Un homme qui cherche Dieu

16/04/2018 05:28

Un homme qui cherche Dieu 

(#1Jean 2:28).

 

Un homme qui cherche Dieu, doit pouvoir le trouver en nous sur la terre, nous affirmons aujourd’hui que lorsqu’un homme nous cherche, que ce soit pour nous bénir ou nous maudire, que ce soit en ami ou en ennemi, il ne doit nous trouver qu’en Christ, (#1Jean 2:28).

Amis chrétiens, en est-il toujours ainsi ? En tout temps, en tout lieu, en toute circonstance, notre domicile doit être le Christ !

S’Il est vraiment devenu notre vie, toute notre existence doit se passer en Lui. S’Il est devenu le trésor de notre cœur, là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur, (#Matthieu 6:21).

Si l’apôtre Paul, écrivant aux Corinthiens, a pu dire avec force : « Désormais, nous ne connaissons personne selon la chair » (#2Corinthiens 5:16), il a pu écrire également en parlant de lui-même : « Je connais un homme en Christ » ! (#2Corinthiens 12:2)

Mort à sa propre vie, le fidèle n’existe plus qu’en Christ et sa vie tout entière est influencée par l’Homme du ciel qui a traversé la terre et qui est maintenant assis à la droite de Dieu.

La place de l’homme en Christ est maintenant dans le ciel, (#Ephésiens 2:6), où Jésus est entré pour lui. Ses bénédictions sont célestes, (#Ephésiens 1:3). Sur la terre il n’a pas de place à lui. Il est étranger et voyageur, et sa gloire ici-bas c’est d’être rendu conforme au Christ dans sa mort, (#Philippiens 3:10). Sa puissance, il la trouve dans ses infirmités, et ses titres dans les outrages et les souffrances qu’il endure pour Jésus et ses élus. La grâce qui l’a sauvé l’enseigne et le fortifie, et cette grâce lui suffit, (#2Corinthiens 12:2-10).

Nous sommes arrivés ici au sommet du témoignage chrétien. Parfum, Lettre, Image, Ambassadeur, Temple de Dieu, le chrétien est devenu un homme en Christ ! Entre Jésus-Christ et son racheté, tout est devenu commun. La vie entière se passe en Lui. Tout ce qui concerne Christ le concerne, tout ce qui le concerne, concerne Christ.

Ce qui caractérise la vie d’un homme en Christ, c’est principalement l’unité. La vie d’un bout à l’autre est homogène, étant dirigée dans tous les détails non par des slogans, ou une idéologie particulière, mais par un même principe, celui que formulait Jésus à douze ans : « Être occupé des affaires de son Père » (#Luc 2:49). Telle est la règle d’une vie vraiment chrétienne. Paul en définit le principe en nous exhortant à offrir à Dieu nos membres, c’est-à-dire soi-même, comme un instrument de justice, (#Romains 6:13). Ainsi tout se fait au nom de Jésus. La vie se passe en étroite communion avec Lui, de telle sorte qu’il n’existe plus pour le chrétien une vie civile et une vie religieuse séparées souvent par un abîme. Il n’y a pas dans le ciel un nouvel homme bon, doux et pur, qui chante des cantiques au-dessus des nuages, et sur la terre un vieil homme au mauvais caractère, qui se traîne en portant les guenilles du mensonge, de la cupidité, de l’impureté, des passions, des mauvais désirs, de la colère, de l’animosité, de la méchanceté, de la calomnie et des paroles déshonnêtes, (#Colossiens 3:5-8). Ce vieil homme a été crucifié, (#Romains 6:6) et le nouvel homme n’a pas à accepter l’héritage des œuvres de ce mort. Il s’en dépouille et se revêt de l’héritage de Jésus mort pour lui. Il s’approprie les œuvres de Christ et se renouvelle dans la connaissance selon l’image de Celui qui l’a créé, (#Colossiens 3:10).

Né à une vie nouvelle, c’est dans le Seigneur que le croyant travaille, aime ses frères, accueille les âmes et les salue. C’est en Lui qu’il parle, qu’il mange, qu’il boit ou se repose. C’est en Lui qu’il se marie et finalement qu’il meurt.

« Celui qui demeure en Christ doit lui-même marcher comme Lui a marché. » C’est-à-dire qu’il doit apporter dans toute sa vie, dans l’usage des biens terrestres, dans les affections de famille, dans la gestion des affaires, dans les joies et dans les douleurs, un esprit de renoncement total, de fidélité dans les plus petites choses, un esprit de charité complète. Tel est le témoignage chrétien, le fruit d’un grand amour.

La gloire de Dieu, le bien du prochain, notre sanctification personnelle, telles sont les grandes règles d’un homme en Christ ! Il cherche à les appliquer en toutes circonstances.

Pour terminer, citons-en quelques-unes :

1. Dans le choix d’une profession, l’homme en Christ ne suit pas nécessairement ses talents naturels, mais recherche la volonté de Dieu, le plan divin établi par Dieu pour lui. Il ne considère pas seulement la vie sous l’angle du temps, et de l’existence terrestre, mais a une vision de l’éternité parce que, déjà ici-bas, il a saisi la vie éternelle, (#1Timothée 6:12).

2. Dans le choix d’une épouse ou d’un époux, l’homme en Christ ne suit pas seulement les penchants de son cœur ou l’appel de ses sens, mais il demande à Dieu l’être qui lui correspond, (#Genèse 2:18), qui lui fera du bien tous les jours de sa vie, (#Proverbes 31:12), et qu’il pourra louer toujours pour des valeurs qui ne changent pas, (#Proverbes 31:28-31). Jusqu’au jour où Dieu lui donnera le désir de son cœur, il luttera pour rester chaste et pur, laissant le Maître éduquer sa volonté en lui apprenant à trouver sa force et ses délices dans sa loi, (#Psaumes 37:1-5; #Psaumes 119).

3. Dans la vie conjugale et familiale, l’homme en Christ mettra Dieu en premier, avant ses désirs ou ses craintes, ses ambitions ou ses déceptions. Et quand les sources de l’amour humain sembleront tarir, quand les difficultés, les fatigues, les épreuves se ligueront pour tenter de lui faire perdre pied, à « l’heure favorable » (#Luc 4:13) où le fruit défendu s’offrira à ses yeux, à ses mains, à ses lèvres, c’est en revenant à un plus grand amour, à l’amour de la Croix, que l’homme en Christ triomphera du fruit d’Ève ou d’Adam, et de l’arbre de Judas, (#Matthieu 27:5).

Seul l’amour pour Jésus peut tout renouveler en nous et faire augmenter de plus en plus notre amour en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que nous soyons purs et irréprochables pour le jour du Christ, remplis du fruit de la justice qui est par Jésus-Christ à la gloire et à la louange de Dieu, (#Philippiens 1:9-10).

4. Dans la vie sociale ou religieuse, dans ses rapports avec le monde ou avec ses frères dans la foi, l’homme en Christ apprend à ne regarder aucun homme comme souillé ou impur, (#Actes 10:28), mais à considérer son prochain comme supérieur à lui-même, (#Philippiens 2:3).

Patron, un homme en Christ voit en son ouvrier un être pour lequel Christ est mort. Il comprend ses responsabilités à son égard. Ouvrier, un homme en Christ voit en son patron un être qui rendra compte un jour de son administration au Seigneur. Aussi travaille-t-il, non pour l’homme, mais pour Christ qui jugera et appréciera l’œuvre et l’équité de chacun, (#2Corinthiens 5:10).

Un homme en Christ, quels que soient sa classe, son rang, sa race, est animé de l’esprit de Jésus, l’ouvrier de Nazareth, le Maître et le Seigneur qui ne vint pas sur la terre pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs, (#Marc 10:45).

De même que le Christ veut régler nos relations avec le monde, Il désire présider aussi à tous nos rapports avec nos frères, voulant que « élus de Dieu, saints et bien-aimés, nous soyons revêtus d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, nous supportant les uns les autres. » Et si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, Jésus nous invite à nous pardonner réciproquement, comme Lui-même nous a pardonné et à nous revêtir pardessus tout de l’amour qui est le lien de la perfection, (#Colossiens 3:12-14).

5. Enfin, dans les joies ou les pleurs, dans la maladie ou la santé, le monde doit trouver le chrétien « en Christ », un homme qui a appris à être heureux dans les circonstances où il se trouve, (#Philippiens 4:11-13).

6. Alors, aussi, à l’heure fixée par Dieu, qu’elle soit douce ou violente, attendue ou imprévue, le chrétien pourra mourir en Christ, connaître, après une vie à la gloire de Dieu, cette mort qui a du prix aux yeux du Seigneur, la mort qu’Il réserve à ses saints, (#Psaumes 116:15).

L’homme en Christ sert ici-bas au conseil de Dieu, puis s’endort en son Sauveur ; il peut achever sa course à trente, soixante ou quatre-vingts ans. Peu importe la durée de sa vie. L’essentiel pour lui c’est d’avoir vécu en combattant le bon combat et d’avoir gardé la foi, (#2Timothée 4:7).

 

Amis, au milieu des multitudes qui appellent au secours, parmi tous ces poings qui se dressent vers le ciel, parmi toutes ces mains qui ne peuvent plus se joindre, au sein de tous ceux qui ne savent ce qu’ils font, parce que tous ceux qui savent ne font pas ce qu’ils doivent, ne nous lèverons-nous pas ?

N’ouvrirons-nous pas et nos mains et nos cœurs pour faire connaître à ceux qui souffrent de la terrible Absence, les premiers signes d’une ineffable Présence, en déployant sur tous l’étendard de la première, et de la dernière victoire, la bannière de l’amour, (#Cantique 2:4) que Dieu a donnée à ceux qui Le craignent pour qu’elle s’élève à cause de la vérité, (#Psaumes 60:6), jusqu’à ce qu’Il vienne !

« Amen, viens, Seigneur Jésus ! »

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