Tristesse

Tristesse. (Hébreu baKhah, pleurer ; ’atsabh, affliger ; grec lupê ; penthos ; odunê ; etc.). Chagrin, abattement. Lorsque Jésus a annoncé qu’il allait souffrir et quitter la terre, le cœur de ses disciples a été rempli de tristesse (#Jn 16:6). Mais Jésus leur avait dit qu’ils pouvaient se réjouir, car s’il s’en allait, le Consolateur allait venir pour les aider à vivre leur foi. Lorsqu’elle enfante, la femme éprouve de la tristesse (#Jn 16:21), mais cette tristesse se change en joie dès la naissance du bébé. Le péché devrait provoquer la tristesse chez l’homme (#Ja 4:9). 

 

      Dans un autre sens, Paul a « une grande tristesse et un chagrin continuel », car Israël est rebelle à l’appel de Dieu. L’apôtre souhaiterait être anathème et séparé du Christ pour le peuple juif afin que ce dernier soit sauvé. Ainsi il serait consolé de sa tristesse (#Ro 9:2). 

 

      La réprimande provoque la tristesse (#2Co 2:1,4). Paul s’est réjoui de voir que la tristesse des Corinthiens les a amenés à la repen- tance et à une meilleure consécration (#2Co 7:8-13). L’épître aux Hébreux enseigne que la correction procure un paisible fruit de justice chez celui qu’elle forme, même si elle paraît être tout d’abord un sujet de tristesse (#Hé 12:11).