ROMAINS 07 : 1 à 25
10/03/2022 00:06JOUR 130 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
ÉPITRE DE PAUL AUX ROMAINS 7
ROMAINS 07 : 1 à 25 +
1 ¶ Ignorez-vous, frères, — car je parle à des gens qui connaissent la loi, — que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ?
connaissent la loi. Littéralement « connaissent loi ». Bien que Paul veuille inclure la loi écrite de Dieu, il ne se réfère pas à un code civil particulier, mais à un principe qui se vérifie dans toutes les lois: grecque, romaine, juive ou biblique.
son pouvoir. C’est-à-dire sa juridiction. Quelle que soit la gravité des fautes d’un criminel, une fois mort, il n’est plus soumis à aucune accusation ni punition.
7:1-8:4 Sachant que ses lecteurs surtout les Juifs - auraient de nombreuses questions sur le rapport existant entre la loi et leur foi en Christ, Paul se met à expliquer cette relation (il mentionne 27 fois la loi dans ce passage). En précisant ce qu’implique ne pas être sous la loi, mais sous la grâce (#Ro 6:14-15), Paul enseigne que:
1° la loi ne peut plus condamner un croyant (#Ro 7:1-6);
2° elle convainc les incroyants (et les croyants) de péché (#Ro 7:7-13);
3° elle ne peut pas délivrer un croyant du péché (#Ro 7:14-25);
4° les croyants qui marchent dans la puissance de l’Esprit peuvent obéir à la loi (#Ro 8:1-4).
2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.
7:2-3 Ces deux vv. ne contiennent pas une allégorie complexe, mais une simple analogie basée sur la législation relative au mariage; Paul l’utilise pour illustrer le point qu’il vient de développer sur la juridiction de la loi (v. #Ro 7:1). Ce passage n’enseigne pas que seule la mort de l’époux libérerait une chrétienne en vue d’un remariage. Il ne s’agit pas d’un enseignement sur le divorce ni sur le remariage. Christ et Paul ont tous deux abordé ces thèmes ailleurs (cf. #Mt 5:31-32 ; #Mt 19:3-12 ; #1Co 7:10-15).
3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre.
La loi qui régit les actions d’une épouse n’a plus autorité sur elle une fois que son mari est mort. Les veuves sont libres de se remarier, et Paul encourage même les jeunes à le faire pour autant que le futur conjoint soit un croyant (#1Co 7:39 ; #1Ti 5:14). Même celle qui a divorcé légitimement peut se remarier.
4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
De même. La conclusion ou l’application logique de l’exemple de Paul (vv. #Ro 7:1-3) suit.
par le corps de Christ. Car, en tant que substitut des pécheurs, il a subi la peine de mort que la loi exigeait.
mis à mort. La construction grecque de ce verbe souligne deux points importants:
1° cette mort est survenue à un moment précis, avec des résultats complets et définitifs;
2° quelqu’un d’autre dans ce cas Dieu lui-même - a décidé cette mort.
En réponse à la foi placée en son Fils, Dieu fait définitivement mourir le pécheur croyant à la condamnation et à la punition exigées par la loi (cf. #Ro 8:1).
apparteniez à un autre. Tout comme la veuve, dans l’analogie de Paul (vv. #Ro 7:2-3), a été libérée pour se remarier, le croyant a été libéré de sa relation hostile avec une loi qui le condamnait et peut par conséquent prendre un nouvel engagement, cette fois avec Christ (cf. #2Co 11:2 ; #Ep 5:24-27).
fruits. Une vie transformée qui se manifeste par de nouvelles attitudes (#Ga 5:22-23) et actions (#Jn 15:1-2 ; #Ph 1:11 ; cf. #2Co 5:21 ; #Ga 2:19-20 ; #Ep 2:10 }).
5 Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
chair. L’Écriture utilise ce terme sans connotation morale pour décrire l’être physique de l’homme (#Jn 1:14), et avec une connotation morale négative pour décrire la nature humaine non rachetée, c’est-à-dire ce qui reste du vieil homme en chaque croyant jusqu’à ce qu’il reçoive son corps glorifié (#Ro 8:23). « Dans la chair » décrit ici une personne capable d’agir uniquement dans la sphère de l’humanité déchue, une personne non rachetée ni régénérée (#Ro 8:9). Bien que le croyant puisse manifester certaines des actions de la chair, il ne peut jamais se retrouver « dans la chair ».
les passions des péchés. Les désirs irrésistibles d’avoir de mauvaises pensées et de commettre le mal caractérisent celui qui est « dans la chair » (#Ep 2:3).
provoquées par la loi. La nature rebelle de l’incroyant est stimulée lorsque des restrictions lui sont imposées; elles le poussent à vouloir faire justement ce que la loi interdit ; cf. #Ro 1:32).
fruits pour la mort. Les passions mauvaises à l’œuvre dans les incroyants entraînent la mort éternelle ; cf. #Ga 6:7-8).
6 Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.
dégagés de la loi. Nous ne sommes pas libres de faire ce que la loi de Dieu interdit (#Ro 6:1, #Ro 6:15 ; #Ro 8:4 ; cf. #Ro 3:31), mais nous avons été libérés des responsabilités spirituelles et des sanctions qu’elle comporte ; cf. #Ga 3:13). Puisque nous sommes morts en Christ au moment de sa mort, la loi, avec sa condamnation et ses sanctions, n’a plus autorité sur nous (vv. #Ro 7:1-3).
servons. C’est la forme verbale du nom « serviteur, mais il y a ici un parallèle avec la notion d’esclavage vis-à-vis de la justice (cf. #Ro 6:18-19, #Ro 6:22) qui souligne que ce service n’est pas facultatif. Non seulement le croyant est rendu capable de faire ce qui est juste, mais il le fera.
sous le régime nouveau de l’Esprit. Ou « en nouveauté d’esprit », c’est-à-dire un nouvel état d’esprit, produit par l’Esprit et caractérisé par un désir et une capacité nouveaux de respecter la loi de Dieu.
la lettre qui a vieilli. Le code civil écrit et extérieur qui ne produisait qu’hostilité et condamnation.
7 ¶ Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit: Tu ne convoiteras point.
La loi est-elle péché? Paul voulait s’assurer que ses lecteurs ne concluraient pas (à partir des vv. 4-6) que la loi en elle-même était mauvaise (cf. v. #Ro 7:12).
je n’ai connu le péché. La loi révèle la norme divine. En se comparant à cette norme, les croyants peuvent facilement identifier le péché, qui est l’incapacité de la respecter. Paul utilise le pronom personnel « je » dans le reste du ch., se basant sur son expérience personnelle pour décrire la condition de l’homme non racheté (vv. #Ro 7:7-12) et celle du chrétien (vv. #Ro 7:13-25).
Tu ne convoiteras point. Citation d’Ex. 20: 17; #De 5:21.
8 Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.
occasion … par le commandement. Le mot « occasion » décrit un point de départ ou une base d’opérations pour une expédition. Le péché se sert des exigences précises de la loi comme base de lancement de son œuvre mauvaise. Face à la loi divine, la nature rebelle du pécheur trouve la chose interdite plus attractive, non parce qu’elle est attractive en elle-même, mais parce qu’elle donne l’occasion d’imposer sa propre volonté.
le péché est mort. Il n’est pas sans vie ou inexistant, mais latent. Au moment où il rencontre la loi, le péché devient pleinement actif et accable le pécheur.
9 Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.
sans loi. Il ne s’agit pas d’une ignorance de la loi ni d’un manque d’intérêt vis-à-vis d’elle (cf. #Ph 3:6), mais d’une compréhension purement extérieure et imparfaite de ce qu’elle est.
quand le commandement vint. Lorsque Paul commença à comprendre les véritables exigences de la loi morale de Dieu, avant sa conversion.
le péché reprit vie. Paul prit conscience de sa véritable condition de pécheur désespérément mauvais (cf. #1Ti 1:15).
je mourus. Il réalisa qu’il était spirituellement mort, que ses références religieuses et ses hauts faits ne valaient rien (#Ph 3:7-8).
10 Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort.
conduit à la vie. L’obéissance parfaite à la loi pourrait théoriquement donner accès à la vie éternelle et, avec elle, au bonheur et à la sainteté. Mais personne, à l’exception de Christ, ne lui a jamais pleinement obéi et ne pourra le faire (#2Co 5:21).
11 Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.
le péché … me séduisit. En amenant Paul à s’attendre à la vie puisqu’il respectait la loi, alors que ce qu’il découvrit, c’était la mort (v. #Ro 7:10), et en le convainquant qu’il était acceptable aux yeux de Dieu grâce à son mérite et à ses bonnes œuvres.
12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
Le fait que la loi révèle, stimule et condamne le péché, provoquant ainsi la mort du pécheur, ne signifie pas qu’elle soit mauvaise (cf. v. #Ro 7:7). Elle reflète au contraire fidèlement le caractère saint de Dieu (cf. vv. #Ro 7:14, #Ro 7:16, #Ro 7:22 ; #Ps 19:8-12) et indique aux croyants la norme pour lui plaire.
13 Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.
Ce qui est bon … une cause de mort? C’est le péché qui est la cause de la mort spirituelle, et non la loi, qui est sainte et bonne.
péché … devienne condamnable. Une prise de conscience de la véritable nature du péché et de son caractère mortel amène le pécheur à réaliser son besoin du salut. Dieu voulait que la loi serve précisément ce but (#Ga 3:19-22).
14 ¶ Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
la loi est spirituelle. C’est-à-dire qu’elle reflète le caractère saint de Dieu.
charnel. Littéralement « de chair », c’est-à-dire lié à la terre, mortel et encore emprisonné dans un corps non racheté. Paul ne dit pas qu’il est encore « dans la chair », mais que la chair est en lui.
vendu au péché. Le péché ne contrôle plus l’homme entier (comme c’est le cas pour un incroyant, cf. #Ro 6:6), mais il retient captifs ses membres ou son corps charnel (v. #Ro 7:23 ; cf. v. #Ro 7:18). Le péché le contamine et frustre son désir intérieur d’obéir à la volonté de Dieu.
7:14-25 Certains interprètent cette chronique du conflit intérieur de Paul comme une description de sa vie avant sa conversion. Ils soulignent que Paul se décrit comme « vendu au péché » (v. #Ro 7:14), comme si rien de bon n’habitait en lui (v. #Ro 7:18), et comme un misérable piégé dans un « corps de mort » (v. #Ro 7:24). Ces descriptions semblent contredire son portrait du croyant au ch. #Ro 6 (cf. vv. #Ro 7:2, #Ro 7:6-7, #Ro 7:11, #Ro 7:17-18, #Ro 7:22). Pourtant, Paul parle bien d’un croyant: celui-ci désire obéir à la loi de Dieu et hait son péché (vv. #Ro 7:15, #Ro 7:19, #Ro 7:21), il est humble et reconnaît que rien de bon n’habite dans sa nature (v. #Ro 7:18), il voit le péché en lui, mais pas du même œil que tout ce qui s’y trouve (vv. #Ro 7:17, #Ro 7:20-22), et il sert Jésus-Christ avec son intelligence (v. #Ro 7:25). Or, selon Paul, ces attitudes ne concernent jamais les perdus (cf. #Ro 1:18-21, #Ro 1:32#Ro 3:10-20). L’emploi du présent aux vv. #Ro 7:14-25 renforce en outre l’idée qu’il décrit sa vie actuelle en tant que chrétien. Ainsi donc, il paraît certain que le ch. #Ro 7 décrit un croyant. Toutefois, même parmi ceux qui acceptent cette interprétation, il reste des points de désaccord: certains voient en lui un chrétien charnel, d’autres un légaliste frustré par ses tentatives un peu légères de plaire à Dieu en respectant la loi mosaïque. Mais le pronom personnel « je » désigne l’apôtre Paul, un modèle en termes de santé et de maturité spirituelles. Ainsi, les vv. #Ro 7:14-25, dans une suite de quatre lamentations (vv. #Ro 7:14-17, #Ro 7:18-20, #Ro 7:21-23, #Ro 7:24-25), décrivent tous les chrétiens même les plus spirituels et les plus mûrs - qui, lorsqu’ils s’évaluent honnêtement face à la norme de justice de la loi de Dieu, réalisent combien ils en sont éloignés.
15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
je ne sais pas. Ou « je ne comprends pas ». Renvoie à la connaissance qui va au-delà des faits et qui inclut l’idée d’une relation intime (cf. #Ga 4:9). Par extension, le mot « connaissance » était parfois utilisé pour exprimer l’approbation ou l’acceptation (cf. #1Co 8:1-3). Paul était conscient de commettre des actes qu’il désapprouvait.
16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
je reconnais … que la loi est bonne. La nouvelle nature de Paul justifiait la norme divine: la loi, étant parfaitement juste, n’était pas responsable de son péché (v. #Ro 7:12). Il aspirait désormais à honorer et à respecter fidèlement cette loi (v. #Ro 7:22).
17 Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.
ce n’est plus moi qui le fais. L’adverbe grec « plus » implique un changement complet et permanent. Le nouvel être intérieur de Paul, le nouveau moi, n’approuvait plus le péché qui résidait encore en sa chair, comme le faisait sa vieille nature (cf. v. #Ro 7:22 ; #Ga 2:20), mais le désapprouvait plutôt fermement. Plusieurs interprètent mal les commentaires de Paul et comprennent qu’il avait rejeté toute responsabilité personnelle vis-à-vis de son péché en adoptant une forme de dualisme grec (qui donna plus tard naissance au gnosticisme; voir à 1 Jean {==> "1Jn 1:1"}) qui enseignait que le corps est mauvais et l’esprit bon. Ainsi, ses partisans péchaient en toute impunité en déclarant n’être pas responsables: leurs péchés étaient entièrement le produit de leur corps physique, alors que leur esprit demeurait indemne et sans tache. Mais l’apôtre avait déjà reconnu sa culpabilité personnelle (v. #Ro 7:14 ; cf. #1Jn 1:10).
péché qui habite en moi. Le péché ne sort pas de son être intérieur racheté (« plus moi »), mais de sa nature humaine non rachetée, sa chair « en moi » (#Ga 5:17).
18 Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
Ce qui est bon … n’habite pas en moi. La chair sert de camp de base à partir duquel le péché opère dans la vie du chrétien. Elle n’est pas intrinsèquement coupable, mais compte tenu de sa nature déchue, elle est encore sujette à pécher et est complètement contaminée.
ma chair. La partie d’un croyant qui reste non rachetée.
19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.
20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.
21 Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
loi. Il n’est pas question ici de la loi de Dieu, mais d’un principe spirituel inviolable.
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ;
je prends plaisir à la loi de Dieu. La nouvelle nature intérieure justifiée du croyant ne côtoie plus le péché, mais accepte avec joie la loi de Dieu qui s’oppose au péché (#Ps 1:2 ; #Ps 119:14, #Ps 119:47, #Ps 119:77, #Ps 119:105, #Ps 119:140 ; cf. #2Co 4:16 ; #Ep 3:16).
23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.
une autre loi. Un principe spirituel correspondant à celui du v. 21. Mais ce principe, que Paul identifie à « la loi du péché », agit dans les membres de son corps, c’est-à-dire sa nature humaine non rachetée et encore coupable, menant la guerre à son désir d’obéir à la loi de Dieu.
la loi de mon entendement. Équivalant au nouvel être intérieur (#2Co 5:17 ; qui aspire à obéir à la loi de Dieu. Paul ne dit pas que son esprit est spirituel et son corps intrinsèquement mauvais.
24 Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? …
Misérable que je suis! Frustré et attristé, Paul pleure sur son péché (cf. #Ps 38:15 ; #Ps 130:1-5). La perception qu’a un croyant de son état de pécheur est directement proportionnelle à sa perception de la sainteté de Dieu et de la perfection de sa loi.
délivrera. Ce mot signifie « arracher au danger », comme le soldat qui retirait son camarade blessé du champ de bataille. Paul aspirait à être délivré de sa chair coupable (cf. #Ro 8:23).
corps de mort. La partie non rachetée du croyant, qui a son camp de base dans le corps. La tradition rapporte que, dans l’Antiquité, une tribu vivant près de Tarse attachait le corps de la victime à son meurtrier; la décomposition du cadavre infectait lentement l’assassin et provoquait sa mort. C’est peut-être l’image que Paul avait à l’esprit.
25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! … Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
La première partie de ce v. répond à la question que Paul vient de soulever (v. #Ro 7:24): il est certain que Christ le délivrera finalement lorsqu’il reviendra (cf. #Ro 8:18, #Ro 8:23 ; #1Co 15:52-53, #1Co 15:56-57 ; #2Co 5:4). La deuxième partie résume la lutte de Paul (vv. #Ro 7:14-24).
moi-même. La nouvelle nature rachetée de Paul
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