Smyrne : myrrhe
11/02/2015 10:30
Smyrne (SEGOND, Français Courant, JÉRUSALEM, T.O.B.) : myrrhe. Cette ville, datant de la plus haute antiquité, s’élevait sur la côte occidentale de l’Asie Mineure. Les Grecs d’Éolie s’en emparèrent. Les Ioniens finirent par admettre Smyrne dans leur confédération. Vers 580 avant Jésus-Christ, Allyate, roi de Lydie, la détruisit. La ville fut en ruines durant environ 200 ans. Alexandre le Grand traça le plan de reconstruction, qu’exécutèrent ses successeurs immédiats sur un autre emplacement. La nouvelle Smyrne devint une grande cité commerciale, dont l’importance se maintint à l’époque romaine. La ville devint une partie de la province d’Asie, que les Romains annexèrent en 133 avant Jésus-Christ, et organisèrent de 129 à 126.
L’Église de Smyrne est la seconde des 7 Églises d’Asie Mineure, auxquelles l’apôtre Jean s’adresse dans l’Apocalypse. Il ne lui reproche rien, mais l’exhorte à demeurer ferme durant la persécution (#Ap 1:11; 2:8-11). Polycarpe, évêque de Smyrne, fut placé sur un bûcher et tué d’un coup d’épée, près du stade, probablement en 169. En 178 après Jésus-Christ, un tremblement de terre détruisit la ville, qui fut rapidement reconstruite. Située au bord d’un golfe magnifique, sur une grande voie de communication, Smyrne convenait particulièrement bien au commerce. Appelé aujourd’hui Izmir, il est l’un des grands ports de la Turquie (750 000 habitants).
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