
Puits
20/06/2017 10:52Puits. Hébreu be’er, employé souvent dans des noms composés, par exemple Beér-Chéba (Puits du serment). Le puits, excavation, creusée dans le sol, atteignait une nappe d’eau reposant dans une dépression ou filtrant au travers des sables. Le forage captait parfois une source (cf. #Ge 16:7,14; 24:11,13). Si l’on décelait de l’eau dans un terrain sablonneux, on s’empressait d’y creuser un puits. On ouvrait les lits desséchés des torrents sous lesquels on soupçonnait de l’eau vive (#Ge 21:30,31; 24:19; 26:20-25). De nombreux puits trouaient la plaine maritime de Philistie, où un intarissable cours d’eau souterrain se frayait une voie jusqu’à la Méditerranée. La région montagneuse de la Palestine avait des puits creusés dans le roc calcaire. À l’extérieur, le puits ne différait guère de la citerne. Une margelle bordait l’orifice (#Jn 4:6), recouvert d’une pierre ou d’une planche pour que gens et bêtes n’y tombent point (#Ge 29:2,3 ; #Ex 21:33 ; #2S 17:19 ; Antiquités 4.8.37). L’intérieur du puits, d’ordinaire maçonné, avait un escalier permettant d’atteindre l’eau si elle n’était pas trop bas. On plaçait des auges de bois ou de pierre, à proximité de l’orifice, pour le bétail (#Ge 24:30 ; #Ex 2:16). Le précieux liquide était puisé au moyen d’une cruche (#Ge 24:16). Si le puits était profond, on y descendait une corde à laquelle on avait attaché un seau, un vase ou une outre (#Jn 4:11). Pour tirer la corde par-dessus la margelle, on se servait parfois d’un bœuf, d’un âne, ou d’une roue, assujettie au puits ; voir Citerne, source.
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