PROPHÉTIE 21 SUR JÉSUS-CHRIST Ses souffrances Muet comme un agneau
15/04/2016 16:29PROPHÉTIE 21 SUR JÉSUS-CHRIST
Ses souffrances
Muet comme un agneau
Prophéties annoncées
ÉSAÏE 53 : 7
7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche.
il n’a point ouvert la bouche. Le « serviteur » n’exprimerait aucune protestation et resterait totalement soumis à ceux qui l’oppresseraient. Jésus accomplit cette prophétie (#Mt 26:63 ; #Mt 27:12-14 ; #Mr 14:61 ; #Mr 15:5 ; #Lu 23:9 ; #Jn 19:9 ; #1Pi 2:23).
agneau … boucherie. Le « serviteur » devait assumer le rôle de l’agneau sacrificiel (#Ex 12:3-6). Jésus assuma littéralement ce rôle figuratif (#Jn 1:29 ; #1Pi 1:18-19 ; #Ap 5:6).
Autres notes
Loin de protester contre ce châtiment immérité, le serviteur l’accepte et le subit en silence. Il faut traduire : et lui s’humilie, plutôt que : « on l’accable » ; il y a un contraste intentionnel entre la brutalité de ses persécuteurs et la douceur dont il fait preuve. Deux images servent à peindre sa patience : celle d’un agneau qu’on immole, comme l’agneau pascal (#Ex 12:3), et celle d’une brebis sous la main des tondeurs. Comparez l’application que Jérémie fait à sa propre situation d’une image semblable (#Jér 11:19). Le Nouveau Testament revient fréquemment à ce type de l’« agneau de Dieu » : #Jn 1:29 ; #1P 1:18-19; 2:23 ; pour l’accomplissement, comparez #Ac 8:32-35.
Autres notes
Au plus fort de ses souffrances, ce miséricordieux Rédempteur ne laissa échapper ni murmures, ni menaces; mais il fut comme l’agneau qu’on mène à la boucherie, comme une brebis sous la main du tondeur (#Esa 53:7). Cependant, l’Éternel, en prolongeant sa durée, même après sa mort, c’est-à-dire en le ressuscitant, a prouvé d’une manière éclatante sa parfaite justice, et par là nous avons la certitude que ce n’est pas pour ses péchés, mais pour les nôtres qu’il fut crucifié (#Esa 53:8). Déjà, lors de sa sépulture, il reçut un beau témoignage de la part du riche Joseph d’Arimathée, qui plaça le corps de Jésus dans le sépulcre de sa propre famille, au lieu de le laisser jeter à la voirie comme celui d’un vil criminel (#Esa 53:9). Et pourtant c’est bien par la volonté de Dieu que le Christ a été frappé et qu’il a mis en oblation, non seulement son corps, mais son âme, et sur la croix et en Gethsémané ; aussi, revenu à la vie après une courte station dans la tombe, il a vu de nombreux disciples adhérer à sa doctrine, et c’est entre ses mains que prospère l’œuvre de la grâce de l’Éternel (#Esa 53:10).
Autres notes
#4-9 Ces versets décrivent les douleurs de Christ : ils détaillent les souffrances qu’Il allait endurer. C’est à cause de nos péchés, que notre Seigneur Jésus a souffert à notre place. Nous avons tous péché, et sommes privés de la Gloire de Dieu.
Les pécheurs se complaisent dans leurs péchés, dans leur mauvais cheminement, qui ne nous procurent que peines et douleurs, les plus terribles qui soient. Quand, par contre, nous « déposons » nos iniquités aux pieds de Christ, nous échappons à la ruine inévitable qui nous attend. L’expiation a été accomplie par notre Sauveur, en vue de nous délivrer de nos péchés : c’est la seule manière d’être sauvé !
Nos péchés étaient les « épines » qui couronnaient la tête de Jésus, les « clous » qui ont percé Ses mains et Ses pieds, la « lance » qui a blessé Son côté. Christ a été livré à la mort pour nos offenses. Par Ses souffrances, Il nous a permis de bénéficier de l’Esprit et de la Grâce de Dieu, pour anéantir notre corruption, qui est véritablement la « maladie » de notre âme. Par le soutien de la Grâce, nous serons alors à même d’endurer nos peines ici-bas : Jésus nous a enseigné de considérer toute chose comme une perte, pour Lui, afin que nous L’aimions, car Il nous a aimés Le premier !
Prophéties réalisées
MATTHIEU 27 : 13-14
13 Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ?
14 Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
Autres notes
Jésus a été présenté à Pilate comme quelqu’un de dangereux pour Rome parce qu’il se dit roi. Jésus ne parle que pour dire qui il est, mais sans répondre aux accusations insensées des religieux. Pilate est étonné du silence de Jésus, car les condamnés se défendaient toujours ce qu’il leur accordait.
Autres notes
Il ne répondit rien. Il ne se défendit pas, exactement de la même manière que devant Caïphe. #26:62-64
Ne lui donna de réponse sur aucune parole. À leurs accusations de chercher à établir un royaume terrestre et de vouloir amener des troubles, il ne répond par aucune parole. Ce silence impressionnant a profondément marqué Pilate.
Autres notes
Les griefs des Juifs contre Jésus étaient d’ordre religieux, et ils l’ont jugé sur ce plan-là, mais les accusations religieuses n’avaient pas de poids devant les tribunaux romains. Les autorités juives le savent bien ; aussi, en présentant Jésus à Pilate, s’efforcent-elles de souligner trois arguments politiques contre le Seigneur (#Lu 23.2) : (1) Jésus est un révolutionnaire qui constitue une menace pour la paix romaine ; (2) Il encourage les gens à ne pas payer leurs impôts, ce qui porte préjudice à la prospérité de l’empire ; (3) Il prétend être Roi, menaçant ainsi directement la puissance et le rang de l’empereur.
Dans l’Évangile de Matthieu, Pilate n’interpelle Jésus que sur cette troisième accusation. Questionné pour savoir s’Il est le Roi des Juifs, Jésus répond affirmativement. Cela lui attire aussitôt une volée d’injures et de calomnies de la part des chefs juifs. Pilate s’étonne beaucoup du silence de l’accusé qui ne juge pas utile de se défendre même contre l’une de ces accusations. Le gouverneur n’a probablement jamais rencontré quelqu’un qui ait gardé le silence devant de telles attaques.
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