Troëne ; Henné

Troëne (SEGOND, SYNODALE) ; Henné (DARBY). Traduction de l’hébreu kopher (#Ca 1:14; 4:13). Selon les Septante, il s’agirait du henné et non du troëne. Le henné appartient à l’ordre des lythrarieae, autrement dit des lythrariées ou lysimachies (Lawsonia alba ou inermis). Les feuilles sont entières, opposées ; les fleurs jaune-blanc, en corymbes ou en panicules (#Ca 1:14). Les Grecs appelaient cette plante kupros, du nom de l’île de Chypre où elle foisonnait. En Palestine on la rencontrait surtout dans la région presque tropicale d’Eyn-Guédi (#Ca 1:14), et de Jéricho (Guerre juive 4.8.3). Les feuilles et les jeunes rameaux pulvérisés sont transformés en pâte au moyen d’eau bouillante. Les Orientaux riches, hommes et femmes, se teignent les ongles des mains et des pieds, et même la plante des pieds, avec cette couleur orange, tirant sur le rouge.