Vœu

29/11/2013 12:07

Vœu. Engagement volontaire de se consacrer à Dieu, ou de lui donner soit un enfant, soit des biens. Sous l’empire de la crainte, ou du désir, l’homme de toute race a tendance à faire un vœu qu’il s’engage à accomplir (#Ge 28:20-22 ; #No 21:2 ; #1S 1:11 ; #2S 15:8 ; #Jon 1:16). Le premier vœu mentionné dans la Bible est celui de Jacob à Béthel. Celui-ci promet à Dieu de lui donner la dîme de tous ses revenus et de lui réserver un lieu de culte s’il bénit son voyage (#Ge 28:18-22).

      La Loi de Moïse ne prescrit pas de vœux, mais elle en règle la pratique.

1. Vœu de consécration. Les personnes, les animaux et les choses qui appartenaient de droit à l’Éternel ne pouvaient pas faire l’objet d’un vœu (#Lé 27:26 ; #Ex 13:11-15). Ce qui était voué à l’Éternel par interdit ne pouvait être racheté (#Lé 27:28,29). Il en était de même des animaux destinés aux sacrifices (#Lé 27:9,10). Excepté ces cas, on avait la permission de racheter aux sacrificateurs, selon les normes fixées par la Loi, les personnes et les choses consacrées à Dieu (#Lé 27:1-25). Le pauvre payait d’après ses ressources (#Lé 27:8) ; la terre était taxée d’après la quantité de semence nécessaire (#Lé 27:16). Les vœux devaient être accomplis (#Ps 66:13; 116:18 ; #Ec 5:4). La terre consacrée à l’Éternel par un certain homme, puis vendue à un autre sans avoir été rachetée, restait à l’acquéreur jusqu’à l’année du Jubilé. À cette date, le champ ne retournait pas au vendeur, mais devenait propriété du sanctuaire, c’est-à-dire des sacrificateurs (#Lé 27:20-21). Le premier propriétaire était puni ainsi de n’avoir pas tenu sa promesse de don à l’Éternel. Les personnes consacrées à Dieu le servaient dans le tabernacle (#1S 1:11,24,28) ; mais d’ordinaire on les rachetait, car les Lévites assumaient le service (#2R 12:5). Le prix du rachat variait selon l’âge et le sexe de la personne consacrée.
2. Vœu d’abstinence. Renonciation, pour la gloire de Dieu, à une chose légitime. Les jeûnes et le vœu de naziréat étaient dans cette catégorie. Voir Naziréen.
3. Vœu d’anathème. On déduit d’#Ex 22:19 ; #De 13:6 que seuls les idolâtres pouvaient être dévoués par interdit et détruits. Ce jugement était exercé sur l’ordre de Dieu, contre ceux qui n’avaient pas voulu se repentir, malgré les avertissements. La sentence d’anathème devait empêcher les Israélites de sombrer dans les vices contre nature et les crimes des Cananéens (#Lé 18:24-30). Les Israélites n’obéirent que partiellement à cet ordre. La plupart de leurs défaites provinrent de leur refus d’exercer un tel jugement (#1S 15:1-30). Être séparé du mal, ou se laisser contaminer par l’exemple abominable des idolâtres, c’était pour Israël une question de vie ou de mort (cf. #Mt 5:29,30).

 Principes relatifs aux vœux :

1. On n’était pas obligé d’en faire, mais il fallait tenir ceux qu’on avait prononcés (#No 30:3 ; #De 23:22-24). Le naziréat ne fut prescrit qu’à des personnes destinées à remplir une mission particulière : Samson, Samuel, Jean-Baptiste, etc.
2. Les vœux d’une jeune fille ou d’une femme mariée étaient invalides si le père ou le mari s’y opposait (#No 30:3-16).
3. L’argent mal acquis était en abomination à l’Éternel et ne pouvait faire l’objet d’un vœu (#De 23:19) ; voir Chien.
4. Les Israélites étaient mis en garde contre les vœux prononcés à la hâte en particulier par l’exemple de Jephté (#Jug 11:1 ; #Pr 20:25).


 


 

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