VA AVEC LA FORCE QUE TU AS! (2 de 2)
18/07/2017 09:26VA AVEC LA FORCE QUE TU AS! (2 de 2)
Juges 6.12-14
Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit: Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi! Et Gédéon lui répondit: Hélas! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant: L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites. Et l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit: Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie?
Curieusement, Gédéon battait son froment dans un pressoir, et cela pour le mettre à l’abri de Madian (Juges 6.11). Le pressoir est l’endroit où l’on presse le raisin pour en faire du vin. Il y avait un lieu spécifique pour battre le froment, c’était une surface plane aménagée dans ce but. Mais Gédéon voulait préserver sa nourriture et refusait que l’ennemi vienne la lui ravir. Il a agi intelligemment pour déjouer les pièges de ses adversaires. Le malin fera tout pour que ton âme soit privée de nourriture, et combien d’enfants de Dieu se laissent piéger au point qu’ils n’ont même pas le temps de nourrir leur âme? Pour recevoir la force d’en haut, mets-toi à l’abri du diable, et trouve chaque jour, malgré les multiples agressions de l’extérieur, un moment pour puiser ta nourriture spirituelle dans la lecture de la Parole et dans la prière. Prends le temps de faire un culte personnel chaque jour.
Si Dieu a envoyé son ange vers Gédéon, c’est qu’il cherchait un libérateur pour Israël. Il voyait son peuple dominé par des adversaires cruels, dans la souffrance, dans la faim. Il avait besoin d’un homme qui se lève pour apporter la délivrance à ceux qui souffraient. Gédéon ne s’est pas esquivé, il était prêt à répondre aux besoins du peuple et à l’appel de Dieu. Gédéon a dit à l’ange: « Ah! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? » (Juges 6.15). Dieu va donner sa force à quelqu’un qui a de la compassion et qui est sensible aux souffrances de ceux qui l’entourent, à quelqu’un qui a envie de délivrer le pécheur de ses passions, de ses égarements, de sa perdition. Si tu es sensible à celui qui souffre de son péché, si tu as envie de porter secours au drogué, à l’impie, à l’impudique, à celui qui est esclave des passions, si tu te sens dépassé par les problèmes et les souffrances qui t’entourent, c’est à toi que Dieu dit, comme à Gédéon: « Va avec la force que tu as! » Quand le Tout-Puissant nous accorde sa force, ce n’est pas à des fins égoïstes et personnelles, mais c’est pour son service et pour sa gloire.
Regardez le coeur de Gédéon: Dieu lui demande de délivrer Israël, sans rien lui accorder sur le moment, mais Gédéon, lui le plus petit de la plus pauvre famille, a envie de faire un présent à Dieu. « Ne t’éloigne pas d’ici jusqu’à ce que je revienne auprès de toi, que j’apporte mon offrande et que je la dépose devant toi. Et l’Éternel dit: je resterai jusqu’à ce tu reviennes » (Juges 6.18). Gédéon va préparer un chevreau et le faire cuire… cela demande quelques heures, mais l’Éternel a attendu cette offrande. Gédéon a donné à Dieu, non seulement un chevreau, mais des heures de son temps, de son sommeil. Il l’a fait spontanément, c’était pour Dieu. Aux yeux du Maître, cette offrande avait une immense valeur pour qu’il l’attende si patiemment. Dieu cherche des chrétiens qui savent donner sans compter et sans contrepartie, leur louange, leur adoration, leurs prières, leur temps, leur sommeil, leurs biens. Il apprécie une telle disposition de coeur. En contrepartie, Dieu leur donne la force. Notre générosité pour Dieu, prise dans un sens large, c’est aussi notre force.
Non content d’avoir fait tout cela pour Dieu, Gédéon va encore plus loin: « Gédéon bâtit là un autel pour l’Éternel , et il lui donna pour nom l’Éternel Paix » (Juges 6.24). Un autel est un lieu où l’on apporte en offrande son adoration et sa consécration, son sacrifice. C’était un témoignage public que toute la région pouvait voir. Il est important que notre vie toute entière soit un témoignage public: non seulement nos paroles, mais aussi nos actes et notre comportement. Un peu plus loin, nous lisons que Gédéon a détruit, la même nuit, l’autel et l’idole qui étaient dressés pour le dieu Baal. Il a eu le courage de montrer à tout son entourage son attachement à Dieu et sa haine du péché.
Dieu n’a pas changé. Il cherche un homme, une femme, un jeune qui, rempli de compassion, a envie de le servir en annonçant la Bonne Nouvelle de la délivrance à tous ceux qui sont captifs du péché et de la souffrance, qui sont en route vers l’enfer. Et pour eux aussi, le message de Dieu n’a pas changé:
« Va avec la force que tu as, et délivre les pécheurs de la main du malin! N’est-ce pas moi qui t’envoie? » (d’après Juges 6.14)
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