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TRIOMPHE ÉTERNEL EN CHRIST
13/09/2022 00:41TRIOMPHE ÉTERNEL EN CHRIST
Romains 8 : 35 à 39
35 Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?
8:35-39
Ces épreuves et puissances spirituelles ne sauraient séparer le croyant de l’amour de Dieu en Christ. Cette liste n’était pas juste de la théorie pour Paul, mais bien le témoignage personnel d’un homme sorti vainqueur de leurs attaques.
l’amour de Christ. Non pas notre amour pour Christ, mais son amour pour nous (#Jn 13:1), manifesté précisément dans le salut (#1Jn 4:9-10).
tribulation. Ce mot désigne probablement l’adversité commune à tous les hommes.
angoisse. Lorsqu’on se retrouve pris au piège d’une situation compliquée ou prisonnier des circonstances.
persécution. La souffrance que nous font subir les hommes à cause de notre relation avec Christ (#Mt 5:10-12).
36 selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.
Citation du #Ps 44:23 dans la LXX (ancienne traduction grecque de l’A.T. hébreu).
37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
plus que vainqueurs. Un verbe grec composé qui signifie surmonter, vaincre complètement, sans véritable menace pour la vie personnelle ou la santé.
38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, (8-39) ni les puissances,
dominations. Les anges déchus ou démons (cf. #Ep 6:12 ; #Col 2:15 ; #Jude 6).
39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.
puissances. Le pluriel est utilisé pour désigner soit les miracles soit les personnes qui occupent des positions d’autorité.
ni la hauteur ni la profondeur. Termes courants en astronomie pour parler de la trajectoire d’une étoile; sur le chemin de la vie, du début à la fin, rien ne peut nous séparer de l’amour de Christ. Peut-être, Paul voulait-il renvoyer ici à l’espace dans sa totalité.
ni aucune autre créature. Au cas où quelque chose ou quelqu’un aurait été oublié, cela couvre tout, excepté le créateur lui-même.
l’amour de Dieu. Cf. #Ro 5:5-11.
1 Jean 5 : 1 à 8
1 ¶ Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui.
5:1-5
Jean introduit le thème de la vie victorieuse. La Bible emploie plusieurs noms pour désigner les chrétiens (p. ex. croyants, amis, frères, brebis, saints, soldats, témoins, etc.). Dans ce ch., Jean met l’accent sur un terme particulier: celui qui a triomphé (voir la note sur le v. 4 {==> "1Jn 5:4"} pour une explication). Des 24 occurrences de cette expression dans le N.T., 21 sont le fait de Jean (voir aussi #Ap 2:7, #Ap 2:11, #Ap 2:17 ; #Ap 2:26 ; #Ap 3:5, #Ap 3:12, #Ap 3:21). Divers termes apparentés apparaissent aussi dans ces vv. pour souligner la nature victorieuse du croyant.
Quiconque croit. La foi qui sauve est la première caractéristique du croyant victorieux. Le verbe « croit » évoque une foi constante et souligne que les croyants authentiques gardent la foi tout au long de leur vie. Cette foi salvatrice n’est pas un simple acquiescement intellectuel, mais plutôt une consécration permanente et totale à Jésus-Christ.
Jésus est le Christ. La foi porte sur la personne de Jésus, et en particulier sur le fait qu’il est le Messie promis, « l’Oint » envoyé par Dieu pour nous sauver du péché. Si quelqu’un place sa foi en Jésus-Christ comme son seul Sauveur, c’est qu’il est né de nouveau, et il devient un croyant victorieux (v. #1Jn 5:5).
né de Dieu. Allusion à la nouvelle naissance. Jésus employait le même verbe en #Jn 3:7. Le temps du verbe en grec indique que la permanence de la foi est le fruit et par conséquent la preuve - de la nouvelle naissance. Les enfants de Dieu manifesteront la réalité de leur nouvelle naissance par leur foi persévérante dans le Fils de Dieu, leur Sauveur. La nouvelle naissance nous introduit dans une relation de foi constante avec Dieu et avec Christ.
celui qui l’a engendré … celui qui est né de lui. L’amour est la deuxième caractéristique du chrétien victorieux: il ne se contente pas de croire en Dieu, mais il l’aime, ainsi que les autres croyants. Le test moral est de nouveau en ligne de mire.
2 Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements.
5:2-3
pratiquons ses commandements … garder ses commandements. L’obéissance est la troisième caractéristique du chrétien victorieux. En #1Jn 5:1-5, Jean tisse des liens indissociables entre la foi, l’amour et l’obéissance, qui coexistent dans une relation mutuelle dynamique: la preuve véritable de l’amour est l’obéissance, et la preuve incontestable de la foi n’est autre que l’amour. Le verbe traduit par « garder » désigne une obéissance constante (cf. #Jn 8:31-32 ; #Jn 14:15, #Jn 14:21 ; #Jn 15:10).
3 Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
ses commandements ne sont pas pénibles. À l’opposé des traditions religieuses humaines que prônaient les chefs spirituels juifs (#Mt 23:4), le joug de Jésus est doux et son fardeau léger (#Mt 11:30).
4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.
triomphe. Jean définit clairement qui sont ces chrétiens victorieux: ce sont tous ceux qui croient que Jésus est le Fils de Dieu, avec tout ce que cela signifie. Tous les véritables croyants triomphent du monde (cf. #1Jn 2:13). « Triompher » traduit le verbe grec « conquérir », « avoir la victoire, la supériorité, la puissance conquérante » et désigne une réelle supériorité conduisant à un succès écrasant. La victoire est totale; elle implique la défaite de l’ennemi d’une manière évidente pour tous. Jésus a aussi employé ce verbe en parlant de lui-même (#Jn 16:33). C’est grâce à leur union avec Christ que les croyants ont part à sa victoire sur le monde (#Ro 8:37 ; #2Co 2:14). Le verbe grec suggère une victoire permanente sur le monde.
du monde. Le système satanique caractérisé par la tromperie et le mal. Grâce à Christ et à son salut, le croyant triomphe (v. #1Jn 5:5) du système invisible du mal démoniaque et humain, instrument entre les mains de Satan pour s’emparer de l’âme des hommes et la conduire en enfer. Jean répète cette idée de victoire sur le monde à 3 reprises afin de bien l’ancrer dans l’esprit de ses lecteurs.
notre foi … celui qui croit. Celui qui triomphe, c’est celui qui a foi en Jésus-Christ et qui lui est consacré. Jean répète cette vérité pour bien la mettre en valeur.
5 Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
5:6-12
Le « témoignage » est le thème central de cette section. Le passage s’articule autour du témoignage que Dieu et l’Esprit apportent au monde au sujet d’une vérité fondamentale: la divinité de Jésus-Christ. Le passage précédent (#1Jn 5:1-5) décrivait les chrétiens victorieux comme ceux qui reconnaissent en Jésus leur Seigneur et leur Sauveur; ici, Jean présente le propre témoignage de Dieu pour confirmer que Jésus est le Christ (#Jn 5:31-37 ; #Jn 8:13-18). Il donne deux sortes de témoignages, l’un externe (vv. #1Jn 5:6-9), l’autre interne (vv. #1Jn 5:10-12).
de l’eau et du sang. Le sang et l’eau constituent le témoignage objectif, extérieur, de l’identité de Jésus-Christ. Ils renvoient au baptême de Jésus (l’eau) et à sa mort (le sang). Jean s’oppose au dualisme des faux docteurs qui affirmaient que « Christ-l’esprit » avait quitté l’homme Jésus immédiatement avant sa mort sur la croix. Il veut démontrer que Dieu a rendu témoignage à la divinité de Jésus à travers son baptême et sa mort.
rend témoignage. Le nom « témoignage » et le verbe « rendre témoignage » viennent d’une même racine grecque qui est employée 9 fois dans cette section. Ils renvoient à quelqu’un qui a une connaissance directe et personnelle de quelque chose.
l’Esprit est la vérité. Jean ne souligne plus l’importance du témoignage apostolique (#1Jn 1:1-4 ; #1Jn 4:14) mais insiste sur le témoignage de Dieu apporté par le Saint-Esprit. Puisque l’Esprit de Dieu ne peut mentir, son témoignage est certain.
6 ¶ C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang ; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité.
7 Car il y en a trois qui rendent témoignage:
5:7-8
Certaines versions portent ici un texte plus long: « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint-Esprit; et les trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l’Esprit, l’eau et le sang; et les trois sont d’accord. » Les mots ajoutés (en italiques) font directement allusion à la Trinité, et ce qu’ils disent est exact. Toutefois, la critique textuelle externe amène à penser qu’ils ne figuraient pas dans l’épître originale. En effet, ils n’apparaissent dans aucun manuscrit grec avant le Xe siècle apr. J.-C. Seuls 8 manuscrits grecs très tardifs les contiennent, dans ce qui paraît être la traduction d’une édition tardive de la Vulgate (version latine). En outre, sur ces 8 manuscrits, 4 portent le passage en marge, signe d’un ajout ultérieur à la copie. Aucun Père de l’Église grec ou latin, même impliqué dans les controverses relatives à la doctrine de la Trinité, ne le cite, et il ne figure dans aucune traduction ancienne, à l’exception des versions latines (et encore, pas même dans les versions primitives de la Vêtus latina et de la Vulgate). Les indices internes plaident aussi contre leur authenticité, car ils introduisent une rupture dans la pensée de l’auteur. Ainsi, il est fort probable que ces mots aient été ajoutés tardivement au texte. Aucun v. de l’Écriture n’affirme aussi clairement la doctrine de la Trinité, bien que de nombreux passages y renvoient de façon évidente (cf. #2Co 13:13).
trois qui rendent témoignage. La loi de l’A.T. exigeait « le témoignage de deux ou trois témoins » pour établir la vérité sur un sujet particulier (#De 17:6 ; #De 19:15 ; cf. #Jn 8:17-18 ; #1Ti 5:19).
8 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord.
l’Esprit, l’eau et le sang. Lors du baptême de Jésus, le Père et l’Esprit ont rendu témoignage au Fils (l’eau; voir #Mt 3:16-17). La mort de Jésus a aussi témoigné de son identité (le sang; #Mt 27:54 ; #Hé 9:14). Quant au Saint-Esprit, c’est tout au long de la vie de Jésus qu’il a attesté de sa véritable identité (#Mr 1:12 ; #Lu 1:35 ; #Ac 10:38).
IL RÉCOMPENSERA CEUX QUI VAINCRONT
Apocalypse 3 :12
12 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
VOUS ÊTES TRÈS IMPORTANT POUR DIEU. LE CALVAIRE LE PROUVE !
Et Dieu est très important pour nous !!!
2 Corinthiens 3 : 3 à 5
3 Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs.
lettre de Christ. Contrairement à Paul, qui pouvait invoquer les vies transformées comme preuve de l’action de Christ, les faux docteurs ne pouvaient pas se prévaloir d’une lettre de recommandation signée par Christ.
écrite … non avec de l’encre. La lettre de Paul n’avait pas le caractère passager d’un document humain dont l’écriture peut s’estomper. Sa lettre était vivante.
l’Esprit du Dieu vivant. Cette lettre était écrite par la puissance divine et surnaturelle de Christ, à travers l’œuvre de transformation opérée par le Saint-Esprit (cf. #1Co 2:4-5 ; #1Th 1:5).
tables de pierre. Comme les dix commandements.
tables de chair … les cœurs. Dieu écrit sa loi non plus sur de la pierre, mais dans le cœur de ceux dont il a transformé la vie (cf. #Jér 31:33 ; #Jér 32:38-39 ; #Ez 11:19 ; #Ez 36:26-27). Les faux docteurs exigeaient une obéissance extérieure à la loi de Moïse en tant que fondement du salut, mais les vies transformées des Corinthiens constituaient la preuve que le salut est une œuvre intérieure, opérée par Dieu dans les cœurs.
4 Cette assurance-là, nous l’avons par Christ auprès de Dieu.
Cette assurance-là. Le mot grec pour « assurance » dérive d’un verbe qui signifie « gagner quelqu’un à une cause, persuader ». Paul était persuadé qu’il devait poursuivre son ministère, et cette certitude le rendait capable de persévérer en vue d’atteindre son but ultime (cf. #Ac 4:13, #Ac 4:29).
5 Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.
capables. Ou « suffisants ». Personne, par ses propres forces, n’est en mesure de servir Dieu de la manière et avec la puissance décrites par Paul (cf. #2Co 3:5 ; #1Co 15:10 ; #Ga 2:20 ; #Ep 1:19 ; #Ep 3:20 ; #Ph 2:13 ; #Col 1:29).
concevoir quelque chose. Le verbe grec pour « concevoir » peut aussi signifier « considérer » ou « raisonner ». Paul n’avait aucune considération pour ses facultés humaines de penser, de juger ou d’évaluer la vérité. S’il comptait uniquement sur ses capacités personnelles, il ne serait d’aucune utilité. Il dépendait entièrement de la révélation divine et de la puissance du Saint-Esprit.
Notre capacité … vient de Dieu. Paul avait pleinement conscience du fait établi que seul Dieu peut rendre une personne apte à l’œuvre de l’Évangile; cf. #2Co 9:8, #2Co 9:10 ; #2Th 2:13).
6 ¶ Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit ; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie.
nouvelle alliance. L’alliance qui accorde le pardon des péchés par la mort de Christ.
la lettre. C’est-à-dire une conformité superficielle à la loi, qui cependant ne satisfait pas à l’exigence fondamentale d’une sainteté absolue et d’un amour parfait envers Dieu et le prochain (#Mt 22:34-40). De plus, une telle attitude déforme l’intention véritable de la loi, qui était d’amener les hommes à se reconnaître pécheurs (cf. #Ro 2:27-29).
l’Esprit. Le Saint-Esprit.
la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. La lettre tue de deux manières différentes:
1° elle produit la mort sous l’apparence de la vie (avant sa conversion, Paul pensait être sauvé par son obéissance à la loi, mais tout ce que celle-ci put produire fut de tuer sa paix, sa joie et son espérance);
2° elle a pour conséquence la mort spirituelle (l’incapacité de Paul de respecter réellement la loi le condamnait à une mort éternelle.
Seul Jésus-Christ, par l’action du Saint-Esprit, peut octroyer la vie éternelle à celui qui croit.
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