Vivre en nouveauté de vie..!

02/11/2017 05:58

Vivre en nouveauté de vie..!

UN MESSAGE D'AMOUR

 

La bonne réponse à la question du jour était "Proverbes chapitre 26" (verset 11 "Comme le chien retourne à ce qu'il a vomi, ainsi l'insensé revient à sa folie.")!

Vivre en nouveauté de vie (Romains 6.4), voici un sérieux défi à relever! N'est-ce pas vrai? Certes, la Parole de Dieu est connue, les vérités évangéliques fondamentales sont assimilées et l'on y adhère bien volontiers. Néanmoins, voici l'un ou autre des bien-aimés qui retourne à ce qu'il avait vomi autrefois (2 Pierre 2.22). Le voilà maintenant dans un état pire que le premier, dans une souillure plus grande que celle de laquelle il avait été retiré et nettoyé au commencement (2 Pierre 2.20). "Comment est-ce possible?" s'exclamera quelqu'un! "Impossible!" s'insurgera un autre avec indignation. Et pourtant...

C'est un fait, si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature et les choses anciennes sont passées (2 Corinthiens 5.17). Celui-ci est invité à se considérer comme mort au péché et vivant à Dieu en Jésus-Christ son Seigneur (Romains 6.11). À présent, le racheté n'est plus redevable à la chair pour encore devoir obéir à ses désirs(Romains 8.12). Naturellement, ce sont d'heureuses vérités et nul ne les conteste. Toutefois, le fait est que c'est une chose de les connaître, une tout autre de les vivre par expérience! Lorsque la tentation fait rage, lorsque les convoitises charnelles font la guerre à l'âme (1 Pierre 2.11) et que l'évidence d'une défaite imminente se fait jour, que reste-t-il de ces puissantes déclarations? Où sont alors les chants de victoire du fidèle et où se trouvent les convictions qu'il clamait avec ferveur l'instant d'avant?

Au détour d'un moment d'égarement, le voici à terre avant d'avoir même pu s'en rendre compte. Les conséquences ne se font pas attendre. Le péché, une fois consommé, engendre la mort (Jacques 1.15). Le désespoir est désormais à la porte et l'âme du transgresseur se remplit d'une terrible amertume. "J'ai péché" reconnaît-il immédiatement. Trop tard, le mal est déjà fait. En un moment, le dégoût (Ézéchiel 20.43), la confusion remplacent la joie et la paix d'antan. Tout à coup, les fondements que le chrétien supposait indestructibles vacillent et d'innombrables questions émergent. "Comment ai-je pu me fourvoyer de cette odieuse manière? Comment ai-je pu tomber aussi bas?" raisonne-t-il en lui-même. "Mes progrès dans la marche, la connaissance de Christ, et la sainteté devaient être incontestables. Au lieu de cela, mes voies me font rougir de honte!" constate-t-il avec perplexité.

Avec horreur, cet homme s'aperçoit de sa méchanceté, de son hypocrisie flagrante. Au-delà des belles apparences de piété (2 Timothée 3.5), le constat se révèle douloureux, implacable: son cœur est toujours désespérément malin (Jérémie 17.9), mauvais, rebelle. Peut-être l'entourage n'y voit-il que du feu, mais il n'en est pas consolé pour autant. En réalité, il n'en a que faire, il s'en moque éperdument. C'est à Dieu qu'il sait devoir rendre compte tout comme il sait pertinemment que son Seigneur n'est pas dupe (Proverbes 24.12). Triste (2 Corinthiens 7.10) et maussade, il torture continuellement son âme pour trouver une réponse à ses nombreux "pourquoi?".

Après tout, cette réflexion est parfaitement sensée. C'est vrai, que se passe-t-il? Où est la sainteté qui devrait découler d'une marche à la suite du Seigneur Jésus (Romains 6.22)? C'est sûr, quelque chose doit faire défaut. Un élément essentiel doit nécessairement échapper au malheureux qui s'interroge et s'afflige ainsi. Comment donc une personne qui cherche à bien régler son pas, peut-elle s'égarer de la sorte?

En réalité, un fondamental a été perdu de vue: la foi. Oui, la foi est la clef de cette énigme. Chacune des pages des Écritures nous le rappellent. Souvenons-nous, les promesses de Dieu ne sont "Oui et Amen" qu'en Christ Jésus (2 Corinthiens 1.20). Nous en déduisons logiquement que si un homme ne se trouve pas en Lui, rien ne l'autorise à attendre quoi que ce soit de la part de Dieu. Or, que signifie "être en Jésus-Christ" ou "marcher en Lui" (Colossiens 2.7) sinon croire en Lui (Actes 20.21), espérer en Lui (Éphésiens 1.12) et Lui obéir (1 Pierre 1.2)? La sentence est catégorique: on ne peut être agréable à Dieu sans la foi (Hébreux 11.6).

Indiscutablement, voici un nouvel éclairage qui apporte une grande lumière sur toutes nos précédentes interrogations. "C'est par la foi..." Tout est relié à la foi. Par l'exercice de la foi, l'homme est sauvé (Éphésiens 2.8), justifié (Romains 5.1) et demeure ferme (2 Corinthiens 1.24). Par elle aussi, il saisit l'Oeuvre accomplie par le Christ et s'identifie à son Sauveur. C'est par la foi en Jésus également que Dieu fait triompher l'homme (2 Corinthiens 2.14) et que ce dernier obtient la victoire sur le monde (1 Jean 5.4). Si elle fait défaut, que reste-il? Rien sinon les efforts désespérés de l'homme qui se lance à corps perdu dans une course folle, fatigante et surtout, perdue d'avance.

Voici, le Fils affranchit et rend véritablement libre (Jean 8.36). Si quelqu'un l'oublie et détourne ses yeux du précieux Rédempteur, aucun espoir de liberté n'est plus en vue. Alors, l'esclavage du péché est toujours de mise car quiconque pratique le péché est esclave du péché (Jean 8.34). Aussi, dans ces conditions, chute sur chute sont à redouter tant que la foi ne se fixe pas sur Christ, tant que la foi ne s'approprie pas ces ineffables paroles: "Tout est accompli" (Jean 19.30).

L'apercevons-nous à présent, à chaque fois qu'un enfant de Dieu achoppe sur une pierre, qu'il trébuche en s'abandonnant au péché, aux désirs de sa chair (Éphésiens 2.3), il ne fait rien d'autre que de mettre en relief le fait que sa foi n'est pas encore accomplie. Il montre par là qu'il ne s'appuie pas encore entièrement sur son Sauveur, qu'il n'a pas encore totalement intégré que Christ vit en lui (Galates 2.20) et qu'Il est sa vie (Philippiens 1.21). Il est tout à fait certain que ni nos montagnes, ni nos vallées, ni nos Goliath n'impressionnent jamais le Seigneur. Ils sont comme un rien devant Lui (Esaïe 40.17). Si seulement nous pouvions avoir un cœur qui ne chancelle jamais (Marc 11.23), qui ne doute jamais de l'Amour de Dieu (Jude 21), assurément nous sortirions victorieux de tous les combats (2 Timothée 4.7). Indéniablement, tous nos échecs trouvent ici leur source: notre manque de confiance dans le Nom du Seigneur, notre incrédulité (Matthieu 17.20).

Oui, les fidèles sont invités à endurer à la tentation (Jacques 1.12), à résister au diable (Jacques 4.7), et à vaincre (Apocalypse 21.7) comme leur Seigneur l'a fait avant eux (Jean 16.33). L'objectif recherché est correct, la méprise porte simplement sur le moyen d'y parvenir. S'y aventurer en ne comptant que sur soi est une peine perdue. Autant dire que ceux qui s'obstinent malgré tout dans cette voie auront tôt fait d'être renversés. Le Seigneur l'affirme, seul l'homme ne peut rien faire (Jean 15.5). Il n'est en mesure de produire aucun bon fruit. Il est incapable d'aucune bonne oeuvre, d'aucune oeuvre de justice.

Aujourd'hui, laissons derrière ce qui appartient au passé et courons vers le but (Philippiens 3.14). Quoi que nous ayons fait hier, prenons courageusement et fermement appui sur le Seigneur. Il ne rejette personne (Jean 6.37). Résolument, édifions-nous sur notre très sainte foi (Jude 20). Gardons toujours à l'esprit la dignité d'enfant de Dieu dont nous avons été favorisés grâce au Nom de Jésus-Christ (Jean 1.12). Aussi, avec détermination et persévérance, éteignons les traits enflammés du malin par la foi (Éphésiens 6.16). Lorsque les sollicitations à l'impureté, au dérèglement, à l'iniquité se feront pressantes, tenons fermes, ne cédons pas! Nous pouvons le faire, non parce que nous en avons la capacité mais parce Dieu nous la communique (2 Corinthiens 3.5). S'il nous arrive pourtant de flancher, ne nous laissons pas déborder par la culpabilité. Avec foi, revenons humblement au Seigneur Jésus qui est fidèle et juste pour pardonner les péchés de ceux qui les Lui confessent (1 Jean 1.9). Ensuite, reprenons la route sans tarder!

En tout état de cause, cramponnons-nous toujours à cette douce parole du Seigneur: "Ma grâce te suffit, car Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse" (2 Corinthiens 12.9). Ce sera notre réconfort dans la détresse, notre baume au cœur dans la fournaise de l'épreuve!

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