ROMAINS 07 : 01 À 25 *** + ROMANS 07 : 01 to 25 + NOTES : JOHN MACARTHUR

29/10/2015 13:45

ROMAINS 07 : 01 À 25 *** +


1 ¶  Ignorez-vous, frères, — car je parle à des gens qui connaissent la loi, — que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ?

connaissent la loi. Littéralement « connaissent loi ». Bien que Paul veuille inclure la loi écrite de Dieu, il ne se réfère pas à un code civil particulier, mais à un principe qui se vérifie dans toutes les lois: grecque, romaine, juive ou biblique.

son pouvoir. C’est-à-dire sa juridiction. Quelle que soit la gravité des fautes d’un criminel, une fois mort, il n’est plus soumis à aucune accusation ni punition.

7:1-8:4 Sachant que ses lecteurs  surtout les Juifs - auraient de nombreuses questions sur le rapport existant entre la loi et leur foi en Christ, Paul se met à expliquer cette relation (il mentionne 27 fois la loi dans ce passage). En précisant ce qu’implique ne pas être sous la loi, mais sous la grâce (#Ro 6:14-15), Paul enseigne que:

1° la loi ne peut plus condamner un croyant (#Ro 7:1-6);

2° elle convainc les incroyants (et les croyants) de péché (#Ro 7:7-13);

3° elle ne peut pas délivrer un croyant du péché (#Ro 7:14-25);

4° les croyants qui marchent dans la puissance de l’Esprit peuvent obéir à la loi (#Ro 8:1-4).

2  Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.

7:2-3 Ces deux vv. ne contiennent pas une allégorie complexe, mais une simple analogie basée sur la législation relative au mariage; Paul l’utilise pour illustrer le point qu’il vient de développer sur la juridiction de la loi (v. #Ro 7:1). Ce passage n’enseigne pas que seule la mort de l’époux libérerait une chrétienne en vue d’un remariage. Il ne s’agit pas d’un enseignement sur le divorce ni sur le remariage. Christ et Paul ont tous deux abordé ces thèmes ailleurs (cf. #Mt 5:31-32 ; #Mt 19:3-12 ; #1Co 7:10-15).

3  Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre.

La loi qui régit les actions d’une épouse n’a plus autorité sur elle une fois que son mari est mort. Les veuves sont libres de se remarier, et Paul encourage même les jeunes à le faire pour autant que le futur conjoint soit un croyant (#1Co 7:39 ; #1Ti 5:14). Même celle qui a divorcé légitimement peut se remarier.

4  De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.

De même. La conclusion ou l’application logique de l’exemple de Paul (vv. #Ro 7:1-3) suit.

par le corps de Christ. Car, en tant que substitut des pécheurs, il a subi la peine de mort que la loi exigeait.

mis à mort. La construction grecque de ce verbe souligne deux points importants:

1° cette mort est survenue à un moment précis, avec des résultats complets et définitifs;

2° quelqu’un d’autre  dans ce cas Dieu lui-même - a décidé cette mort.

En réponse à la foi placée en son Fils, Dieu fait définitivement mourir le pécheur croyant à la condamnation et à la punition exigées par la loi (cf. #Ro 8:1).

apparteniez à un autre. Tout comme la veuve, dans l’analogie de Paul (vv. #Ro 7:2-3), a été libérée pour se remarier, le croyant a été libéré de sa relation hostile avec une loi qui le condamnait et peut par conséquent prendre un nouvel engagement, cette fois avec Christ (cf. #2Co 11:2 ; #Ep 5:24-27).

fruits. Une vie transformée qui se manifeste par de nouvelles attitudes (#Ga 5:22-23) et actions (#Jn 15:1-2 ; #Ph 1:11 ; cf. #2Co 5:21 ; #Ga 2:19-20 ; #Ep 2:10 }).

5  Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.

chair. L’Écriture utilise ce terme sans connotation morale pour décrire l’être physique de l’homme (#Jn 1:14), et avec une connotation morale négative pour décrire la nature humaine non rachetée, c’est-à-dire ce qui reste du vieil homme en chaque croyant jusqu’à ce qu’il reçoive son corps glorifié (#Ro 8:23). « Dans la chair » décrit ici une personne capable d’agir uniquement dans la sphère de l’humanité déchue, une personne non rachetée ni régénérée (#Ro 8:9). Bien que le croyant puisse manifester certaines des actions de la chair, il ne peut jamais se retrouver « dans la chair ».

les passions des péchés. Les désirs irrésistibles d’avoir de mauvaises pensées et de commettre le mal caractérisent celui qui est « dans la chair » (#Ep 2:3).

provoquées par la loi. La nature rebelle de l’incroyant est stimulée lorsque des restrictions lui sont imposées; elles le poussent à vouloir faire justement ce que la loi interdit (voir la note sur le v. 8 {==> "Ro 7:8"};  cf. #Ro 1:32).

nos membres. Voir la note sur 6:13 {==> "Ro 6:13"}.

fruits pour la mort. Les passions mauvaises à l’œuvre dans les incroyants entraînent la mort éternelle (voir la note sur 5:12 {==> "Ro 5:12"};  cf. #Ga 6:7-8).

6  Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.

dégagés de la loi. Nous ne sommes pas libres de faire ce que la loi de Dieu interdit (#Ro 6:1, #Ro 6:15 ; #Ro 8:4 ; cf. #Ro 3:31), mais nous avons été libérés des responsabilités spirituelles et des sanctions qu’elle comporte (voir la note sur le v. 4 {==> "Ro 7:4"};  cf. #Ga 3:13). Puisque nous sommes morts en Christ au moment de sa mort (voir la note sur 6:2 {==> "Ro 6:2"}), la loi, avec sa condamnation et ses sanctions, n’a plus autorité sur nous (vv. #Ro 7:1-3).

servons. C’est la forme verbale du nom « serviteur » (voir la note sur 1:1 {==> "Ro 1:1"}), mais il y a ici un parallèle avec la notion d’esclavage vis-à-vis de la justice (cf. #Ro 6:18-19, #Ro 6:22) qui souligne que ce service n’est pas facultatif. Non seulement le croyant est rendu capable de faire ce qui est juste, mais il le fera.

sous le régime nouveau de l’Esprit. Ou « en nouveauté d’esprit », c’est-à-dire un nouvel état d’esprit, produit par l’Esprit et caractérisé par un désir et une capacité nouveaux de respecter la loi de Dieu (voir la note sur 8:4 {==> "Ro 8:4"}).

la lettre qui a vieilli. Le code civil écrit et extérieur qui ne produisait qu’hostilité et condamnation.

7 ¶  Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit: Tu ne convoiteras point.

La loi est-elle péché? Paul voulait s’assurer que ses lecteurs ne concluraient pas (à partir des vv. 4-6) que la loi en elle-même était mauvaise (cf. v. #Ro 7:12).

je n’ai connu le péché. La loi révèle la norme divine. En se comparant à cette norme, les croyants peuvent facilement identifier le péché, qui est l’incapacité de la respecter. Paul utilise le pronom personnel « je » dans le reste du ch., se basant sur son expérience personnelle pour décrire la condition de l’homme non racheté (vv. #Ro 7:7-12) et celle du chrétien (vv. #Ro 7:13-25).

Tu ne convoiteras point. Citation d’Ex. 20: 17; #De 5:21.

8  Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.

occasion …  par le commandement. Le mot « occasion » décrit un point de départ ou une base d’opérations pour une expédition. Le péché se sert des exigences précises de la loi comme base de lancement de son œuvre mauvaise. Face à la loi divine, la nature rebelle du pécheur trouve la chose interdite plus attractive, non parce qu’elle est attractive en elle-même, mais parce qu’elle donne l’occasion d’imposer sa propre volonté.

le péché est mort. Il n’est pas sans vie ou inexistant (voir les notes sur 5:12-13 {==> "Ro 5:12"}), mais latent. Au moment où il rencontre la loi, le péché devient pleinement actif et accable le pécheur.

9  Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.

sans loi. Il ne s’agit pas d’une ignorance de la loi ni d’un manque d’intérêt vis-à-vis d’elle (cf. #Ph 3:6), mais d’une compréhension purement extérieure et imparfaite de ce qu’elle est.

quand le commandement vint. Lorsque Paul commença à comprendre les véritables exigences de la loi morale de Dieu, avant sa conversion.

le péché reprit vie. Paul prit conscience de sa véritable condition de pécheur désespérément mauvais (cf. #1Ti 1:15).

je mourus. Il réalisa qu’il était spirituellement mort, que ses références religieuses et ses hauts faits ne valaient rien (#Ph 3:7-8).

10  Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort.

conduit à la vie. L’obéissance parfaite à la loi pourrait théoriquement donner accès à la vie éternelle et, avec elle, au bonheur et à la sainteté. Mais personne, à l’exception de Christ, ne lui a jamais pleinement obéi et ne pourra le faire (#2Co 5:21).

11  Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.

le péché …  me séduisit. En amenant Paul à s’attendre à la vie puisqu’il respectait la loi, alors que ce qu’il découvrit, c’était la mort (v. #Ro 7:10), et en le convainquant qu’il était acceptable aux yeux de Dieu grâce à son mérite et à ses bonnes œuvres.

12  La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.

Le fait que la loi révèle, stimule et condamne le péché, provoquant ainsi la mort du pécheur, ne signifie pas qu’elle soit mauvaise (cf. v. #Ro 7:7). Elle reflète au contraire fidèlement le caractère saint de Dieu (cf. vv. #Ro 7:14, #Ro 7:16, #Ro 7:22 ; #Ps 19:8-12) et indique aux croyants la norme pour lui plaire.

13  Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.

Ce qui est bon …  une cause de mort? C’est le péché qui est la cause de la mort spirituelle, et non la loi, qui est sainte et bonne.

péché …  devienne condamnable. Une prise de conscience de la véritable nature du péché et de son caractère mortel amène le pécheur à réaliser son besoin du salut. Dieu voulait que la loi serve précisément ce but (#Ga 3:19-22).

14 ¶  Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.

la loi est spirituelle. C’est-à-dire qu’elle reflète le caractère saint de Dieu.

charnel. Littéralement « de chair », c’est-à-dire lié à la terre, mortel et encore emprisonné dans un corps non racheté. Paul ne dit pas qu’il est encore « dans la chair » (voir la note sur 7:5 {==> "Ro 7:5"}), mais que la chair est en lui.

vendu au péché. Le péché ne contrôle plus l’homme entier (comme c’est le cas pour un incroyant, cf. #Ro 6:6), mais il retient captifs ses membres ou son corps charnel (v. #Ro 7:23 ; cf. v. #Ro 7:18). Le péché le contamine et frustre son désir intérieur d’obéir à la volonté de Dieu.

7:14-25 Certains interprètent cette chronique du conflit intérieur de Paul comme une description de sa vie avant sa conversion. Ils soulignent que Paul se décrit comme « vendu au péché » (v. #Ro 7:14), comme si rien de bon n’habitait en lui (v. #Ro 7:18), et comme un misérable piégé dans un « corps de mort » (v. #Ro 7:24). Ces descriptions semblent contredire son portrait du croyant au ch. #Ro 6 (cf. vv. #Ro 7:2, #Ro 7:6-7, #Ro 7:11, #Ro 7:17-18, #Ro 7:22). Pourtant, Paul parle bien d’un croyant: celui-ci désire obéir à la loi de Dieu et hait son péché (vv. #Ro 7:15, #Ro 7:19, #Ro 7:21), il est humble et reconnaît que rien de bon n’habite dans sa nature (v. #Ro 7:18), il voit le péché en lui, mais pas du même œil que tout ce qui s’y trouve (vv. #Ro 7:17, #Ro 7:20-22), et il sert Jésus-Christ avec son intelligence (v. #Ro 7:25). Or, selon Paul, ces attitudes ne concernent jamais les perdus (cf. #Ro 1:18-21, #Ro 1:32#Ro 3:10-20). L’emploi du présent aux vv. #Ro 7:14-25 renforce en outre l’idée qu’il décrit sa vie actuelle en tant que chrétien. Ainsi donc, il paraît certain que le ch. #Ro 7 décrit un croyant. Toutefois, même parmi ceux qui acceptent cette interprétation, il reste des points de désaccord: certains voient en lui un chrétien charnel, d’autres un légaliste frustré par ses tentatives un peu légères de plaire à Dieu en respectant la loi mosaïque. Mais le pronom personnel « je » désigne l’apôtre Paul, un modèle en termes de santé et de maturité spirituelles. Ainsi, les vv. #Ro 7:14-25, dans une suite de quatre lamentations (vv. #Ro 7:14-17, #Ro 7:18-20, #Ro 7:21-23, #Ro 7:24-25), décrivent tous les chrétiens  même les plus spirituels et les plus mûrs - qui, lorsqu’ils s’évaluent honnêtement face à la norme de justice de la loi de Dieu, réalisent combien ils en sont éloignés.

15  Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

je ne sais pas. Ou « je ne comprends pas ». Renvoie à la connaissance qui va au-delà des faits et qui inclut l’idée d’une relation intime (cf. #Ga 4:9). Par extension, le mot « connaissance » était parfois utilisé pour exprimer l’approbation ou l’acceptation (cf. #1Co 8:1-3). Paul était conscient de commettre des actes qu’il désapprouvait.

16  Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.

je reconnais …  que la loi est bonne. La nouvelle nature de Paul justifiait la norme divine: la loi, étant parfaitement juste, n’était pas responsable de son péché (v. #Ro 7:12). Il aspirait désormais à honorer et à respecter fidèlement cette loi (v. #Ro 7:22).

17  Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.

ce n’est plus moi qui le fais. L’adverbe grec « plus » implique un changement complet et permanent. Le nouvel être intérieur de Paul (voir la note sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}), le nouveau moi, n’approuvait plus le péché qui résidait encore en sa chair, comme le faisait sa vieille nature (cf. v. #Ro 7:22 ; #Ga 2:20), mais le désapprouvait plutôt fermement. Plusieurs interprètent mal les commentaires de Paul et comprennent qu’il avait rejeté toute responsabilité personnelle vis-à-vis de son péché en adoptant une forme de dualisme grec (qui donna plus tard naissance au gnosticisme; voir l’introduction à 1 Jean {==> "1Jn 1:1"}) qui enseignait que le corps est mauvais et l’esprit bon. Ainsi, ses partisans péchaient en toute impunité en déclarant n’être pas responsables: leurs péchés étaient entièrement le produit de leur corps physique, alors que leur esprit demeurait indemne et sans tache. Mais l’apôtre avait déjà reconnu sa culpabilité personnelle (v. #Ro 7:14 ; cf. #1Jn 1:10).

péché qui habite en moi. Le péché ne sort pas de son être intérieur racheté (« plus moi »), mais de sa nature humaine non rachetée, sa chair « en moi » (#Ga 5:17).

18  Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.

Ce qui est bon …  n’habite pas en moi. La chair sert de camp de base à partir duquel le péché opère dans la vie du chrétien. Elle n’est pas intrinsèquement coupable (voir la note sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}), mais compte tenu de sa nature déchue, elle est encore sujette à pécher et est complètement contaminée.

ma chair. La partie d’un croyant qui reste non rachetée (voir les notes sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}, 12 {==> "Ro 6:12"}; 7:5 {==> "Ro 7:5"}).

19  Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.

20  Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

plus moi qui le fais, c’est le péché. Voir la note sur le v. 17 {==> "Ro 7:17"}.

21  Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.

loi. Il n’est pas question ici de la loi de Dieu, mais d’un principe spirituel inviolable.

22  Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ;

je prends plaisir à la loi de Dieu. La nouvelle nature intérieure justifiée du croyant ne côtoie plus le péché, mais accepte avec joie la loi de Dieu qui s’oppose au péché (#Ps 1:2 ; #Ps 119:14, #Ps 119:47, #Ps 119:77, #Ps 119:105, #Ps 119:140 ; cf. #2Co 4:16 ; #Ep 3:16).

23  mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

une autre loi. Un principe spirituel correspondant à celui du v. 21. Mais ce principe, que Paul identifie à « la loi du péché », agit dans les membres de son corps, c’est-à-dire sa nature humaine non rachetée et encore coupable (voir la note sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}), menant la guerre à son désir d’obéir à la loi de Dieu.

la loi de mon entendement. Équivalant au nouvel être intérieur (#2Co 5:17 ; voir les notes sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}) qui aspire à obéir à la loi de Dieu (voir les notes sur les vv. 21-22 {==> "Ro 7:21"}). Paul ne dit pas que son esprit est spirituel et son corps intrinsèquement mauvais (voir la note sur le v. 17 {==> "Ro 7:17"}).

24  Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … 

Misérable que je suis! Frustré et attristé, Paul pleure sur son péché (cf. #Ps 38:15 ; #Ps 130:1-5). La perception qu’a un croyant de son état de pécheur est directement proportionnelle à sa perception de la sainteté de Dieu et de la perfection de sa loi.

délivrera. Ce mot signifie « arracher au danger », comme le soldat qui retirait son camarade blessé du champ de bataille. Paul aspirait à être délivré de sa chair coupable (cf. #Ro 8:23).

corps de mort. La partie non rachetée du croyant, qui a son camp de base dans le corps (voir les notes sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}, 12 {==> "Ro 6:12"}; 7:5 {==> "Ro 7:5"}). La tradition rapporte que, dans l’Antiquité, une tribu vivant près de Tarse attachait le corps de la victime à son meurtrier; la décomposition du cadavre infectait lentement l’assassin et provoquait sa mort. C’est peut-être l’image que Paul avait à l’esprit.

25  Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! …  Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.

La première partie de ce v. répond à la question que Paul vient de soulever (v. #Ro 7:24): il est certain que Christ le délivrera finalement lorsqu’il reviendra (cf. #Ro 8:18, #Ro 8:23 ; #1Co 15:52-53, #1Co 15:56-57 ; #2Co 5:4). La deuxième partie résume la lutte de Paul (vv. #Ro 7:14-24).

moi-même. La nouvelle nature rachetée de Paul (voir la note sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}).

par l’entendement. Voir la note sur le v. 23 {==> "Ro 7:23"}.

la chair. Voir les notes sur 6:6 {==> "Ro 6:6"}, 12 {==> "Ro 6:12"}; 7:5 {==> "Ro 7:5"}.

loi du péché. Voir la note sur le v. 23 {==> "Ro 7:23"}.

 

 ROMANS 07 : 01 to 25 + NOTES : JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ Do you not know, brothers - for I am speaking to those who know the law - that the law hath dominion over a man as long as he lives?

know the law. Literally "know law". Although Paul wants to include the written law of God, he does not refer to a specific civil code, but a principle that is true in all laws: Greek, Roman, Jewish or biblical.

his power. That is to say, its jurisdiction. Whatever the severity of the misconduct of a criminal, once dead, it is no longer subject to any charge or punishment.

7: 1-8: 4 Knowing that readers especially the Jews - have many questions about the relationship between law and faith in Christ, Paul begins to explain the relationship (he mentions the law 27 times in this passage) . Stating the implications are not under law but under grace (#Ro 6: 14-15), Paul teaches that:

1 ° the law can not condemn a believer (#Ro 7: 1-6);

2. she convinces unbelievers (and believers) sin (#Ro 7: 7-13);

3 ° it can not issue a believer from sin (#Ro 7: 14-25);

4. believers who walk in the power of the Spirit can obey the law (#Ro 8: 1-4).

2 For the married woman is bound by law to her husband while he is alive; but if her husband dies, she is released from the law that bound her to her husband.

7: 2-3 These two verses. do not contain a complex allegory, but a simple analogy based on the laws on marriage; Paul used to illustrate the point he has just developed on the jurisdiction of the law (v #Ro. 7: 1). This passage does not teach that only the death of the husband would release a Christian for remarriage. It is not a teaching on divorce or remarriage. Christ and Paul both addressed these issues elsewhere (cf. #Mt 5: 31-32; #Mt 19: 3-12; 1 Cor # 7: 10-15).

3 So then if, while her husband liveth, she became the wife of another man, she shall be called an adulteress; but if her husband dies, she is free from that law, so that it is adultery by becoming the wife of another.

The law governing the actions of a wife no longer has authority over her after her husband died. Widows are free to remarry, and Paul even encourages young people to do so provided that the future spouse is a believer (1 Cor 7:39 #; # 1 Tim 5:14). Even one that can legitimately divorced remarry.

4 Likewise, my brethren, ye also have been through the body of Christ, slain regarding the law, so that you may belong to another, to him who was raised from the dead, that we wore fruit for God.

Similarly. The conclusion or the logical application of the example of Paul (vv #Ro. 7: 1-3) follows.

by the body of Christ. For, as a substitute for sinners, he suffered the death penalty that the law required.

put to death. The Greek construction of this word emphasizes two important points:

1 that death occurred at a specific time, with complete and final results;

2 ° anyone else in this case God himself - decided that death.

In response to the faith placed in his Son, God definitely kill the believing sinner to condemnation and punishment required by law (see #Ro 8: 1).

belong to another. Like the widow in the analogy Paul (vv #Ro. 7: 2-3), was released to remarry, the believer was released from its hostile relationship with a law that condemned and can therefore take a new commitment, this time with Christ (cf. 2 Cor # 11: 2; #EP 5: 24-27).

fruit. A transformed life that is manifested by new attitudes (#Ga 5: 22-23) and actions (#Jn 15: 1-2; #Ph 1:11; cf. 2 Cor 5:21 #; #Ga 2: 19- 20;} #EP 2:10).

5 For when we were in the flesh, the sinful passions aroused by the law were at work in our members to bring forth fruit to death.

flesh. The Scriptures use this term without moral connotation to describe the human being physical (#Jn 1:14), and with a negative moral connotation to describe the unredeemed human nature, that is to say which rest of the old man every believer until he receives his glorified body (#Ro 8:23). "In the flesh" here describes a person capable of acting only in the sphere of fallen humanity, an unredeemed person or regenerated (#Ro 8: 9). While the believer can manifest some of the actions of the flesh, it may never end up "in the flesh".

the sinful passions. The irresistible desire to have evil thoughts and do evil characterize one who is "in the flesh" (#EP 2: 3).

aroused by the law. The rebellious nature of the unbeliever is stimulated when restrictions are imposed; they grow to want to do exactly what the law forbids (see note on v 8 {==> "Ro 7: 8"};. #Ro cf. 1:32).

our members. See note on 6:13 {==> "Rom 6:13"}.

fruit for death. Evil passions at work in unbelievers lead to eternal death (see note on 5:12 {==> "Rom 5:12"}; cf. #Ga 6: 7-8).

6 But now we have been released from the law, having died to that wherein we were held; so that we serve in newness of spirit, and not in the letter that was old.

discharged from the law. We are not free to do what God's law forbids (#Ro 6: 1, #Ro 6:15; #Ro 8: 4; cf. #Ro 3:31), but we were freed from spiritual responsibilities and it includes sanctions (see note on v 4 {==> "Ro 7: 4"};. #Ga cf. 3:13). We died in Christ at the time of his death (see note on 6: 2 {==> "Ro 6: 2"}), the law with its condemnation and sanctions, has no authority over us ( #Ro 7 vv. 1-3).

serve. This is the verb form of the name "servant" (see note on 1: 1 {==> "Ro 1: 1"}), but there is a parallel here with the notion of slavery vis-à-vis of justice (cf. #Ro 6: 18-19, #Ro 6:22) which emphasizes that this service is not optional. Not only the believer is enabled to do what is right, but it will.

in newness of the Spirit. Or "newness of spirit", that is to say, a new mindset, produced by the Spirit and characterized by a new desire and ability to follow the law of God (see note 8: {4 ==> "Ro 8: 4"}).

the letter that has aged. The Civil Code written outside that produced qu'hostilité and conviction.

7 ¶ What shall we say then? Is the law sin? Far from there ! But I had not known sin, but by the law. For I had not known lust, except the law had said, Thou shalt not covet.

Is the law sin? Paul wanted to make sure that his readers would not enter (from vv. 4-6) that the law itself was bad (v. #Ro 7:12).

I have known sin. The law reveals God's standard. By comparing this standard, believers can easily identify sin, which is the inability to comply. Paul uses the personal pronoun "I" in the rest of HP, based on his personal experience to describe the condition of unredeemed man. (Vv #Ro. 7: 7-12). And that of the Christian (vv # Ro 7: 13-25).

Thou shalt not covet. Quote from Ex. 20: 17; # Of 5:21.

8 But sin, seizing the opportunity, wrought in me through the commandment all manner of coveting; For without the law sin was dead.

... opportunity through the commandment. The word "opportunity" describes a starting point or a base of operations for an expedition. Sin uses the specific requirements of the law as a basis for launching its evil work. Faced with the divine law, the rebellious nature of the sinner is the most attractive thing forbidden, not because it is attractive in itself, but because it provides an opportunity to impose his own will.

sin is death. It is not dead or non-existent (see notes 5: 12-13 {==> "Rom 5:12"}), but latent. By the time he met the law, sin becomes fully active and overwhelms the sinner.

9 For me, being without the law once I lived; but when the commandment came, sin revived, and I died.

without law. It is not an ignorance of the law or of a lack of vis-à-vis interest her (cf. #Ph 3: 6), but in a purely external and imperfect understanding of what what is.

when the commandment came. When Paul began to understand the true requirements of the moral law of God, before his conversion.

sin revived. Paul became aware of his true condition desperately wicked sinner (see # 1 Tim 1:15).

I died. He realized he was spiritually dead, that his religious credentials and his deeds were worthless (#Ph 3: 7-8).

10 And the commandment which leads to life, I found to my lead to death.

leads to life. Perfect obedience to the law could theoretically provide access to eternal life, and with it, the happiness and holiness. But no one except Christ has ever fully obeyed him and will do so (# 2Co 5:21).

11 For sin, seizing the opportunity, deceived me through the commandment, and I made him die.

sin ... deceived me. By bringing Paul to expect because life respected the law, then that he discovered, was death (v. #Ro 7:10) and convincing him that it was acceptable to God's eyes through his merit and his good works.

12 The law is holy, and the commandment holy and just and good.

The fact that the law reveals, stimulates and condemns sin, thereby causing the death of the sinner, does not mean it is bad (see verse #Ro. 7: 7). It reflects rather faithfully the holy character of God (cf. vv #Ro 7:14, 7:16 #Ro, #Ro 7:22; #PS. 19: 8-12), indicating the norm for believers to please him .

13 What is good has he been so for me a cause of death? Far from there ! But it is the sin, that it might appear sin by working death to me by that which is good; that through the commandment might become exceeding sinful in the highest degree.

... What is good become death? It is sin that is the cause of spiritual death, not the law, which is holy and good.

... sin becomes reprehensible. An awareness of the true nature of sin and its deadly character brings the sinner realize his need of salvation. God wanted the law precisely serve this purpose (#Ga 3: 19-22).

¶ 14 We know, indeed, that the law is spiritual; but I am carnal, sold under sin.

the law is spiritual. That is to say, it reflects the holy character of God.

carnal. Literally "flesh", that is to say earthbound, mortal and still unredeemed imprisoned in a body. Paul does not say that it is still "in the flesh" (see Note 7: 5 {==> "Ro 7: 5"}), but the flesh is in him.

sold under sin. Sin no longer controls the whole man (as is the case for an unbeliever, see #Ro 6: 6), but it holds captive its members or its carnal body (v #Ro 7:23; cf. v. #Ro 7:18). Sin contaminates and frustrates his inner desire to obey God's will.

7: 14-25 Some interpret this chronicle of Paul's inner conflict as a description of his life before his conversion. They point out that Paul describes himself as "sold under sin" (v. #Ro 7:14), as if nothing good dwelt in him (v. #Ro 7:18), and as a miserable trapped in a " body of death "(v. #Ro 7:24). These descriptions seem to contradict his portrait of the believer to c. #Ro 6 (cf. vv #Ro. 7: 2 #Ro 7: 6-7, 7:11 #Ro, #Ro 7: 17-18, 7:22 #Ro). Yet Paul speaks well of a believer: it wants to obey the law of God and hates his sin, he is humble (vv #Ro 7:15 #Ro 7:19, 7:21 #Ro.) recognizes that nothing good dwells in his nature (v. #Ro 7:18), he sees sin in him but not eye to eye with all that is in them (vv. #Ro 7:17, #Ro 7: 20-22), and it is Jesus Christ with his intelligence (v #Ro 7:25).. However, according to Paul, those attitudes will never affect them lost (cf. #Ro 1: 18-21, 1 #Ro: 32 # Ro 3: 10-20). The use of this in vv. #Ro 7: 14-25 also reinforces the idea that he describes his current life as a Christian. So it seems certain that the c. #Ro 7 describes a believer. However, even among those who accept this interpretation, there are still points of disagreement: some see him as a carnal Christian, others frustrated with his legalistic some minor attempts to please God by observing the Mosaic Law. But the personal pronoun "I" designates the Apostle Paul, a model in terms of health and spiritual maturity. Thus, vv. #Ro 7: 14-25, in a series of four lamentation (vv #Ro. 7: 14-17, #Ro 7: 18-20, #Ro 7: 21-23, #Ro 7: 24-25) describe all Christians even more spiritual and more mature - that when they evaluate honestly face the standard of justice of the law of God, realize how much they are distant.

15 For I do not know what I do: I will not do what I want, and I do what I hate.

I do not know. Or "I do not understand." Refers to knowledge that goes beyond the facts and that includes the idea of ​​an intimate relationship (cf. #Ga 4: 9). By extension, the word "knowledge" was sometimes used to express approval or acceptance (see # 1 Corinthians 8: 1-3). Paul was aware of commit acts he disapproved.

16 Now if I do what I do not, I consent unto the law is good.

... I recognize that the law is good. The new nature of Paul justify God's standard: the law, being perfectly just, was not responsible for his sin (v #Ro 7:12.). He now aspired to honor and faithfully enforce this law (v. #Ro 7:22).

17 And now it is no more I that do it, but sin that dwelleth in me.

it is no longer I who do it. The Greek word "more" implies a complete and permanent change. The new inner being of Paul (see note on 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}), the new me, even approved of the sin that resided in his flesh, as did his old nature (. v #Ro cf. 7:22; #Ga 2:20), but rather strongly disapproved. Many misinterpret Paul's comments and include it had rejected personal responsibility vis-à-vis its sin by adopting a form of Greek dualism (which later gave birth to Gnosticism, see the introduction to 1 John {= => "1 John 1: 1"}) who taught that the body is evil and the good spirit. Thus, his supporters were fishing with impunity by declaring not being accountable: their sins were entirely the product of their physical body, so that their minds remained unharmed and undefiled. But the apostle had already recognized his personal guilt (v #Ro 7:14;. # Cf. 1 Jn 1:10).

sin living in me. Sin does not come out of his inner being redeemed ("more me"), but its unredeemed human nature, his flesh "in me" (#Ga 5:17).

18 This is good, I know, does not dwell in me, that is to say, in my flesh I will, but not the power to do good.

What is good ... does not live in me. The flesh serves as a base camp from which sin operates in the Christian life. It is not inherently sinful (see note on 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}), but because of his fallen nature, it is still subject to sin and is completely contaminated.

my flesh. Part of a believer who remains unredeemed (see notes on 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}, 12 {==> "Rom 6:12"}; 7: 5 {==> "Ro 7: 5"}).

19 For I do not do the good I want, and I do the evil I do not want to.

20 And if I do what I do not want, it is no longer I who do it, but sin that dwelleth in me.

more I that do it, it is sin. See note on v. 17 {==> "Ro 7:17"}.

21 I find then a law that when I would do good, evil is present with me.

law. It is not about the law of God, but a spiritual principle inviolable.

22 For I delight in the law of God after the inward man:

I delight in the law of God. The new inner nature justified the believer no longer rubs sin, but happily accepts the law of God which is opposed to sin (#PS 1: 2; #PS 119: 14, #PS 119: 47, 119 #PS: 77, #PS 119: 105, 119 #PS: 140; cf. 2 Cor 4:16 #; #EP 3:16).

23 but I see in my members another law warring against the law of my mind, and bringing me into captivity to the law of sin which is in my members.

another law. A spiritual principle corresponding to that of v. 21. But the principle that Paul identifies with "the law of sin" is in the members of his body, that is to say its unredeemed and still sinful human nature (see note on 6: 6 = { => "Ro 6: 6"}), leading the war to his desire to obey God's law.

the law of my mind. Be equivalent to the new interior (# 2Co 5:17; see notes on 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}). Aspiring to obey the law of God (see notes on vv 21- 22 {==> "Rom 7:21"}). Paul does not say that his mind is intrinsically evil and spiritual body (see note on v. 17 {==> "Rom 7:17"}).

24 O wretched man that I am! Who will deliver me from this body of death? ...

Wretched man that I am! Frustrated and saddened, Paul weeps over his sin (cf. #PS 38:15; #PS 130: 1-5). A believer's perception of his sinfulness is directly proportional to his perception of God's holiness and perfection of His law.

deliver. This word means "tear danger" as the soldier who withdrew his wounded comrade from the battlefield. Paul longed to be released from his guilty flesh (cf. #Ro 8:23).

body of death. The unredeemed portion of the believer, which has its base camp in the body (see notes on 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}, 12 {==> "Rom 6:12"}; 7 5 {==> "Ro 7: 5"}). Tradition says that in ancient times, a tribe living near Tarsus tied the body of the victim to his murderer; the decomposition of the corpse slowly infecting the murderer and caused his death. This is perhaps the image that Paul had in mind.

25 Thanks be to God through Jesus Christ our Lord! ... So myself, with the mind I serve the law of God, and I am with the flesh the law of sin.

The first part of this verse. answers the question Paul just raised (v #Ro 7:24.) It is certain that Christ finally deliver when he returns (cf. #Ro 8:18, 8:23 #Ro; # 1 Corinthians 15: 52-53, # 1 Corinthians 15: 56-57; # 2Co 5: 4). The second part summarizes the struggle Paul (vv #Ro. 7: 14-24).

myself. The new nature acquired Paul (see note on 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}).

by the understanding. See note on v. 23 {==> "Rom 7:23"}.

flesh. See notes 6: 6 {==> "Ro 6: 6"}, 12 {==> "Rom 6:12"}; 7: 5 {==> "Ro 7: 5"}.

law of sin. See note on v. 23 {==> "Rom 7:23"}.

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