Toutes choses concourent.
30/10/2017 03:38Toutes choses concourent...
UN MESSAGE D'AMOUR
La bonne réponse à la question du jour était "dans une fosse" (Genèse 37:22 "Puis Ruben leur dit: Ne répandez point le sang; jetez-le dans cette fosse, qui est au désert, et ne mettez point la main sur lui. C'était pour le délivrer de leurs mains, pour le rendre à son père.")!
La marche du fidèle est un long fleuve tranquille. Vraiment? Le témoignage de Joseph contredit tout à fait cette assertion. Il fut jalousé par ses frères (Genèse 37.11), jeté dans une fosse (Genèse 37.22), vendu comme esclave (Genèse 37.28) et exilé bien loin des siens (Genèse 45.4). Comme si cela était peu de chose, il fut encore jeté en prison (Genèse 39.20) pour un crime qu'il n'a pas commis. Est-ce à dire que son Dieu l'avait abandonné? Nullement! Est-ce à dire que Joseph avait mal agi ou commis un grave péché pour être ainsi traité? Absolument pas! L'amour de Dieu (1 Jean 4.8) pour son serviteur n'a pas varié, pas plus que Ses compassions ne se sont taries (Lamentations 3.22).
Seulement, Dieu avait des projets qui dépassaient la vie de Joseph. Par lui, Dieu avait projeté de sauver Israël de la grande famine (Genèse 50.19-20). Toutes les circonstances de la vie du patriarche l'ont amené à l'accomplissement du plan de Dieu. Ce que les frères de Joseph pensaient en mal, Dieu l'a pensé en bien (Genèse 50.20). Il devait être là, établi sur le pays d'Egypte (Genèse 41.41), dans les bonnes grâces du Pharaon (Genèse 41.40), pour délivrer les siens et leur conserver la vie. Bien sûr, ceci ne s'est pas fait sans heurt ni douleur, le chemin fut étroit (Matthieu 7.14). Toutefois, ces épreuves n'ont pas été vaines. Elles ont été l'occasion d'une grande délivrance, d'une grande bénédiction, pour le peuple de Dieu! Oui, l'histoire de Joseph prouve avec éclat, si besoin était, que toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein (Romains 8.28).
A présent, s'il est vrai que Joseph a souffert durant sa vie, que dire alors des souffrances endurées par le Christ? Le Fils de Dieu (Marc 1.1), objet de l'Amour du Père (Matthieu 12.18), a obéi souffrant même jusqu'à la mort de la croix (Philippiens 2.8). Pleinement soumis à Son Père (1 Corinthiens 15.28), Il a achevé l'Oeuvre (Jean 17.4). Rien ne L'a fait reculer, aucune menace n'a pu Le détourner de Sa mission, de Sa détermination à accomplir la volonté de Dieu (Jean 4.34). Evidemment, on aurait pu imaginer meilleur traitement pour un Monarque d'une si grande dignité. On aurait pu L'imaginer vivant dans les délices, dans le faste et l'opulence. Toutefois, rien de tout cela. Le Christ fut un homme de douleurs et de souffrances (Esaïe 53.3), abandonné et délaissé de tous. Néanmoins, Il a sauvé Son peuple de leur péchés (Matthieu 1.21). Nombreux sont ceux qui, aujourd'hui encore, jouissent du travail de son âme (Esaïe 53.11), de l'obéissance qu'Il a manifesté (Luc 22.42).
Qu'en conclure? Les circonstances de la vie chrétienne ne sont pas nécessairement toujours bonnes. Les épreuves semblent parfois insurmontables et incompréhensibles. Pourtant, le fait est que les difficultés, les épreuves, et les douleurs de toutes sortes, ne sont en aucun cas un désaveu de la part de Dieu. Quoi qu'il arrive, dans le jour comme la nuit, Son Amour environne toujours les bien-aimés en Jésus-Christ (Romains 8.38-39). Le fidèle est seulement appelé à la confiance (1 Jean 5.14), à endurer le tout avec patience (Jacques 1.12) et persévérance (Hébreux 10.36).
Les pensées et les voies de l'homme ne sont pas celles de Dieu (Esaïe 55.8). Quant à l'homme, il ne peut que raisonner avec ce qu'il voit, ce qu'il peut toucher, goûter, sentir et entendre. Aussi son jugement est-il limité car basé sur un environnement fini. Quant à Dieu, Il ne souffre d'aucune limite. Il voit de loin et connait la fin des choses dès le commencement (Esaïe 46.10). Par conséquent, bien qu'ils puissent parfois surprendre l'homme, les plans de Dieu sont tous nécessairement bons (Psaumes 33.4).
Pour finir, il est bon de se souvenir d'une chose: le juste est souvent exposé au malheur, mais l’Éternel l'en délivre toujours (Psaumes 34.19). Oui, que le croyant soit au fond de la fosse ou au sommet de la montagne, les provisions de la grâce du Seigneur suffisent toujours (2 Corinthiens 12.9). Voici ce qui réjouit l'âme, voici ce qui fait sa paix en tous temps!
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