SATAN VAINCU PAR LA MORT DE CHRIST
25/07/2022 00:48SATAN VAINCU PAR LA MORT DE CHRIST
1 Corinthiens 15 : 22-23
22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
23 mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement.
Note de John Macarthur
15: 22
tous … tous. La correspondance entre les deux « tous » n’est que partielle: ils s’appliquent tous deux à des descendants, mais ils n’ont pas la même portée. Le second terme ne désigne que les croyants (cf. #Ga 3:26, #Ga 3:29 ; #Ga 4:7 ; #Ac 20: 32 ; #Ep 3:6 ; #Tit 3:7) et ne constitue pas un argument en faveur de l’universalisme (la théorie qui suppose le salut de tous indépendamment de la foi). D’innombrables autres passages affirment l’existence d’un châtiment éternel des non-croyants (cf. #Mt 5:29 ; #Mt 10:28 ; #Mt 25:41-46 ; #Lu 16: 23 ; #2Th 1:9 ; #Ap 20: 15).
15: 23
en son rang. Christ a été le premier fruit de la moisson de la résurrection (vv. #1Co 15:20-23a). A cause de sa résurrection, « ceux qui appartiennent à Christ » ressusciteront et entreront dans la vie céleste en trois étapes, lors du retour de Christ (cf. #Mt 24: 36, #Mt 24: 42, #Mt 24: 44, #Mt 24: 50 ; #Mt 25: 13):
1° ceux qui sont venus à la foi qui sauve entre la Pentecôte et l’enlèvement seront rejoints par des saints encore vivants au moment de l’enlèvement, afin de rencontrer ensemble le Seigneur dans les airs et de monter au ciel (#1Th 4:16-17);
2° ceux qui croiront durant la grande tribulation seront, comme les saints de l’A.T., ressuscités pour régner avec Christ pendant le millénium (#Ap 20: 4 ; cf. #Da 12: 2 ; cf. #Esa 26:19-20);
3° ceux qui mourront à l’époque du millénium seront probablement instantanément transformés à leur mort et revêtiront leur corps et leur esprit éternels.
Les derniers à ressusciter seront les non-croyants: leur résurrection se produira à la fin du millénium, devant le grand trône blanc du jugement de Dieu, et sera suivie de l’enfer éternel (#Ap 21:8).
Autres notes
(#1Co 15:20-28) Christ s’est donc réveillé d’entre les morts. L’ayant établi, Paul le proclame comme une vérité positive. Il s’est réveillé pour être les prémices de ceux qui dorment, semblable aux premiers fruits d’un arbre, qui attestent que cet arbre donnera des fruits désormais, les fruits mêmes qu’on vient d’y cueillir. C’est par le moyen d’un homme, ajoute-t-il, que la mort est venue ; c’est aussi par le moyen d’un homme que vient la résurrection des morts. En Adam, tous les pécheurs moururent ; en Christ, de même, tous les croyants sont rendus à la vie. Dans cette résurrection, c’est lui naturellement qui marche en tête ; quand il reparaîtra, ceux qui lui appartiennent se relèveront à leur tour. Alors viendra la fin, quand le Christ, victorieux de tous ses ennemis, même de la mort, remettra le royaume à Dieu le Père. Ainsi, le règne du Médiateur (#1Ti 2:5) ne durera que jusqu’au moment où il aura mené à son terme l’œuvre de la rédemption des élus de Dieu, époque où Dieu sera toutes choses en tous, d’une manière qui nous est, pour le présent, inexplicable. La résurrection de Jésus fait partie intégrante de l’œuvre qu’il est venu accomplir pour le salut des âmes et pour la gloire de Dieu. Cette œuvre, en effet, consiste dans la réparation du péché d’Adam et de ses suites, comme la destruction de toute puissance qui s’élève contre Dieu suppose la résurrection des fidèles, et leur participation à la gloire du Seigneur.
Autres notes
La mort est venue par Adam, le premier homme. De même, la résurrection des corps, leur rédemption (#Ro 8:23), est acquise par Jésus-Christ. À cause du péché d’Adam, tous les hommes sont nés pécheurs et sont condamnés à mourir (#Ge 2:16-17; 3:6 ; #Ro 3:9-10). Grâce à la justice de Christ, tous ceux qui Lui appartiennent, les chrétiens, seront justifiés et recevront la vie éternelle (voir #Jn 11:25-26 ; #Ro 5:12,15-19 ; #1Co 15:45-49
Autres notes
#20-34 Tous ceux qui par la foi sont unis à Christ, sont assurés par sa résurrection de la leur également. De la même façon qu’au travers du péché du premier Adam tous les hommes sont devenus mortels, parce qu’ils ont tous reçu de lui la même nature coupable, au travers de la résurrection de Christ, tous ceux qui sont rendus participants de l’Esprit, et de la nature spirituelle, ressusciteront et vivront pour toujours. Il y aura un ordre dans la résurrection. Christ lui-même a été les prémices ; à sa venue son peuple racheté sera élevé avant les autres ; à la fin les méchants seront aussi enlevés. Puis viendra la fin de l’état présent des choses. Si nous voulons triompher lors de ce moment solennel et important, nous devons maintenant nous soumettre à sa règle, accepter son salut, et vivre à sa gloire. Alors nous serons réjouis dans l’achèvement de son entreprise, pour que Dieu puisse recevoir la gloire entière de notre salut, que nous puissions le servir pour toujours, et jouir de sa faveur. Que feront ceux qui sont baptisés pour les morts, si les morts ne ressuscitent absolument pas ? Peut-être que le baptême est utilisé ici comme une figure, pour les afflictions, les souffrances, et le martyre, comme #Matthieu 20:22,23. Qu’en est-il, ou qu’adviendra-t-il de ceux qui ont souffert de grandes et nombreuses blessures, et qui ont même perdu leurs vies pour cette doctrine de la résurrection, si les morts ne ressuscitent absolument pas ? Quelle que soit ce qu’en est la signification, il ne fait aucun doute que l’argument de l’apôtre a été compris par les Corinthiens. Et il est aussi clair pour nous que le christianisme serait une profession folle, s’il ne nous proposait aucun espoir pour au-delà notre vie, surtout dans des temps de péril, comme à ses premiers âges, et souvent depuis. Il est très légitime pour les chrétiens de s’accorder un avantage par leur fidélité à Dieu ; et de recueillir le fruit de la sainteté, pour que leur fin puisse être la vie éternelle. Mais nous ne devons pas vivre comme des bêtes, puisque nous ne mourons pas comme elles. Cela ne peut être qu’une ignorance envers Dieu que d’être conduit à refuser de croire à la résurrection et à la vie future. Ceux qui possèdent un Dieu et une providence, et observent combien les choses sont inégales dans la vie présente, comment fréquemment les hommes les mieux considérés sont les pires, ils ne peuvent pas douter d’un état futur, où chaque chose sera remise à sa place. Ne nous joignons pas avec les hommes impies ; mais mettons en garde ceux qui sont autour de nous, spécialement enfants et jeunes personnes, de les fuir comme la peste. Réveillons-nous à la justice, et pas au péché.
Autres notes
Adam et Christ sont présentés comme des chefs de file. Leurs actions vont compter pour les autres. Tous ceux qui leur sont liés sont affectés par leurs actions. Tous ceux qui descendent d’Adam meurent ; de même, tous revivront en Christ. On a parfois voulu voir dans ce verset la doctrine du salut universel en prétendant que ceux qui meurent en Adam sont aussi ceux qui revivront en Christ, et qui seront finalement sauvés. Ce n’est pas ce qu’enseigne ce verset. Les mots-clés sont en Adam et en Christ. Tous ceux qui sont en Adam meurent ; tous ceux qui sont en Christ, c.-à-d. ceux qui croient au Seigneur Jésus-Christ, revivront ; ils ressusciteront d’entre les morts pour être éternellement avec Christ. Le v. 23 précise que seuls ceux qui seront à Christ lors de son avènement revivront en Christ. Les ennemis du Seigneur ne seront pas de leur nombre puisque, comme l’affirme le v. 25, ils seront mis sous ses pieds — ce qui, a fait remarquer quelqu’un, est une curieuse expression pour parler du ciel.
Là, nous sommes en présence des groupes ou des classes de personnes qui ont part à la première résurrection. Il y a d’abord Christ, présenté comme les prémices. Les prémices étaient les premières gerbes ou les premiers fruits cueillis juste avant que ne commence la moisson ou la récolte. Ils étaient l’acompte, la garantie, l’avant-goût de ce qui allait suivre. Ici, l’expression ne veut pas dire que Christ a été le premier à ressusciter. D’autres personnes ont été ressuscitées avant lui, déjà dans l’A.T., puis dans le N.T. qui raconte la résurrection de Lazare, du fils de la veuve, et de la fille de Jaïrus. Mais celle de Christ fut différente, car si toutes les personnes ressuscitées avant lui sont de nouveau mortes, lui, une fois ressuscité, n’a plus connu la mort. Il est revenu d’entre les morts pour vivre éternellement et avec puissance. Il est sorti du tombeau avec un corps glorifié.
Puis auront part à la première résurrection ceux qui appartiendront à Christ lors de son avènement. Ce sont ceux qui ressusciteront lors de l’enlèvement, et ceux qui auront été mis à mort pendant la tribulation et qui reviendront à la vie à la fin de cette période difficile, au moment où Christ viendra pour régner. De même qu’il y a des étapes dans la venue de Christ, il y en aura dans la résurrection de ses saints. La première résurrection ne concerne pas tous ceux qui seront morts, mais uniquement ceux qui seront morts dans la foi en Christ.
Certains enseignent que seuls ceux qui auront été fidèles au Seigneur ou qui auront vaincu seront ressuscités à ce moment-là, mais l’Écriture réfute clairement cette conception : tous ceux qui appartiennent à Christ ressusciteront lors de son avènement.
Autres notes
C’est en Adam, en tant que représentant l’homme, tête de l’ensemble, que tous meurent ; c’est en Christ, en tant qu’Homme véritable, que tous les chrétiens ressuscitent (cf. #Ro 5:18 s. ; voir plus loin aux versets 45-49). (Notez que Paul traite Adam comme un personnage historique ; cf. #Ro 5:12.) La mort physique et spirituelle est entrée dans le monde par le péché d’Adam (#Ge 2:17). Tous les hommes, comme membres de la race humaine, héritent du penchant à pécher, et, par là, du châtiment du péché, la mort. Le second tous du verset 22 est limité par le verset 23 à ceux qui appartiennent à Christ (cf. #1Th 4:16) ; une résurrection universelle (comprenant celle des incroyants) n’est pas envisagée ici (cf. #Da 12:2). Revivront en Christ ne suggère pas simplement une résurrection physique mais, une vie spirituelle abondante (cf. #Jn 10:10).
Chacun en son rang : métaphore militaire. La résurrection a commencé, elle n’a pas été terminée quand Christ est ressuscité (cf. #2Ti 2:18) ; celle des croyants suivra (cf. versets 51-53 ; #1Th 4:15 s.). Lors de son avènement : le grec parousia (employé de façon courante dans les papyrus pour parler d’une visite royale) était utilisé par les chrétiens comme terme technique pour désigner le retour du Seigneur.
1 Jean 3 : 8
8 Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.
NOTE DE JOHN MACARTHUR
pratique le péché. C’est-à-dire pratique le péché de manière habituelle.
du diable. Révèle la source de la manière d’agir des faux docteurs. Le mot « diable » signifie « accusateur » ou « calomniateur ». Non content de s’opposer à Dieu et à son plan, Satan (l’adversaire) est aussi l’instigateur du péché et de la rébellion contre le Seigneur et contre sa loi (v. #1Jn 3:4). Par conséquent, tous ceux qui ne sont pas sauvés sont sous l’influence diabolique de Satan. Leur mode de vie marqué par le péché ne fait que refléter l’emprise de Satan sur eux. C’est du point de vue des actes que Jean marque le contraste entre les enfants de Dieu et les enfants de Satan: ceux qui sont véritablement nés de nouveau vivent une vie de justice, alors que les enfants de Satan pratiquent le péché.
dès le commencement. Puisque Satan avait été créé parfait à l’origine et ne s’est rebellé contre Dieu que plus tard (#Esa 14:12-14 ; #Ez 28:12-17), Jean fait probablement allusion au moment même de cette rébellion, début de sa sinistre carrière. Puisque le diable est entièrement marqué par le péché, quiconque pratique le péché doit venir de lui (cf. #Jn 8:44).
afin de détruire. La troisième raison pour laquelle les chrétiens ne peuvent pratiquer le péché, c’est que Christ est venu pour détruire l’œuvre de Satan, le maître du péché. Le diable agit toujours, mais il a été vaincu, et en Christ nous pouvons échapper à sa tyrannie. Le jour viendra où toutes les œuvres de Satan dans l’univers prendront fin et où lui-même sera envoyé en enfer pour l’éternité (#Ap 20: 10).
les œuvres du diable. L’expression couvre toute une série d’activités du diable: péché, rébellion, tentation, gouvernement du monde, persécutions et accusations contre les saints, présence de faux docteurs, puissance de la mort (cf. #Lu 8:12 ; #Jn 8:44 ; #Ac 5:3 ; #1Co 7:5 ; #2Co 4:4 ; #Ep 6:11-12 ; #1Th 2:18 ; #Hé 2:14 ; #Ap 12:10).
Hébreux 2 : 14-15
14 ¶ Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable,
15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.
Note de John Macarthur
participent … également participé. En grec, le premier « participer » suggère la communion ou l’association. Le second exprime l’acte d’endosser quelque chose qui n’a rien de commun avec votre propre nature. Par nature, le Fils de Dieu n’était pas de « sang » et de « chair », mais il a pris sur lui cette nature dans le but d’apporter la rédemption à l’humanité.
la mort … la puissance de la mort. C’est l’objectif suprême de l’incarnation: Jésus est venu sur la terre dans l’intention expresse de mourir. Il est parvenu à vaincre la mort par sa résurrection (#Jn 14: 19), et par cette victoire, il a réduit Satan à l’impuissance dans ses efforts contre ceux qui sont sauvés. L’utilisation par Satan de la puissance de la mort est soumise à la volonté de Dieu (cf. #Job 2:6).
crainte de la mort. Pour le croyant, « la mort a été engloutie dans la victoire » (#1Co 15: 54). L’œuvre de Christ a mis fin à la peur de la mort et à l’esclavage spirituel qu’elle exerçait sur les hommes.
L`immortalité pour nous en Christ
2 Timothée 1 : 19 - 10
9 qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels,
10 et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile.
NOTE DE JOHN MACARTHUR
une sainte vocation. Comme toujours dans les épîtres du N.T., il ne s’agit pas de l’appel adressé à tous les pécheurs pour qu’ils croient à l’Évangile et soient sauvés (comme dans #Mt 22: 14). L’appel au salut que Dieu adresse aux élus est efficace. Le fruit de cette vocation est la sainteté, imputée (justification) et progressive (sanctification), qui sera pleinement achevée lors de la glorification.
non … nos œuvres, mais … la grâce. C’est la vérité centrale de l’Évangile: le salut s’obtient par grâce, par le moyen de la foi, indépendamment des œuvres. L’œuvre de fortification du croyant par Dieu se fonde aussi sur la grâce (cf. #Ph 1:6 ; #Jude 24-25).
son propre dessein. C’est-à-dire le plan souverain d’élection de Dieu en Jésus-Christ. Par le sacrifice de Christ, le plan de salut de Dieu est devenu possible, car Christ lui-même a été la victime expiatoire pour les péchés du peuple de Dieu.
avant les temps éternels. On trouve la même expression grecque en #Tit 1:2. Le destin des élus de Dieu a été déterminé et scellé de toute éternité (#Jn 17: 24 ; cf. #Ep 1:4-5 ; #Ph 1:29 ; #1Pi 1:2).
venue. « Épiphanie » est la transcription française de ce mot grec Il renvoie le plus souvent à la seconde venue de Christ (#2Ti 4:18 ; #1Ti 6:14 ; #Tit 2:13), mais il est ici question de sa première venue.
a réduit la mort à l’impuissance et a mis en évidence … l’immortalité. « Réduire à l’impuissance » signifie « rendre inopérant ». La mort physique n’a pas disparu mais, pour les chrétiens, elle ne représente plus une menace ni une ennemie (#1Co 15:54-55 ; #Hé 2:14). Dieu a choisi d’attendre l’incarnation et la proclamation de l’Évangile pour faire connaître pleinement la vérité relative à l’immortalité et à la vie éternelle. Les croyants de l’A.T. n’en avaient qu’une compréhension partielle (cf. #Job 19: 26).
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