Suaire
18/12/2014 08:48
Suaire. Le terme de suaire a été popularisé par les média qui ont rendu compte des travaux, des recherches et des spéculations sur le suaire de Turin. Cette relique, un morceau de tissu de lin de 4,34 m de long et de 1,09 m de large, a pris plus d’importance encore depuis qu’un certain Secondo Pia l’a photographiée pour la première fois en 1898. Sur le négatif, les traits du corps et de la figure d’un homme allongé, probablement mis à mort par crucifixion, sont très clairement apparus.
Le suaire de Turin (que certains ont pris pour le linceul de Jésus) a une longue histoire pleine de péripéties racontées par Alan Millard dans Trésors des temps évangéliques, éditions Sator, 1990. Il est à présent certain que le suaire ne date pas de l’époque du Christ. En effet, en 1988, quelques centimètres carrés de tissu ont été soumis, dans trois laboratoires différents, au test de la datation au carbone 14. Les trois tests font remonter le suaire au 13e ou 14e siècle de notre ère.
Cependant, une certaine mystique règne encore au sujet de ce suaire, notamment concernant la manière dont cette image a été réalisée (méthode de travail ; peinture employée). L’hypothèse la plus réaliste postule que l’auteur du suaire a travaillé comme ceux qui ont « copié » de vieux bronzes en bas-reliefs en crayonnant vigoureusement sur un papier placé dessus. Ici l’artiste se serait servi d’un tissu placé sur un bas-relief du Christ en bois et il aurait frotté sur le tissu avec de la peinture ou du sang.
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