PROPHÉTIE 27 SUR JÉSUS-CHRIST Ses souffrances Abreuvé de vinaigre
15/11/2016 12:49PROPHÉTIE 27 SUR JÉSUS-CHRIST
Ses souffrances
Abreuvé de vinaigre
Prophéties annoncées
Psaumes 69 : 22
21 (69-22) Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.
NOTES DE JOHN MACARTHUR
fiel … vinaigre. Le terme hébreu pour « fiel » désignait une plante vénéneuse, qui symbolise ici la trahison. Les amis de David, qui auraient dû lui apporter leur soutien, s’étaient retournés contre lui. Lorsque Christ était sur la croix, on lui présenta du vinaigre mêlé de fiel (#Mt 27:34, #Mt 27:48).
Autres notes
Nous sommes maintenant en présence d’une autre de ces prophéties étonnantes prononcées par David, mais accomplies seulement en Jésus :
Ils mettent du fiel dans ma nourriture
Et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.
L’accomplissement de cette parole se trouve dans #Mt 27.34,48 :
« Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire… Et aussitôt, l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. »
Le fiel était une substance amère et peut-être un poison qui, consommé en faible quantité, pouvait servir d’anesthésique. Le Seigneur le refusa parce qu’étant devenu notre substitut, il tenait à rester pleinement conscient pendant ses souffrances. Le vinaigre était littéralement du vin aigre qui aurait intensifié sa soif au lieu de l’apaiser.
Autres notes
Au début, il avait jeûné (verset 11) ; maintenant ses ennemis mettent du fiel dans sa nourriture.
Autres notes
du fiel dans ma nourriture.
Par une comparaison de ce passage avec #Jn 19:29, on peut penser que {rosh} est la même plante que l’Évangéliste appelle « hysope », et qui est si amère qu’elle n’est pas comestible.
#Jér 8:14 9:15 23:15 Mt 27:34,48
* de vinaigre.
#Mr 15:23,36 Lu 23:36 Jn 19:29,30
Prophéties réalisées
JEAN 19 : 28 à 30
28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie: J’ai soif.
29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche.
30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.
NOTES DE JOHN MACARTHUR
19:29
Ce breuvage ne doit pas être confondu avec le « vin mêlé de fiel » qu’on lui offrit sur le chemin de la croix (#Mt 27:34) et qui était destiné à apaiser un peu ses souffrances. On lui fit boire cela pour prolonger sa vie et ainsi faire durer la torture et la douleur encore plus longtemps (cf. #Mr 15:36). Le vin était le gros rouge bon marché que buvaient les soldats. L’emploi de ce mot rappelle le #Ps 69:22, où le même mot apparaît dans la LXX. L’hysope est une petite plante, idéale pour les aspersions (voir #Ex 12:22).
19:30
Tout est accompli. Le verbe suggère l’idée d’accomplir une tâche et, dans un contexte religieux, de remplir ses obligations religieuses (voir #Jn 17:4). Toute l’œuvre de la rédemption était désormais accomplie. Le mot grec traduit ici par « tout est accompli » apparaît dans des papyri que l’on a retrouvés; il s’agit de reçus relatifs au paiement de taxes, et il y signifie « entièrement payé » (voir #Col 3:13-14).
il rendit l’esprit. Expression qui signale que Jésus a remis son esprit à Dieu par un acte volontaire. Personne ne lui a pris la vie, car c’est lui qui l’a abandonnée pour nous volontairement et de bonne grâce (voir #Jn 10:17-18).
Autres notes
Ce sont les soldats, sans doute, qui avaient crucifié Jésus qui accomplissent maintenant cet acte d’humanité (#Jn 19:23). Le vinaigre était un vin acide, breuvage des soldats et des pauvres. Il paraît, puisque ce vin se trouvait là, ainsi qu’une éponge et une tige d’hysope, qu’on les avait apportés pour le soulagement des crucifiés. L’hysope est une fort petite plante (#1Ro 4:33) ; sa tige atteint cependant une longueur de un pied à un et demi pied ; elle pouvait suffire pour porter l’éponge jusqu’à la bouche du supplicié, car celui-ci n’était pas beaucoup élevé au-dessus du sol. Il ne faut pas confondre ce trait avec celui rapporté #Mt 27:34, #Mr 15:23 ; mais il paraît être identique avec celui qui se lit #Mt 27:48
Autres notes
(#Jn 19:28-29) ; (#Mt 27:48-50) ; (#Mr 15:36-37) ; (#Lu 23:46) En entendant les premiers mots du texte cité par Jésus, quelques-uns se persuadèrent, ou feignirent de croire qu’il invoquait le secours du prophète Élie, et ils dirent, les uns par ironie, les autres peut-être avec sincérité : « Voyons si Élie viendra le délivrer ! » Rien de pareil ne devait avoir lieu ; il fallait que le sacrifice s’achevât ; mais afin qu’il y eût encore une prophétie accomplie à la lettre (#Ps 69:20), Jésus, consumé par la souffrance, dit ces deux mots : « J’ai soif ! » puis, prononça cette parole solennelle : « Tout est accompli » (#Jn 19:30). Oui, tout ce qu’il fallait pour l’expiation de nos péchés ; tout ce qu’il fallait pour montrer que Jésus était réellement le Messie souffrant annoncé par les prophètes ; tout ce qu’il fallait pour glorifier l’infinie miséricorde de l’Éternel : tout le plan du salut avant la création du monde, en prévision de la chute de l’homme, tout cela était accompli ! Aussi Jésus, puisant en son âme une force surhumaine, après tant de souffrances et un tel épuisement, poussa un grand cri : « Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains ! » Parole de confiance et de liberté ! Puis, baissant la tête, il expira. Jésus, fils d’Adam selon la chair, mourut comme Adam lui-même, et comme toute sa postérité, sauf Énoch et Élie ; il mourut, parce qu’il est devenu homme, mais d’une mort bien plus terrible que celle des fidèles, « l’Éternel ayant fait venir sur lui l’iniquité de nous tous ». (#Esa 53:6)
Les soldats lui donnèrent du vinaigre à boire. Ils attachèrent une éponge à une branche d’hysope et la pressèrent sur ses lèvres (l’hysope est une plante utilisée lors de la Pâque — #Ex 12.22). On ne doit pas la confondre avec le vinaigre mélangé au fiel qui lui avait été offert auparavant (#Mt 27.34), et qu’Il refusa de boire car cela aurait agi comme un analgésique. Il devait porter nos péchés en étant pleinement conscient.
29 On fixa à une tige d’hysope une éponge imbibée de vinaigre. Comme l’hysope n’a qu’une tige frêle, on a dû se servir aussi de quelque autre support. #Mr 15:36 mentionne que le vinaigre fut présenté à l’aide d’un roseau. Quelques exégètes estiment que l’original pourrait avoir été hyssos, le javelot d’un soldat. Le vinaigre communiquait de la force pour le cri de la fin.
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