RUTH 3 : 1 à 18*** + RUTH 3 : 1 to 18 + NOTES TO JOHN MACARTHUR
26/06/2016 14:16RUTH 3 : 1 à 18*** +
1 ¶ Naomi, sa belle-mère, lui dit : Ma fille, je voudrais assurer ton repos, afin que tu fusses heureuse.
repos. Naomi se sentait responsable de procurer un mari et un foyer à Ruth (cf. #Ru 1:9).
3:1-18 Encouragée par l’expérience de sa belle-fille dans la propriété de Boaz, Naomi lui donna des instructions destinées à lui assurer un meilleur avenir. Ruth suivit minutieusement les directives de sa belle-mère pour demander à Boaz d’exercer son droit de rachat, ce à quoi l’Éternel l’avait préparé. Il ne restait qu’un seul obstacle potentiel: un parent plus proche que Boaz.
2 Et maintenant Boaz, avec les servantes duquel tu as été, n’est-il pas notre parent ? Voici, il doit vanner cette nuit les orges qui sont dans l’aire.
cette nuit. Le vannage (séparation du grain d’avec la bale par des coups de bâton) s’effectuait normalement en fin d’après-midi, moment où les vents de la Méditerranée se levaient. Le battage du grain se poursuivait jusqu’à la nuit tombée, et Boaz restait sur l’aire pour éviter les vols.
aire. On procédait au vannage sur un large espace de terre dur ou sur un rocher, du côté du village exposé aux vents (l’est).
3 Lave-toi et oins-toi, puis remets tes habits, et descends à l’aire. Tu ne te feras pas connaître à lui, jusqu’à ce qu’il ait achevé de manger et de boire.
3:3-4
Naomi recommanda à Ruth
1° de bien s’habiller et
2° de proposer le mariage à Boaz en s’appuyant sur une coutume du Proche-Orient ancien. Elle lui signalerait par ses avances son désir de l’épouser. Vu son âge et la générosité qui le caractérisait, celui-ci n’allait en effet pas entreprendre lui-même une telle démarche envers une femme d’une génération plus jeune que lui (#Ru 2:8).
4 Et quand il ira se coucher, observe le lieu où il se couche. Ensuite va, découvre ses pieds, et couche-toi. Il te dira lui-même ce que tu as à faire.
5 Elle lui répondit : Je ferai tout ce que tu as dit.
6 ¶ Elle descendit à l’aire, et fit tout ce qu’avait ordonné sa belle-mère.
7 Boaz mangea et but, et son cœur était joyeux. Il alla se coucher à l’extrémité d’un tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds, et se coucha.
était joyeux. Dans les mêmes termes hébreux qu’au v. 1 (« sois heureuse »), Boaz est décrit comme éprouvant un sentiment de bien-être dont l’explication la plus probable réside dans le fait que la récolte avait été bonne, contrairement aux années précédentes (cf. #Jug 18: 20 ; #1R 21: 7).
8 Au milieu de la nuit, cet homme eut une frayeur ; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds.
9 Il dit : Qui es-tu ? Elle répondit : Je suis Ruth, ta servante ; étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat.
étends ton aile sur ta servante. Ruth demanda à Boaz de l’épouser selon la coutume du lévirat (#De 25:5-10) en utilisant les termes de sa propre prière (#Ru 2:12).
10 Et il dit : Sois bénie de l’Éternel, ma fille ! Ce dernier trait témoigne encore plus en ta faveur que le premier, car tu n’as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches.
en ta faveur. Boaz loua la loyauté de Ruth envers Naomi, envers le Seigneur et envers lui-même.
recherché des jeunes gens. Ruth avait fourni plusieurs preuves de ses qualités morales:
1° elle ne s’était pas livrée à l’immoralité;
2° elle ne s’était pas remariée en dehors de la famille;
3° elle n’avait pas répugné à demander à un homme plus âgé et pieux d’exercer son droit de rachat.
11 Maintenant, ma fille, ne crains point ; je ferai pour toi tout ce que tu diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse.
vertueuse. Littéralement « de valeur ». À tous égards, Ruth personnifiait l’excellence (cf. #Pr 31:10). Le même langage avait été utilisé en parlant de Boaz (« et riche » signifie littéralement « de valeur » en #Ru 2:1), ce qui faisait d’eux un couple parfaitement assorti et présageait d’un mariage exemplaire.
12 Il est bien vrai que j’ai droit de rachat, mais il en existe un autre plus proche que moi.
un autre plus proche que moi. Boaz prouva sa droiture en acceptant de s’en remettre à la décision du parent plus proche d’Élimélec. Il s’agissait probablement de son frère aîné (cf. #Ru 4:3) ou de son cousin. L’exclamation des voisines à la naissance d’Obed « Un fils est né à Naomi! » (#Ru 4:17) - suggère des liens de parenté étroits entre Élimélec et Boaz.
13 Passe ici la nuit. Et demain, s’il veut user envers toi du droit de rachat, à la bonne heure, qu’il le fasse ; mais s’il ne lui plaît pas d’en user envers toi, j’en userai, moi, l’Éternel est vivant ! Reste couchée jusqu’au matin.
j’en userai. Boaz était tout disposé à accepter la proposition de Ruth dans le cas où le plus proche parent serait dans l’incapacité d’exercer son droit ou ne désirerait pas le faire.
l’Éternel est vivant! C’était le serment le plus solennel qu’un Israélite puisse prêter.
14 ¶ Elle resta couchée à ses pieds jusqu’au matin, et elle se leva avant qu’on pût se reconnaître l’un l’autre. Boaz dit : Qu’on ne sache pas qu’une femme est entrée dans l’aire.
couchée à ses pieds. Si l’on respecte le sens du texte, il n’y a aucune raison de voir là une quelconque immoralité. Boaz veilla même à éviter toute médisance.
15 Et il ajouta : Donne le manteau qui est sur toi, et tiens-le. Elle le tint, et il mesura six mesures d’orge, qu’il chargea sur elle. Puis il rentra dans la ville.
six mesures. On peut estimer que cela correspondait au double de ce qu’il lui avait donné précédemment, et en tout cas à un poids qu’elle pouvait porter.
16 Ruth revint auprès de sa belle-mère, et Naomi dit : Est-ce toi, ma fille ? Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle.
17 Elle dit : Il m’a donné ces six mesures d’orge, en disant : Tu ne retourneras pas à vide vers ta belle-mère.
18 Et Naomi dit : Sois tranquille, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment finira la chose, car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait terminé cette affaire aujourd’hui.
aujourd’hui. Naomi savait que Boaz était un homme intègre et qu’il s’attacherait à respecter sans tarder sa promesse. Elles devaient désormais attendre que l’Éternel agisse à travers lui.
RUTH 3 : 1 to 18 + NOTES TO JOHN MACARTHUR
1 ¶ Naomi, her stepmother, said: My daughter, I want to rest for thee, that thou wert happy.
rest. Naomi felt responsible to procure a husband and a home for Ruth (cf. #Ru 1: 9).
3: 1-18 Encouraged by the experience of his daughter-in property of Boaz, Naomi instructed him to ensure a better future. Ruth carefully followed the instructions of his stepmother to ask Boaz to exercise its redemption right, what the Lord had prepared. There was only one potential obstacle: a close relative Boaz.
2 Now Boaz, with whose maidens you were, is he not our relative? Behold, he winnowing barley tonight who are in the area.
tonight. Winnowing (separating grain from chaff by with a stick) is normally performed in the late afternoon, when the winds of the Mediterranean rose. Threshing grain continued until nightfall, and Boaz remained on the area to prevent theft.
area. We proceeded to the winnowing on a wide space of hard ground or on a rock, the village side exposed to the wind (is).
3 Wash thyself therefore, and anoint thee, and put thy raiment, and down to the floor. You shall not make yourself known to the man until he has finished eating and drinking.
3: 3-4
Naomi advised Ruth
1 dress well and
2. to propose marriage to Boaz based on a custom of the ancient Near East. It would signal to him by his advances his desire to marry her. Given his age and the generosity which characterized him, it would not in fact undertake not itself such a move towards a woman of a generation younger than him (#Ru 2: 8).
4 And when he goes to bed, mark the place where it sets. Then go, uncover his feet and lie down. He will tell you himself what you have to do.
5 She said, I'll do whatever you say.
6 ¶ And she went down to the floor, and did everything that had commanded his stepmother.
7 Boaz ate and drank, and his heart was merry. He went to bed at the end of the heap of grain. Ruth came softly, uncovered his feet, and lay down.
was joyful. In the same Hebrew words that v. 1 ( "be happy"), Boaz is described as experiencing a sense of well-being that the most likely explanation lies in the fact that the harvest had been good, unlike previous years (see #Jug 18: 20; # 1R 21: 7).
8 In the middle of the night, this man was afraid; he bent down, and behold, a woman lay at his feet.
9 And he said, Who art thou? She answered, I am Ruth, your maidservant; spread your wing over your maidservant, for you have right of redemption.
spread your wing over your maidservant. Ruth asked Boaz to marry him according to the custom of wife inheritance (# of 25: 5-10) using the terms of his own prayer (#Ru 2:12).
10 And he said, Blessed be the LORD, my daughter! This shewed more in your favor than the first, because you did not after young men, poor or rich.
in your favor. Boaz praised Ruth's loyalty to Naomi, to the Lord and to himself.
after young men. Ruth had provided more evidence of his moral qualities:
1 ° it was not delivered to immorality;
2 she had not remarried outside the family;
3 she was not reluctant to ask an older, godly man to exercise his right of redemption.
11 Now, my daughter, fear not; I will do for you all that you say; for all the city of my people knows that thou art a virtuous woman.
virtuous. Literally "value." All in all, Ruth personified excellence (cf. #Pr 31:10). The same language was used when speaking of Boaz ( "rich" literally means "value" in #Ru 2: 1), which made them a couple perfectly matched and presaged an exemplary marriage.
12 It is true that I redeem it, but there is another nearer than me.
another closer than me. Boaz showed his integrity by agreeing to defer to the decision of the nearest relative of Elimelech. It was probably his older brother (cf. #Ru 4: 3) or its cousin. The exclamation adjacent to the birth of Obed "A son is born to Naomi "(#Ru 4:17) - suggests a close relationship between Boaz and Elimelech.
13 pass the night here. And tomorrow, if he will shew thee the redemption right, at the right time, so be it; but if he does not like to use it against you, I shall use it, I the LORD liveth Lie down until the morning.
I shall use. Boaz was quite prepared to accept the proposal of Ruth if the nearest relative is unable to exercise his right or does not wish to do so.
the LORD liveth It was the most solemn oath that an Israelite could lend.
14 ¶ And she lay at his feet until morning, and she arose before one could recognize one another. He said, Let it not be known that a woman came into the floor.
lying at his feet. If we respect the meaning of the text, there is no reason to see this as any immorality. Boaz watched even avoid all slander.
15 And he said, Bring the mantle that is on you, and hold it. She held it, he measured six measures of barley, and laid it on her. Then he went into the city.
six measures. it can be estimated that was double what it had previously given, and in any case to a weight it could carry.
16 Ruth came to her mother-in-law, she said, Is it you, girl? Ruth told her all that the man had done for her.
17 She said, He gave me these six measures of barley, saying, Thou shalt not empty unto thy mother in law.
18 Then said she, Sit still, my daughter, until thou know how the matter will end, because this man does be in rest, he has performed this today.
today. Naomi knew that Boaz was a man of integrity and that he would work to comply forthwith with his promise. They now had to wait for the LORD, to work through it.
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