Secourir.

Secourir. Dans #1Co 12:28, l’apôtre parle de ceux qui ont le don de « secourir » ou d’aider. Le nom antilêmpsis (ou antilêpsis selon d’autres manuscrits) a le sens d’aider, de secourir, d’apporter un renfort (militaire #/APCJ 2Ma 8:19). Primitivement, le verbe signifiait : prendre en mains, s’approprier. Dans la Septante, on le trouve souvent dans le sens de saisir, établir fermement (#Esa 26:3) ou entrer en alliance avec (#Mi 6:6), partager une tâche avec quelqu’un, l’aider dans son travail (#Ex 18:22 ; #No 11:17). Dans le Nouveau Testament, le sens d’aider prédomine : travailler au sein de la communauté pour servir les autres (#Ac 6:1 et suivants), pour soulager les faibles (#Ac 20:35 ; #1Th 5:14), en s’attachant à faire du bien aux frères (#1Ti 6:2). Le nom dérive du verbe antilambanomai qui signifiait : venir au secours ou prendre le fardeau de quelqu’un. Il est utilisé dans ce sens dans #Ac 20:35 et #Ro 8:26. 

 

      Dans la Koïné, le mot antilêmpsis était aussi utilisé dans le langage commercial pour ceux qui géraient l’argent et qui veillaient à ce que les contrats soient respectés. Ainsi ce don peut se rapporter au trésorier de l’Église ou aux frères qui s’occupent de l’aspect juridique et administratif de la communauté. 

 

      Au-delà des responsabilités financières et administratives, le don d’aide peut être étendu à tous les domaines qui concernent la vie matérielle de l’homme : manger, se vêtir, se loger, rester en bonne santé, travailler …  Le Seigneur souligne l’importance de cette manifestation concrète de son intérêt pour le prochain : donner à manger et à boire, recueillir les étrangers, vêtir ceux qui sont dénudés, visiter les malades et les prisonniers (#Mt 25:35-40 ; cf. #Lu 14:13 ; #2Ti 1:16 ; #Ja 1:27). Luc mentionne dans ce sens l’exemple de Tabitha qui mettait au service de l’Église ses dons de couturière (#Ac 9:36). 

 

      Le don se distingue du simple service que l’on attend de tous par l’efficacité de l’opération, par la joie avec laquelle elle est faite et surtout par les fruits spirituels qu’elle porte : réconfort, encouragement de ceux auxquels l’aide est apportée, actions de grâces envers Celui qui a inspiré ce secours (#2Co 9:12-14). 

 

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