Souliers. Sandales.
14/01/2015 09:25
Souliers. Sandales. Chaussures. Les chaussures des Hébreux étaient en général des sandales de cuir, que l’on attachait par des courroies, voir Habillement. On enlevait ses sandales avant d’entrer dans une salle de réception et avant de participer à un repas (cf. #Lu 7:38). Dans les maisons bien tenues, un domestique dénouait les courroies et libérait l’invité de ses chausssures (cf. #Mr 1:7). On se déchaussait avant de fouler un lieu saint (#Ex 3:5 ; #Jos 5:15). Les chaussures manquent à la description des costumes sacerdotaux, ce qui permet de supposer que les sacrificateurs s’acquittaient nu-pieds de leurs fonctions dans le sanctuaire. La privation de sandales et de tout vêtement superflu marquait le triste état du prisonnier (#Esa 20:2). C’était le signe ordinaire de l’affliction (#2S 15:30). Porter des chaussures et un turban dans un jour de deuil, était une manière de dissimuler son chagrin (#Ez 24:17,23). Primitivement en Israël, pour montrer que l’on avait conclu un rachat ou un marché, on retirait sa sandale, que l’on donnait à l’acquéreur, geste symbolisant la transmission du droit de propriété (#Ru 4:7,8). Mais si un homme refusait d’épouser la veuve de son frère, celle-ci enlevait sa sandale et lui crachait au visage (#De 25:9,10). Jeter son soulier sur un lieu signifie en prendre possession, ou peut-être faire le geste du maître, lançant ses chaussures à l’esclave chargé de les porter ou de les nettoyer (#Ps 60:10). Les soldats assyriens avaient des chaussures montantes que les habitants de Juda n’utilisaient pas (#Esa 9:4).
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