Villes de refuge

13/12/2013 12:56

Villes de refuge. Six villes lévitiques devaient protéger, contre le vengeur du sang, celui qui avait commis un meurtre involontaire (#No 35:9-14 ; #Ex 21:13 ; voir Vengeur). Moïse designa 3 villes à l’est du Jourdain : Betser, dans le territoire de Ruben, Ramoth en Galaad, dans celui de Gad, et Golan, en Basan, dans la tribu de Manassé (#De 4:41-43). Après la conquête de Canaan, Josué et les chefs de tribus choisirent 3 villes à l’ouest du fleuve : ils consacrèrent Qédech, dans le territoire de Nephthali, Sichem en Éphraïm, et Qiryath-Arba, qui est Hébron, dans les montagnes de Juda (#Jos 20:7). Aucun endroit de Palestine n’était éloigné d’une cité de refuge, que de bonnes routes desservaient (#De 19:3). L’homicide fuyait dans la cité la plus proche. Il pouvait être rejoint en y accourant et tué par le vengeur. S’il atteignait une ville de refuge, on l’y recevait et la sentence était prononcée selon la justice. Le meurtrier volontaire subissait la peine capitale. La ville accordait le droit d’asile à l’homicide ayant tué par accident, ou en état de légitime défense, effective ou virtuelle. Le coupable quittant la ville avant le décès du souverain sacrificateur, le faisait à ses risques et périls. À la mort du souverain sacrificateur, l’homicide pouvait retourner dans son foyer et profiter de l’amnistie (#No 35:16-34 ; #De 19 ; #Jos 20). Il n’avait désormais de comptes à rendre qu’à Dieu : le décès du souverain sacrificateur qui, devant Dieu, représentait le peuple, terminait une période de théocratie (cf. l’affranchissement pendant l’année du jubilé).

Carte des six villes de refuge (avec les noms des tribus où elles se trouvaient).  ==> figure 11323

 

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