SATAN ET LE CONTRÔLE DU MONDE

15/08/2022 00:55

SATAN ET LE CONTRÔLE DU MONDE

 

 

IL EST MAINTENANT LE PRINCE DE CE MONDE

JEAN 14 : 30 + Note de John Macarthur

  30 Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi ;

le prince du monde. Judas ne fut qu’un instrument du « prince » qui contrôle le système des ténèbres: Satan (#Jn 6:70 ; #Jn 13: 21, #Jn 13: 27).

Il n’a rien en moi. Hébraïsme qui indique que Satan n’avait aucune emprise sur Jésus; il ne pouvait exiger quoi que ce soit de lui, ni l’accuser du moindre péché. C’est la raison pour laquelle il ne put le retenir dans la mort. Christ allait triompher de lui et le détruire (#Hé 2:14). Sa mort ne signifiait en rien une victoire de Satan, mais au contraire l’accomplissement de la volonté de Dieu (v. #Jn 14: 31).

 

Autres notes

Le prince de ce monde (#Jn 12:31), Satan, s’apprêtait à venir sous la forme de Judas et des soldats. Ils se préparaient à arrêter Jésus. Mais tout en étant capable d’arrêter Jésus, Satan n’avait rien en Lui. Le diable « tient » les hommes par leurs péchés. Comme Jésus n’avait aucun péché, Satan n’avait aucun moyen d’exercer son emprise sur Lui. Certes, pendant trois jours.

 

Autres notes

La même description de Satan se trouve en 12.31. Elle est particulièrement significative ici, parce que Jésus est profondément conscient des forces puissantes déployées contre lui. Il affirme toutefois : Il n’a rien en moi, aucun point de contact. Au contraire, Jésus est entièrement soumis aux plans du Père. Son but était que le monde puisse connaître l’amour qu’il portait au Père. En quoi Jésus donne l’exemple de la méthode la plus efficace pour vaincre le démon.

 

SATAN EST PRINCE. SI TOUT VA MAL, BLAMEZ-LE.

JACQUES  3 : 15 - 16 + Note de John Macarthur

15  Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.

16  Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.

d’en haut. Une sagesse égocentrique qui se consumerait d’ambition personnelle ne peut venir de Dieu.

terrestre, charnelle, diabolique. Description de la sagesse humaine comme étant:

1° limitée à la terre;

2° déterminée par son caractère humain, faillible, un cœur non sanctifié, et un esprit non racheté;

3° engendrée par des forces sataniques (cf. #1Co 2:14 ; #2Co 11:14-15).

désordre. C’est la confusion qui suit l’instabilité et le chaos de la sagesse humaine;  #Ja 3:8).

toutes sortes de mauvaises actions. Littéralement « tout travail de qualité inférieure ». Cela renvoie à des choses qui ne sont pas forcément mauvaises en elles-mêmes, mais tout simplement inutiles.

 

Autres notes

De même que nous pouvons reconnaître la nature d’une source en goûtant son eau, nous pouvons mesurer la sagesse d’un homme en examinant son fruit. Le fruit de la sagesse céleste est la douceur, celui de la sagesse terrestre ou naturelle est la jalousie et la rivalité. La sagesse terrestre est démoniaque, inspirée par SATAN, le prince de ce monde (#Jn 16: 11).

 

Autres notes

Même dans le service chrétien, il est possible d’être amèrement jaloux des autres et de chercher une place importante pour soi. Il y a toujours un danger à placer à la tête de l’Église des hommes sages de la sagesse de ce monde. Nous devons sans cesse refuser aux principes de ce monde toute intervention dans nos affaires spirituelles. Jacques appelle cette fausse sagesse terrestre, charnelle et diabolique. Ces trois adjectifs sont énumérés dans une progression péjorative volontaire. Terrestre : la sagesse ne vient pas d’en haut, mais de cette terre. Charnelle : cette sagesse n’est pas le fruit de l’Esprit-Saint, mais de la nature inférieure de l’homme. Diabolique : elle inspire des actions qui ressemblent davantage aux comportements des démons qu’à ceux des hommes.

Autres notes

15 Cette sorte de sagesse n’est pas …  d’En Haut (cf. 1.5,17). Sa portée est terrestre, laïque ; sa nature n’est pas surnaturelle, elle ne porte pas les caractères de la régénération (cf. #1Co 2:14 ; #Jude 1:19) ; sa source et sa sphère sont celles du diable. Ces docteurs sont myopes, démentent leur propre expérience de la conversion et font le jeu de l’ennemi.

 

Autres notes

Quand Aatan en a l’ occasion, il détruit la liberté d’ adorer Christ en public. Mais il ne peut pas détruire votre amour pour Christ.

GARDEZ LA FOI !

SOYEZ FIDÈLE À CHRIST JUSQU`À LA MORT

ACTES 7 : 59 – 60 + Note de John Macarthur

59  Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit !

60  Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit.

lapidaient. C’était le châtiment prescrit par la loi pour les blasphémateurs (#Lé 24: 16); dans ce cas, cependant, il ne s’agissait pas d’une exécution formelle, mais plutôt d’un acte de violence de la foule.

ne leur impute pas ce péché. Comme Jésus avant lui (#Lu 23: 34), Etienne pria que Dieu pardonne à ses meurtriers.

il s’endormit. Un euphémisme habituel du N.T. pour parler de la mort des croyants (cf. #Jn 11:11-14 ; #1Co 11:30 ; #1Co 15: 20, #1Co 15: 51 ; #1Th 4:14 ; #1Th 5:10).

 

Autres notes

59 Même en mourant, Étienne suivit l’exemple de son Seigneur. Jésus avait prié pour ceux qui Le crucifiaient : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (#Lu 23: 34). De la même manière, Étienne priait : « Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! ». Même durant ses terribles souffrances, Étienne ne regarda pas ses persécuteurs ; il regarda à Dieu. Lorsque les problèmes nous assaillent, à qui regardons-nous ? Regardons-nous à nos ennemis, à nos ennuis ? Ou alors, comme Étienne, regardons-nous à Dieu ?

       Étienne fut le premier chrétien à mourir pour le nom de Christ ; il fut le premier martyr. Il est ainsi devenu un exemple de foi ferme et de persévérance pour d’innombrables croyants au cours des siècles. À notre tour, lorsque nous sommes confrontés à de gros problèmes ou à la persécution, imitons Étienne, levons nos yeux au ciel et contemplons Christ notre Sauveur. En Le voyant assis à la droite de Dieu, nous n’aurons plus peur. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (#Ro 8:31). Qui les condamnera ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort ; bien plus, Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu, et Il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l’amour de Christ ?

Autres notes

Rien n’est si réconfortant pour les saints au moment de leur mort, ou si encourageant pour eux au moment de la souffrance, que de voir Jésus à la droite de Dieu: béni soit Dieu, par la foi nous pouvons le voir là. Étienne a fait monter deux courtes prières alors qu’il allait mourir. Notre Seigneur Jésus est Dieu, celui que nous devons chercher, et en qui nous devons avoir confiance et nous réconforter nous-mêmes, dans la vie et dans la mort. Et si cela a été notre souci pendant notre vie, ce sera notre réconfort à l’heure de notre mort. Il y a ici une prière pour ses persécuteurs. Bien que leur péché soit très grand, s’ils voulaient le déposer sur leurs cœurs, Dieu ne devait pas leur en imputer la faute. Étienne est mort aussi rapidement que le font beaucoup d’hommes, mais les mots utilisés sont: il s’endormit ; il s’est appliqué lui-même à son œuvre qui le conduisait à la mort avec autant de sang-froid que s’il s’était endormi. Il se réveillera de nouveau au matin de la résurrection, pour être reçu dans la présence du Seigneur, où se trouve la plénitude de joie, et pour partager les plaisirs qui sont à sa droite, pour toujours.

Autres notes

60 Seigneur, ne leur tiens pas compte de ce péché. Dans une situation semblable, voyez par contraste la prière de Zacharie mourant (#2Ch 24: 22).

 

Autres notes

(#Ac 7:55-60) À cet instant, le dernier qu’Étienne devait passer sur la terre, le Seigneur voulut réjouir le cœur de son disciple en se faisant voir à lui par une extase, effet de la puissance du Saint-Esprit. Étienne vit Jésus, le Fils de l’homme, Jésus dans cette chair qui souffrit pour nos péchés, et en laquelle il habite le ciel jusqu’au rétablissement de toutes choses (#Ac 3:21) ; il le vit à la droite de Dieu, donc souverainement puissant, (la droite était le symbole de la force), et debout, (traduction exacte), comme pour l’inviter et l’accueillir. L’heureux martyr dit à haute voix ce qu’il contemplait. Mais ceux qui étaient là crièrent plus fort, afin de couvrir sa voix ; ils se bouchèrent les oreilles ; puis, se précipitant tous ensemble, ils l’entraînèrent tumultueusement hors de la ville, et, sans autres, le lapidèrent. Les témoins, aux termes de la loi (#De 17: 7), jetèrent les premiers cailloux, tandis qu’un jeune homme, nommé Saul ou plutôt Saül, disciple de Gamaliel, gardait leurs manteaux. Quant à Étienne, il eut le temps de prononcer cette belle et courte prière : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ;  » puis, continuant de regarder à Jésus (Notre Médiateur et notre Intercesseur auprès de Dieu), il se mit à genoux et, tandis que les pierres pleuvaient sur sa tête, il put encore crier à haute voix : « Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! » Ayant dit cela, il s’endormit.

Telle fut la mort du premier martyr. Ce mot signifie témoin, et vous venez de voir, en effet, comment Étienne rendit témoignage à Jésus-Christ jusqu’à son dernier soupir ; comment sa mort aussi rendit témoignage à la sincérité parfaite de sa foi et à la vérité de ses enseignements. « Il s’endormit ;  » car pour une âme ainsi préparée, la mort n’est pas autre chose qu’un doux repos dans le sein du Seigneur. Il s’endormit après avoir proclamé la gloire de Jésus, Fils de l’homme, et en l’invoquant comme son Sauveur et son Roi. Il s’endormit, le cœur plein d’amour et de compassion pour les malheureux qui le lapidaient ! Rien de plus semblable à la mort de Jésus que celle d’Étienne, par la simple raison que l’Esprit de Christ habitait en lui. Et quel contraste avec la terrible fin de celui qui fut quelque temps au nombre des apôtres, mais qui trahit son Maître ! C’est que Judas n’avait qu’une foi morte, et que celle d’Étienne était réelle et vivante par le Saint-Esprit. « Que je meure de la mort des justes et que ma fin soit semblable à la leur ! » (#No 23: 10)

Ce fut l’an 34 ou l’an 35, qu’eut lieu l’événement mémorable qui vient de nous occuper, quatre ou cinq ans après la mort de notre Seigneur. Peu de temps après, (en 37, selon Josèphe), Caïphe et Pilate se virent, l’un et l’autre, déposés de leur office par le pouvoir romain ; non sans doute pour les punir du mal qu’ils avaient fait à Jésus et à ses disciples, mais à cause de leurs malversations. Ce dut être pour l’Église de Jérusalem une occasion solennelle d’adorer les voies de la Providence. Ces deux hommes, qui étaient entrés la même année, l’un dans la souveraine sacrificature, l’autre dans le gouvernement de la Judée, tombèrent ensemble. Mais après la mort d’Étienne, la persécution allait s’étendre et devenir plus cruelle.

ÉSAÏE 9 : 7 + Note de John Macarthur

Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.

 

Prenez patience Jésus-Christ va revenir avec nous et son armée reprendre le contrôle du monde à la fin des 7 ans de tribulations.
 

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

—————

Précédent