Véritablement, Dieu nous aime..
19/10/2017 03:19Véritablement, Dieu nous aime...
UN MESSAGE D'AMOUR·
La bonne réponse à la question du jour était "1 Jean chapitre 4" (verset 16 "Pour nous, nous avons connu et cru l'amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui.")!
Dieu nous aime. Oui, Dieu nous aime. Voici l'extraordinaire message contenu dans la Bible. Comment comprendre cet amour, et comment l'expliquer? Il semble bien que l'intelligence de ce mystère soit hors de la portée humaine. Peu importe! Après tout, il est seulement demandé à l'homme de le croire, ni plus ni moins.
Alors, il est possible de vivre vraiment, de vivre pleinement et en paix. Le Dieu Créateur (Romains 1.25), Majestueux (Psaumes 76.5), Redoutable (1 Chroniques 16.25), et Tout-Puissant (Exode 6.3) se révèle aux homme comme un Père (Jean 14.9). Un bon père abandonne-t-il ses enfants pour une bêtise? Les livre-t-il à la mort? Les prive-t-il de ce qui leur est profitable (Luc 11.13)? Non, évidemment. Par conséquent, à combien plus forte raison cela sera-t-il vrai du Père céleste (Matthieu 6.32)?
Quelqu'un dira: "Je suis tombé, j'ai mal fait, j'ai péché, je me suis ruiné..." Ceci est bien possible. Néanmoins, une chose est certaine, même en dépit de ces circonstances, l'amour de Dieu n'a pas varié d'un iota. Il en est comme d'un enfant qui désobéit, puis tombe, et se blesse. Bien sûr, son père n'approuve pas la rébellion, qui fort probablement donnera lieu à correction (Hébreux 12.7), mais son amour n'est en rien entamé. Ému de compassion (Luc 15.20), le père aimant relève et console sa progéniture. Sans aucun doute, la vie du fidèle est-elle comparable. Sans aucun doute est-elle faite d'innombrables secondes chances. Aucune chute n'est trop sévère au point que la grâce de Dieu n'en devienne inopérante. La grâce suffit, elle suffit toujours (2 Corinthiens 12.9). Le fait est que le juste ne reste pas à terre. Il tombe, mais il est relevé (Proverbes 24.16). S'il confesse ses péchés, le Seigneur est fidèle et juste pour les lui pardonner, et pour le purifier de toute iniquité (1 Jean 1.9).
Est-ce à dire que l'homme soit autorisé à vivre légèrement, à vivre dans le péché (Galates 5.13) sous prétexte d'user de la grâce de Dieu (Romains 6.15)? Non, naturellement. En réalité, celui-ci n'en use pas, il en abuse. Qui vit ainsi se séduit lui-même (Galates 6.3). On ne se moque pas de Dieu (Galates 6.7), nul ne peut se jouer de Lui (Job 13.9). La grâce de Dieu invite, tout au contraire, à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété (Tite 2.12).
Par contre, il est possible de vivre libre d'une culpabilité maladive qui serre le cœur et la conscience à chaque faux pas. Concernant l'enfant de Dieu, le fardeau est ôté (Matthieu 11.28), la conscience est purifiée (Hébreux 10.22). Certes, il ne peut évoluer à l'aise dans une situation de péché, pas plus qu'il n'est dispensé de se repentir de son erreur. Pour autant, l'enfant de Dieu, conscient de sa filiation et de son acceptation, se sachant aimé et reçu par le Père (Éphésiens 1.6), ne craint plus une condamnation de Sa part (Romains 8.1). Il sait que sa position n'est pas remise en question, pas plus que l'amour dont il est l'objet. Précieuse conviction, s'il en est!
Se pose légitimement une question: qui est enfant de Dieu? Qui donc bénéficie de la tendresse, de la chaleur de l'amour du Père parfait (Matthieu 5.48)? Il est entendu que nul ne peut, de son propre chef (Romains 9.16), s'attribuer un tel honneur en se proclamant enfant de Dieu. Ce ne serait rien moins que de la présomption. Cette filiation est acquise à l'homme uniquement par le moyen de Jésus, le Fils unique venu du Père (Jean 1.14). Il est le Premier-né d'une grande fratrie (Romains 8.29). Par Son Oeuvre, Il a rapproché les hommes de Dieu (Éphésiens 2.13) et a rendu l'adoption possible (Galates 4.5).
Alors, qui est enfant de Dieu? Les Écritures répondent sans détour: "Vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ." (Galates 3.26) ou encore "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3.16).
Désormais, si quelqu'un croit, pourquoi devrait-il craindre encore? La crainte suppose un châtiment, mais l'amour parfait bannit la crainte (1 Jean 4.18). Comptés parmi les fidèles du Christ, l'amour de Dieu ne fait plus aucun doute. Qu'importe si ses rayons brillants soient perçus ou non, cet amour environne constamment les bien-aimés. Cet amour ne périra jamais (1 Corinthiens 13.8) et nul ne saurait jamais les en séparer (Romains 8.39).
Dieu nous aime. Oui, véritablement, Dieu nous aime...
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