Sans la grâce de Dieu, qui peut demeurer debout ?
02/08/2020 00:01Sans la grâce de Dieu, qui peut demeurer debout ?
Tout dans ce monde nous pousse à oublier Dieu. Tout dans ce monde nous engage à vivre sans nous soucier de Lui. Nos propres coeurs même ne nous entraînent-ils pas bien souvent à nous éloigner du Seigneur ? Assurément, si nous sommes livrés à nous-mêmes, il n'est pas d'espoir de salut pour nous. Sans aide extérieure, comment résisterions-nous à toutes les sollicitations dont nous sommes si souvent les objets ? Sans doute, tôt ou tard, nous serions séduits.
Gardons-nous soigneusement de présumer de nos forces ! Ne nous y trompons pas, nous sommes engagés dans une bataille féroce. Quelqu'un est sceptique à ce sujet ? Quelqu'un estime le propos exagéré ? Alors, il n'y a qu'à ouvrir le Livre inspiré pour être convaincu du contraire. Les Écritures rapportent que le diable rôde comme un lion rugissant cherchant qui il pourra dévorer. Elles nous assurent que les convoitises charnelles font la guerre à l'âme ! En somme, l'ennemi est tant intérieur qu'extérieur !
Face à cette farouche adversité, que reste-t-il à faire ? Une chose, faisons nôtres ces paroles : "Je m'écrie : Loué soit l'Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis." Oui, le salut vient de l'Éternel. Soyons réalistes, si nous ne comptons pas sur Dieu pour être secourus, il est fort à craindre que nous ne tombions dans le désespoir le plus profond. Aussi, pour prévenir ce grand danger, plaçons notre confiance non dans la chair mais en Jésus-Christ notre Seigneur. Sans Lui, nous pouvons l'affirmer ouvertement, nous sommes perdus.
Apprenons-le, tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi. Le Fils de Dieu est venu et nous a délivré de la condamnation qui pesait sur nous. Pour cela, Il a payé le prix fort ! Rendons-nous compte, Il a donné Sa vie, Il a souffert la mort de la croix. Par conséquent, si nous croyons que le Sauveur s'est offert pour nous racheter de nos péchés, pourquoi ne pas croire aussi que Dieu est puissant pour nous préserver de toutes chutes ? C'est évident, Il est capable de nous donner la force de supporter toutes nos tentations et de nous en faire trouver l'issue.
Dorénavant, quand reviendra l'heure de l'épreuve et de la tentation, fixons nos regards vers Celui qui a vaincu. Sans conteste, par Sa grâce, Il nous rendra aussi vainqueurs ! C'est ici notre précieuse assurance ! Ne l'oublions jamais ! C'est ici, le cœur du message évangélique: l'assurance de la bonne volonté de Dieu envers les hommes (Luc 2.14). C'est ici, la grande conviction que les fidèles partagent autour d'eux. Bien que l'homme soit faillible, que sa nature soit mauvaise, leurs vies démontrent que tout est possible (Marc 10.27) au Dieu de l'impossible. Aussi, le regard ne s'attarde-t-il pas sur le pot de terre (2 Corinthiens 4.7), fragile et probablement plein de défauts, mais sur le fabuleux trésor qui a été déposé en lui. Le regard se remplit d'admiration devant l'oeuvre de la grâce de Dieu (1 Corinthiens 15.10). Le messager n'est qu'une lettre de Christ (2 Corinthiens 3.3), une invitation à contempler le grand Sauveur (Jean 6.40). Le messager s'efface entièrement au profit du message. Or, tout ceci ne tient que dans la mesure où l'homme croit, où la foi est vivante. Si elle fait défaut, il ne reste rien à contempler, seulement le méprisable vase de terre sans valeur.
Tout est question de foi (Jean 14.1), de confiance (Hébreux 3.6), de dépendance (Jean 15.4), vis-à-vis du grand Sauveur (Tite 2.13). Sans la foi, impossible d'être agréable à Dieu (Hébreux 11.6). Sans la foi, impossible d'être un homme, ou une femme, accompli en Christ. Sans la foi, absolument impossible d'influencer les siens pour le salut.
En définitive, la responsabilité du croyant est simple, mais si lourde : croire. Croire qu'en dépit des écueils de son cœur, la grâce de Dieu surabonde toujours (Romains 5.20). Croire qu'en dépit de ses chutes et de ses manquements, l'amour de Dieu ne varie jamais (Jacques 1.17). Croire que même s'il tombe, le bras du Seigneur n'est pas trop court pour le relever (Nombres 11.23). Simple ? Peut-être. Facile à mettre en pratique ? Sûrement pas ! Baisser les bras, se recroqueviller, se retirer, ne demande que peu d'effort. Persévérer, maintenir le témoignage de Christ coûte que coûte (Apocalypse 6.9), continuer de croire malgré tout, voilà qui est autrement plus exigeant ! Néanmoins, c'est ici la part de l'enfant de Dieu, et le plus grand des services qu'il puisse rendre aux siens.
Les besoins sont énormes mais la grâce du Seigneur Jésus suffit toujours (2 Corinthiens 12.9). Voici la glorieuse lumière du témoignage chrétien ! Cette lumière est celle qui doit briller de mille feux, et qui a vocation à éclairer tout homme venant au monde (Jean 1.9).
Montrons l'exemple, persévérons à marcher dans la vérité (Actes 2.42) et, sans aucun doute, nos bien-aimés nous rejoindront bientôt sur ce sentier béni.
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