Séir ; Séhir

Séir (SEGOND, SYNODALE, Français Courant, JÉRUSALEM, T.O.B.) ; Séhir (DARBY) : velu, ébouriffé ; ici : broussailleux. 

 

1. Nom d’un pays et de ses habitants. Séir était la chaîne de montagnes qui prit le nom d’Édom (#Ge 36:21 ; #No 24:18 ; #Ez 35:15), contrée habitée au temps d’Abraham, par les Horiens (Horites, #Ge 14:6). Dans #Ez 25:8, Séir désigne une peuplade. Ésaü s’établit sur la montagne de Séir (#Ge 32:4) ; ses descendants dépossédèrent les Horiens (#De 2:12 ; #Jos 24:4). Des Amalécites se réfugièrent dans ces montagnes, mais furent finalement exterminés par les Siméonites (#1Ch 4:42,43). Y aurait-il un parallèle entre Séir (signifiant « velu »), le pays d’Ésaü, et le fait qu Ésaü fut un homme velu ? (#Ge 27:11). Dans ce cas, dans #Ge 36:20, le Séir serait l’Édom de #Ge 36:9. Voir Édom ; Ésaü.

2. Arête rocheuse à la limite de Juda, à l’est de Qiryath-Yearim (#Jos 15:10) ; on l’identifie généralement au rocher où se trouve le village de Saris, au sud-ouest de Qiryath-Yearim.

 

 

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