
Race
25/01/2017 13:20Race. Le mot hébreu désigne une espèce animale ou végétale (#Ge 1:11; 6:20; 7:3,14). Il contient donc l’idée de descendance : race d’Israël (#Ge 17:12 ; #Lé 21:17; 22:3 ; #2R 17:20 ; #1Ch 16:13 ; #2Ch 20:7 ; #Né 9:2), des Juifs (#Est 6:13). Il est donc souvent synonyme de peuple : Paul parle de ceux de sa race (#Ro 11:14 ; #Ph 3:5). C’est le sens dans #Da 9:1 : la race des Mèdes. De manière plus restreinte, il se rapporte à la descendance (#Ge 19:32,34), la famille (d’Aaron : #Lé 22:4 ; #No 17:5 ; d’Abraham : #Esa 41:8 ; #Ac 13:26 ; de Qéhath : #No 4:18). Dans « la race des géants » ou « des Réphaïms » (#De 3:11), les idées de descendance et d’espèce se mêlent. Dans race royale (#1R 11:14), nous trouvons à la fois la notion d’appartenance familiale et la qualité. Cette dernière domine dans race bénie de l’Éternel (#Esa 61:9; 65:23), élue (#1P 2:9), sainte (#Esd 9:2), opposée à une race fausse et perverse (#De 32:5), indocile et rebelle (#Ps 78:8), méchante (#Jér 8:3). Ces expressions ont été reprises par Jésus dans #Mt 17:17 (race incrédule et perverse), de vipères (#Mt 23:33). Le Nouveau Testament emploie le mot genos (apparenté à genea, génération, les deux dérivés de ginomai : naître) pour espèces (de poissons : #Mt 13:47, de démons : #Mt 17:21 ; #Mr 9:29 ; de langues : #1Co 14:10). Il implique l’origine ou l’appartenance : grecque, syro-phénicienne (#Mr 7:26) ; de Chypre (#Ac 4:36), du Pont (#Ac 18:2), d’Alexandrie (#Ac 18:24). Il est parfois traduit par famille (#Ac 7:13 ; cf. #Ac 4:6). Dans l’expression race de Dieu (#Ac 17:28,29) emprunté à un poète grec, il pouvait se traduire par : d’origine divine.
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