UN SI GRAND SAUVEUR À LA PORTÉE DE TOUS
Le cœur de l’homme s’élève, avant que la ruine arrive ; mais l’humilité précède la gloire. En définitive, qu’est-ce que l’humilité sinon de reconnaître que nous ne sommes rien et que nous dépendons totalement de la grâce de Dieu ? Au contraire, en quoi consiste l’orgueil sinon à s’estimer au-dessus des autres et à penser pourvoir se suffire à soi-même ? Se pourrait-il qu’une telle personne puisse éprouver le besoin d’être secourue en quoi que ce soit ? Non, sans doute. Et pourtant, bien qu’elle l’ignore, elle est dépourvue de toute justice devant Dieu.
L’orgueilleux, aveuglé, n’aperçoit pas sa ruine qui se profile. Aveuglé, il ne songe pas un instant que sa chute sera soudaine et irrémédiable. Autrement, s’il connaissait cela, il ne traiterait pas l’Évangile de Christ avec le dernier des mépris. Certes, il ne tiendrait pas pour profane le sang du Fils de Dieu et ne ferait pas de Lui le sujet de ses railleries. Indiscutablement, la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent mais la puissance de Dieu en salut à quiconque croit ! Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Malheureusement, les sages de ce siècle ne peuvent se contenter de la simplicité qui est en Christ et, à cause de leur suffisance, rejettent la main qui leur est tendue.
Néanmoins, pour nous, pourquoi serions-nous comptés parmi le nombre des incrédules et des orgueilleux ? Nous avons conscience de nos péchés, conscience de notre misère, conscience de notre besoin ! Alors, véritablement, nous avons sujet de nous réjouir ! Dieu nous a donné un grand Sauveur. Voici, Jésus-Christ est Son Nom ! Hâtons-nous de venir à Lui, Il saura soulager notre lourd fardeau ! Non, ne nous privons pas de la grâce de Dieu ! Laissons Jésus entrer dans notre maison, laissons le salut entrer dans notre maison !
1 Samuel 22.28-29
Tu sauves le peuple affligé ; mais de ton regard tu abaisses les orgueilleux. Car tu es ma lampe, ô Éternel ! Et l’Éternel fait resplendir mes ténèbres.
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