Purification

23/05/2017 16:04

Purification. La loi mosaïque indiquait 4 façons d’éliminer les souillures :

 

1. Purification de l’impureté contractée en touchant un mort (#No 19 ; cf. #No 5:2,3) ; il ne s’agit point d’un cadavre d’animal (#Lé 5:2). Le rituel exigeait les cendres d’une génisse, donc d’une femelle, comme pour le sacrifice d’expiation d’une personne du peuple (cf. #Lé 4:27-35). La génisse devait être rousse : évocation de la couleur du sang, siège de la vie ; elle ne devait pas avoir porté le joug. On l’égorgeait hors du camp ; le prêtre faisait 7 aspersions avec ce sang, dans la direction de l’entrée du tabernacle. Puis le cadavre était brûlé avec du cèdre, de l’hysope et du cramoisi ; on recueillait les cendres et on les déposait hors du camp, dans un lieu pur. Au moment de se servir de ces cendres, on les mélangeait à de l’eau vive. Un homme pur trempait un bouquet d’hysope dans cette eau lustrale et en aspergeait l’impur le 3e et le 7e jour. Celui-ci n’avait plus qu’à laver ses vêtements et à se baigner, pour être rituellement pur. La souillure d’un naziréen, dont la consécration avait été interrompue par le contact avec un cadavre, revêtait davantage d’importance, car il était voué à la pureté rituelle. Après une semaine de séparation, il se rasait la tête le 7e jour ; sa chevelure, signe de sa consécration, disparaissait. Le 8e jour, le naziréen apportait les mêmes sacrifices que l’homme souillé par un écoulement ou que la femme qui venait de mettre un enfant au monde (#No 6:9-12). Un sacrifice de culpabilité précédait la réintégration dans le naziréat ; cf. le sacrifice de culpabilité du lépreux.

2. Purification de l’impureté due à un écoulement (#Lé 15 ; cf. #No 5:2,3). Le 7e jour après son retour à l’état normal, la personne était déclarée pure : elle s’était baignée dans de l’eau courante et avait mis des vêtements fraîchement lavés. Le 8e jour, elle se rendait au sanctuaire pour y offrir 2 tourterelles ou 2 jeunes pigeons : l’un en sacrifice d’expiation, l’autre en holocauste. L’impureté contractée en touchant une personne ayant un écoulement, ou par l’intermédiaire d’un objet rendu impur, s’éliminait d’ordinaire au moyen d’un bain ; l’homme était impur jusqu’au soir (#Lé 15:5-11).

3. Purification de l’accouchée : L’état d’impureté durait 7 jours après la naissance d’un garçon, et 14 jours après celle d’une fille. Après quoi, il y avait une purification de 33 jours si le nouveau-né était un garçon, de 66 jours si c’était une fille. Pendant ce temps, la mère ne devait toucher aucune chose sainte et il lui était interdit d’aller au sanctuaire. Quand la purification était achevée, la mère présentait au sacrificateur un agneau d’un an pour l’holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d’expiation. Si ses moyens ne lui permettaient pas d’offrir un agneau, elle apportait 2 pigeonneaux ou 2 tourterelles, l’un pour l’holocauste, l’autre pour le sacrifice d’expiation (#Lé 12:1-8 ; #Lu 2:21-24).

4. Purification du lépreux (#Lé 14). Au jour fixé, le candidat à la purification se présentait à l’entrée du camp (quand Israël fut devenu sédentaire, la personne se rendait à la porte de la ville). Le sacrificateur immolait un oiseau pur sur un vase de terre où coulait le sang de la victime. Il attachait un bouquet d’hysope au moyen d’un cordon cramoisi à une hampe de cèdre, plongeait cela, avec un oiseau vivant, dans l’eau sanglante, aspergeait le candidat, puis relâchait l’oiseau, voir Azazel. La « lèpre » d’une maison (moisissures) exigeait le même rituel de purification. L’ancien lépreux déclaré pur lavait ses vêtements, rasait tout son poil, se baignait, et pouvait entrer dans le camp ou dans la ville, mais devait rester encore 7 jours hors de sa tente (ou de sa maison). Le 7e jour, il rasait de nouveau tout son poil, lavait ses vêtements, se baignait, était pur. Le 8e jour, il amenait au sanctuaire 2 agneaux, et une agnelle d’un an (en cas d’indigence, 1 agneau, et 2 tourterelles ou 2 pigeonneaux) ; il fallait y ajouter une offrande de fleur de farine et un log d’huile. L’un des agneaux était immolé en sacrifice de culpabilité. Le sacrificateur mettait du sang de cette victime sur l’oreille droite, le pouce droit et le gros orteil droit du candidat, puis faisait de même avec l’huile, après en avoir répandu devant l’Éternel. Il mettait le reste d’huile sur la tête de l’ex-lépreux. La cérémonie s’achevait par le sacrifice d’expiation et par l’holocauste (#Lé 14:1-32).

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