Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir ! …  Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes

24/11/2013 17:55

Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir ! …  Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes. {#Pr 24:33-34}

Les pires des paresseux ne demandent seulement qu’un peu de sommeil ; ils seraient indignés s’ils étaient accusés de profonde inaction. Un peu croiser les mains pour dormir est tout ce qu’ils implorent, et ils ont une foule de raisons pour montrer que cette indulgence est tout-à-fait normale. Cependant par ces petites choses le jour s’avance, et le temps pour le travail est terminé, et le champ est envahi par des épines. C’est par de petites choses semblables que les hommes ruinent leurs âmes. Ils n’ont pas l’intention de différer pour des années, mais il leur semble que quelques mois apporteront un moment plus opportun, demain si vous voulez, ils s’occuperont des choses sérieuses ; mais l’heure présente est si occupée et en même temps si inadéquate, qu’ils mendient pour être excusés. Comme le sable dans un sablier, le temps passe, la vie est gaspillée par gouttelettes, et les moments de la grâce sont perdus par de petits sommeils. Oh, être sage, attraper l’heure qui court, utiliser les moments propices ! Puisse le Seigneur nous enseigner cette sagesse sacrée, car autrement une pauvreté de la pire sorte nous attend, une pauvreté éternelle qui implorera même une goutte d’eau, et mendiera pour cela en vain. Comme un voyageur qui poursuit fermement son voyage, la pauvreté double le paresseux, et ruine l’indécis : chaque heure amène le terrible poursuivant encore plus près ; il ne fait pas la moindre pause en chemin, car il s’occupe des affaires de son maître et ne doit pas s’attarder. Comme un homme armé entre avec autorité et puissance, de même le besoin vient vers le désœuvré, et la mort vers l’impénitent, et il n’y aura aucune échappatoire. Ô si les hommes étaient sages au moment opportun, et voulaient bien chercher diligemment le Seigneur Jésus, avant que ne paraisse le jour solennel où il sera trop tard pour labourer et semer, trop tard pour se repentir et croire. A la moisson il est vain de regretter que le temps de la semence a été négligé. Encore maintenant, la foi et une décision sacrée sont encore opportunes. Puissions-nous les obtenir cette nuit.

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