
PROPHÉTIE 14 SUR JÉSUS-CHRIST
06/09/2015 09:18PROPHÉTIE 14 SUR JÉSUS-CHRIST
Son caractère
(Humble)
Prophéties annoncées
Zacharie 9 : 9 ( environ 480 à 470 avant J.C.) + Notes de John Macarthur
9 ¶ Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse.
ton roi … monté sur un âne. Au contraire d’Alexandre le Grand, ce « roi » vient monté sur un âne (cf. #Jér 17: 25). Ce v. s’accomplit lors de l’entrée triomphale de Christ à Jérusalem (#Mt 21:1-5 ; #Jn 12:12-16). Les Juifs auraient dû attendre quelqu’un qui appartenait à la lignée de David (cf. #2S 7 ; #1Ch 17).
Ce v. présente quatre caractéristiques du Messie:
1° il est roi;
2° il est juste;
3° il apporte le salut;
4° il est humble.
Autres notes
(#Za 9; 10) Pour donner l’intelligence complète des prophéties qui composent la seconde partie du livre de Zacharie, il faudrait un commentaire plus long que nous ne pouvons l’essayer, attendu qu’il s’y trouve bien des choses assez difficiles à entendre. Toutefois, dans ce qu’elles ont de général et de commun avec les oracles des prophètes antérieurs, les directions que nous avons données précédemment peuvent servir ici de guide : quant aux prophéties plus spéciales qui se trouvent jetées çà et là dans ces six chapitres, elles sont devenues très claires en s’accomplissant. C’est le cas, par exemple, de ce qui est dit #Za 9:9, où le Saint-Esprit prophétise l’entrée triomphale de notre Seigneur Jésus-Christ dans la ville de Jérusalem. L’oracle dans son ensemble est, comme toujours, entremêlé de menaces et de promesses. Mes lecteurs sauront bien d’eux-mêmes et avec l’aide de Dieu, découvrir, autant du moins que la chose est possible, à qui s’adressent et les unes et les autres, comment elles se sont déjà réalisées en partie et quel est le temps qui est réservé à leur entier accomplissement. Quoi qu’il en soit d’ailleurs, il doit leur être toujours plus manifeste, qu’à toutes les époques, il n’y a de bénédiction qu’en Jésus-Christ : hors de lui, tout est misère.
Autres notes
#Za 9:9-17 Le prophète éclate dans une représentation joyeuse de la venue du Messie dont la prophétie était expliquée par les anciens Juifs. Il a pris le caractère de leur roi quand il entra à Jérusalem parmi les hosannas de la multitude. Mais Son royaume est un royaume spirituel. Il ne s’avancera pas par force extérieure ou avec des armes charnelles. Son Évangile sera prêché dans le monde et reçu parmi les païens. Un état de péché est un état d’esclavage, c’est une fosse ou un donjon dans lesquels il n’y a ni eau ni confort et dont nous sommes, par nature, tous prisonniers. Par le sang précieux de Christ beaucoup de prisonniers de Satan ont été libérés de cette fosse horrible dans laquelle ils auraient autrement péri, sans espoir et sans réconfort. Pendant que nous L’admirons, cherchons à montrer Sa sainteté et Sa vérité dans nos propres esprits et dans notre conduite. Ces promesses ont leur accomplissement dans les bénédictions spirituelles de l’Évangile dont nous jouissons par Jésus Christ. De la même façon que la délivrance des Juifs était symbolique de la Rédemption par Christ, cette invitation s’adresse à toutes les nations qui seront appelées. Les pécheurs sont des prisonniers, mais des prisonniers de l’espoir. Leur situation est triste, mais pas désespérée car il y a de l’espoir pour eux en Israël. Christ est une forteresse, une tour solide dans laquelle les croyants sont à l’abri de la peur de la colère de Dieu, de la malédiction de la loi et les assauts des ennemis spirituels. Nous devons nous tourner vers Lui avec une foi vivante ; nous devons nous réfugier en Lui et faire confiance en Son nom pendant toutes nos épreuves et toutes nos souffrances. Il est promis, ici que le Seigneur délivrera Son peuple. Ce passage fait également référence aux apôtres et aux prédicateurs de l’Évangile dans les premiers temps. Dieu était manifestement avec eux, Ses paroles sortant de leurs bouches perçaient les cœurs et les consciences de ceux qui les écoutaient. Ils étaient merveilleusement défendus durant les persécutions et étaient remplis de l’influence du Saint-Esprit. Ils étaient sauvés par le Bon Berger en tant que son troupeau et honorés comme des joyaux de Sa couronne. Les dons, les grâces et les consolations de l’esprit se déversèrent le jour de la Pentecôte, #Ac 2:1-47 et sont représentés dans les temps futurs. Les conflits des fils de Sion ont été et resteront violents mais leur Dieu les rendra victorieux. Plus nous sommes employés et satisfaits par sa bonté, plus nous admirerons la beauté révélée de notre Rédempteur. Quels que soient les dons que Dieu nous accorde, nous devons les utiliser pour le servir allègrement ; et une fois restaurés dans ses bénédictions, nous devons déclarer : « Que ses bontés sont grandes ! » Autres notes
9 C’est Dieu qui parle, et le prophète est son porte-parole. Ceux qui écoutent personnifient l’Israël idéal. Pousse des cris de joie. Cf. 2.10 ; #Esa 62:11 ; #Mt 21: 5 ; #Jn 12: 15. Ton roi : son propre monarque, l’héritier légitime de David, longtemps attendu, longtemps promis. Juste est la marque des souffrances du Serviteur souffrant de l’Éternel (#Esa 53:11 ; cf. #Esa 32:1 ; #Jér 23:5,6). Victorieux : littéralement « qui a reçu le salut ». Celui que les hommes ont rejeté est justifié par l’Éternel et rétabli dans son honneur légitime. C’est une nouvelle marque du Serviteur souffrant (cf. #Esa 53:10-12). Humble, dans le sens d’opprimé, humilié, pauvre et obscur. L’idée est développée plus loin dans la description de son arrivée, sur le dos d’un ânon non dressé. L’allusion à #Ge 49:10,11 est évidente. Juda engendrera un chef mystérieux, venu non pour conquérir le monde, mais pour établir son droit par des moyens pacifiques. Il faut souligner le contraste entre l’âne et le cheval de guerre, emblèmes respectifs de la paix et de la guerre. À l’ère messianique, les armes offensives disparaîtront (cf. #Esa 2:2-4 ; #Mi 5:10 ; #Za 8:2-23).
Prophéties réalisées
Matthieu 21 : 1 à 7+ Notes de John Macarthur
1 ¶ Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem, et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers la montagne des oliviers, Jésus envoya deux disciples,
Bethphagé. Une petite ville proche de Béthanie, sur le versant sud-est du mont des Oliviers. Elle est mentionnée uniquement dans le contexte de l’entrée triomphale de Christ (#Mr 11:1 ; #Lu 19: 29).
2 en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi.
3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller.
Si quelqu’un vous dit quelque chose. Marc rapporte que ce fut exactement ce qui se produisit (#Mr 11:5-6). Jésus venait d’arriver à Bethphagé (v. #Mt 21: 1), et il n’avait pas encore eu l’occasion de prendre des dispositions pour se servir de ces animaux. Pourtant, il connaissait l’endroit exact où ils se trouvaient et l’attitude des propriétaires. Une telle connaissance révèle son omniscience divine.
4 Or, ceci arriva afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète:
5 Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une ânesse.
un ânon, le petit d’une ânesse. Une citation de #Za 9:9 (cf. #Esa 62:11). L’accomplissement précis de cette prophétie messianique ne pouvait pas échapper aux foules juives, qui accueillirent et acclamèrent Jésus d’une manière digne du seul Messie.
6 Les disciples allèrent, et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus.
l’ânesse et l’ânon. L’Évangile de Matthieu est le seul à mentionner l’ânesse. Cependant, tous rapportent le jeune âge de l’ânon (#Jn 12: 14), et certains précisent même que personne ne l’avait monté auparavant (#Mr 11:2 ; #Lu 19: 30). L’ânesse accompagna son petit, peut-être dans le but de le décider à coopérer.
le firent asseoir dessus. Christ chevauchait l’ânon (#Mr 11:7).
JEAN 13 : 3 À 5
3 Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu,
il s’en allait à Dieu. Si Jésus put faire face à la trahison, la douleur et la mort, c’est parce qu’il savait qu’il serait exalté plus tard par son Père. Auprès de lui, il recevrait la gloire et la communion dont il jouissait de toute éternité au sein de la Trinité (voir #Jn 17:4-5). C’est la perspective de cette joie qui le rendit capable d’endurer le supplice de la croix (#Hé 12:2).
4 se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.
13:4-5 Le fait qu’on marchait dans la poussière et la saleté rendait le lavage des pieds nécessaire. Les disciples auraient sans doute volontiers lavé les pieds de Jésus, mais il était hors de question pour eux de se les laver mutuellement: c’était une tâche si dégradante qu’elle était toujours confiée aux derniers des esclaves. Des pairs ne se lavaient jamais les pieds mutuellement, sauf en de très rares occasions où cela devenait une marque considérable d’amour. Luc souligne (#Lu 22: 24) que les disciples se disputaient pour savoir qui serait le plus grand d’entre eux, et donc aucun d’eux ne se serait abaissé à laver les pieds de l’autre. Lorsqu’ils comprirent que Jésus voulait le faire, ils en furent profondément choqués. L’acte de Christ servit de symbole de la purification spirituelle (vv. #Jn 13:6-9) et de modèle de l’humilité chrétienne (vv. #Jn 13:12-17). Il leur enseignait le service désintéressé, dont il allait lui-même donner l’exemple suprême par sa mort sur la croix.
5 Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Philippiens 2 : 7 À 8
7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ;
il s’est dépouillé lui-même. Littéralement « il s’est vidé lui-même ». De ce verbe grec vient le terme théologique de « kénose » qui correspond à la doctrine selon laquelle Christ se serait vidé de lui-même lors de l’incarnation. Mais en réalité, il s’agit d’un renoncement à soi-même; Christ ne s’est pas vidé de sa divinité, pas plus qu’il n’a échangé sa divinité contre son humanité. En revanche, il a bien renoncé à ses privilèges, ou les a mis de côté, dans plusieurs domaines:
1° la gloire céleste pendant son séjour sur la terre, il a abandonné la gloire d’une relation en face-à-face avec Dieu ainsi que la manifestation permanente et visible, tout comme la jouissance personnelle, de cette gloire (cf. #Jn 17: 5);
2° l’indépendance de son autorité pendant son incarnation Christ s’est totalement soumis à la volonté de son Père ; cf. #Mt 26:39 ; #Jn 5:30 ; #Hé 5:8);
3° ses prérogatives divines il a renoncé à la démonstration de ses attributs divins et s’est soumis à la direction du Saint-Esprit (cf. #Mt 24: 36 ; #Jn 1:45-49);
4° les richesses éternelles sur terre, Christ a vécu dans la pauvreté, ne possédant pratiquement rien (cf. #2Co 8:9);
5° une relation avec Dieu où il jouissait de sa faveur à la croix, il a porté la colère divine du Père envers le péché (cf. #Mt 27:46 ).
forme de serviteur. De nouveau, Paul utilise un mot grec qui indique l’essence. En authentique serviteur, Jésus a accompli dans un esprit de soumission la volonté de son Père (cf. #Esa 52:13-14).
semblable aux hommes. Christ n’a pas seulement été Dieu dans un corps d’homme: il a adopté tous les attributs essentiels de l’humanité (#Lu 2:52 ; #Ga 4:4 ; #Col 1:21), à tel point qu’il a expérimenté les besoins humains de base et toutes nos faiblesses (cf. #Hé 2:14, #Hé 2:17 ; #Hé 4:15). Il est devenu le Dieu-homme: totalement Dieu et totalement homme.
il a paru comme un vrai homme. Ce n’est pas la simple répétition de l’expression précédente, mais le passage d’une perspective céleste à un point de vue humain: l’humanité de Jésus est maintenant décrite d’après ce qu’en voyaient ceux qui le côtoyaient. Paul suggère donc que, même s’il avait l’apparence d’un simple homme, Christ était bien plus que ce que la plupart des gens reconnaissaient naturellement en lui (cf. #Jn 6:42 ; #Jn 8:48).
8 (2-7) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
il s’est humilié lui-même. Après l’humiliation de l’incarnation, Jésus s’est encore humilié en ne revendiquant pas ses droits humains fondamentaux mais en se soumettant aux persécutions et aux souffrances que lui firent subir les incroyants (cf. #Esa 53:7 ; #Mt 26:62-64 ; #Mr 14:60-61 ; #1Pi 2:23).
obéissant jusqu’à la mort. Non seulement Jésus a accepté la persécution, mais il a atteint le point le plus bas possible de l’humiliation en mourant comme un criminel, conformément au plan de Dieu pour lui (cf. #Mt 26:39 ; #Ac 2:23).
la croix. Il a connu la pire des humiliations en mourant non pas de façon ordinaire mais par la crucifixion, la forme de mort la plus cruelle, la plus horrible et la plus dégradante jamais conçue par l’homme. Ce genre d’exécution était abominable aux yeux des Juifs (#De 21: 23 ).
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