NOTICE SUR LE RÉVÉREND CHARLES-HADDON SPURGEON 9 de 23 Ses rapports avec le clergé de Londre rts avec le clergé de Londres

NOTICE SUR LE RÉVÉREND CHARLES-HADDON SPURGEON  9 de 23

Ses rapports avec le clergé de Londre 

 

Les ministres dissidents de la capitale étaient, au début, assez peu sympathiques en général au jeune Spurgeon. Ce dernier resta un an environ sans pouvoir nouer des relations bien cordiales avec ses collègues. Les uns le trouvaient antinomien ; les autres blâmaient sa doctrine ; d’autres critiquaient la familiarité de son langage. On l’accusait d’être parfois vulgaire, parfois cassant. Mais, à mesure que sa réputation et son talent devenaient notoires, on dut revenir de bien des jugements. Tel qui, dans le principe, l’avait amèrement critiqué ou tourné en ridicule, aujourd’hui désire que ses paroles soient oubliées, et tel qui lui prédisait un fiasco complet à Londres, réprouve fortement quiconque lui rappelle cette prédiction. Tous, en ce moment encore, n’ont pas abandonné leurs préventions ; il en est qui ne lui pardonneront pas volontiers sa grande renommée ; mais leur voix est noyée dans l’universel témoignage de reconnaissance et de sympathie des masses évangélisées, et comme écrasée sous le témoignage plus éloquent encore des fruits que sa prédication a produits.