Un si grand salut
UN MESSAGE D'AMOUR·
"Hébreux chapitre 2" (verset 3 "Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'avaient entendu?")!
Autrefois, la loi fut donnée au peuple d'Israël (Deutéronome 33.4) afin qu'en s'appliquant à obéir à ses préceptes et commandements hommes puissent vivre par elle (Lévitique 18.5). Néanmoins, le lecteur assidu des Écritures ne peut que constater que nul n'a jamais pu la garder. D'une façon ou d'une autre, tous ont péché (Romains 3.23), tous ont enfreint la loi de Dieu (Esaïe 24.5). Aucun ne peut donc se glorifier devant Dieu (1 Corinthiens 1.29) d'être justifié par ses œuvres (Galates 2.16).
Même les plus illustres des hommes ont failli dans cet exercice. Le roi David, l'homme selon le cœur de Dieu (Actes 13.22) en est la parfaite illustration. La Bible nous apprend qu'il s'est rendu coupable d'un adultère (2 Samuel 11.3) et que, de surcroît, il est allé jusqu'à commanditer un meurtre pour couvrir son péché (2 Samuel 11.14-15). Or, le fait est que quiconque pèche contre un seul des commandements se rend coupable de tous (Jacques 2.10).
Non, nul ne peut jamais être justifié sur la base de ses mérites (Éphésiens 2.5). Sur ce terrain, tous sont disqualifiés car il n'est pas d'homme qui ne pèche (Ecclésiaste 7.20). Sa justice est souillée (Esaïe 64.6). Un seul péché vient gâter le tout, un peu de levain fait monter toute la pâte (Galates 5.9).
Qu'en concluons-nous? Si salut il doit y avoir, il ne peut venir que de l’Éternel (Psaumes 3.8).
Or, les Écritures rendent témoignage de Jésus-Christ (Jean 5.39). Elles affirment vigoureusement qu'Il est le salut que Dieu a préparé à la face de tous les peuples (Luc 2.30-31). Christ est venu manifester la justice de Dieu en même temps que Son amour (Jean 3.16). En quoi ceci consiste-t-il s'exclameront probablement plusieurs. Eh bien, à cette interrogation la Parole répond que Christ est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29), la victime propitiatoire (Romains 3.25) pour les péchés du monde (1 Jean 2.2). Non, le péché ne peut rester impuni, quelqu'un doit nécessairement en supporter le châtiment (Esaïe 53.5). Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon (Hébreux 9.22). Aussi Christ, le Juste, a-t-Il pris la place de l'impie (1 Pierre 3.18) et est devenu la rançon de beaucoup (Marc 10.45). Mort en croix (Hébreux 12.2), le sang du Sauveur a été répandu (Matthieu 26.28). Maintenant, la purification des péchés est accomplie (Hébreux 1.3), tout est accompli (Jean 19.30).
Désormais, il ne reste plus rien à ajouter ni à retrancher (Ecclésiaste 3.14), le tout revient à croire que Dieu accueille les pécheurs repentants (Actes 3.19) qui espèrent en Son Fils (Marc 1.1). Le Sauveur a puissance pour rendre le pécheur le plus vil aussi blanc que la neige (Esaïe 1.18). Puisque l'homme ne peut racheter son âme (Psaumes 49.9), puisque tous ses efforts mis bout à bout n'y peuvent suffire, pourquoi mépriser la main tendue? Pourquoi ne pas simplement la saisir par la foi (Philippiens 3.9)?
Certes, l'orgueil et la fierté poussent l'homme à négliger le grand salut de Dieu (Hébreux 2.3). Cela est bien regrettable. Toutefois, nul n'est tenu de rejoindre ce triste nombre. Il n'est pas trop tard, il est encore temps d'obéir à la vérité (Galates 5.7). Humble et résolu, il est encore temps de croire et d'obéir au glorieux Évangile (1 Timothée 1.11) de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (2 Pierre 1.11).
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