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GALATES 2 : 1 à 21+
22/04/2022 00:11JOUR 173 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
GALATES 2
1 ¶ Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi ;
2:1-10
Par cette accumulation de détails sur son voyage le plus important à Jérusalem après sa conversion, Paul présente des preuves convaincantes que le message qu’il proclame est identique à celui des douze autres apôtres.
Quatorze ans … de nouveau à Jérusalem. Il s’agit de la période située entre le moment de sa première visite à Jérusalem (#Ga 1:18) et celle que Paul évoque ici, probablement à l’occasion du concile de Jérusalem (#Ac 15:1-22), convoqué pour trancher la question du salut pour les non-Juifs. D’un point de vue linguistique, « de nouveau » ne signifie pas nécessairement « lors de la visite suivante »; il peut aussi signifier « une fois de plus », indépendamment du nombre de visites survenues entre-temps. De fait, Paul s’était effectivement rendu à Jérusalem pendant ces quatorze années, pour apporter des secours à l’Eglise de cette ville frappée par une famine (#Ac 11:27-30 ; #Ac 12:24-25). Cela n’a cependant aucun rapport avec cette visite-ci, puisqu’il n’y fut nullement question de son autorité apostolique.
Barnabas. C’était son premier allié, qui le soutint devant les apôtres de Jérusalem (#Ac 9:27) et l’accompagna dans son premier voyage missionnaire (#Ac 13:2-3).
Tite. Enfant spirituel de Paul et son compagnon d’œuvre (#Tit 1:4-5). Païen non circoncis, il était une preuve vivante de l’efficacité du ministère de Paul.
2 et ce fut d’après une révélation que j’y montai. Je leur exposai l’Evangile que je prêche parmi les païens, je l’exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain.
révélation. Cette révélation de Dieu correspondait à la voix du Saint-Esprit. Paul fait allusion au caractère de mission divine de cette visite afin de réfuter l’idée qu’auraient pu suggérer les judaïsants - qu’il aurait été envoyé à Jérusalem pour que les apôtres corrigent sa doctrine.
ceux qui sont les plus considérés. Les trois principaux dirigeants de l’Eglise de Jérusalem: Pierre, Jacques (le frère du Seigneur, 1:19) et Jean (cf. v. #Ga 2:9). Expression courante pour désigner les autorités, qui impliquait une position honorifique. Paul fit deux fois référence à eux de façon similaire (vv. #Ga 2:6, #Ga 2:9). Il perce ici un certain sarcasme à l’encontre des judaïsants, eux qui prétendaient que leur doctrine bénéficiait de l’approbation apostolique, au contraire de celle de Paul. Ils avaient probablement pris l’habitude d’exalter ces trois apôtres au détriment de Paul.
ne pas courir … en vain. Paul espérait que les chefs de Jérusalem soutiendraient son ministère auprès des non-Juifs et maintiendraient leur opposition au légalisme. Il ne tenait pas à ce que tous ses efforts soient réduits à néant du fait de conflits avec les autres apôtres.
3 Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne fut pas même contraint de se faire circoncire.
contraint de se faire circoncire. Le rite mosaïque de la circoncision était au cœur du système judaïsant des œuvres. Ses adeptes enseignaient que la circoncision était nécessaire au salut (#Ac 15:1, #Ac 15:5, #Ac 15:24), ce que contestaient Paul et les autres apôtres. Ce point fut tranché au concile de Jérusalem (#Ac 15:1-22). ; cf. #1Co 7:19. Tite était un vrai croyant, et par conséquent la preuve vivante que la circoncision et le respect des règles mosaïques n’étaient pas des conditions ni des éléments nécessaires au salut. Le refus des apôtres d’exiger de Tite qu’il se fasse circoncire prouvait que l’Eglise s’inscrivait en faux par rapport aux doctrines judaïsantes (cf. Timothée, #Ac 16:1-3).
4 Et cela, à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir.
des faux frères. Les judaïsants, qui se targuaient de représenter les vrais chrétiens. En fait, leur doctrine s’opposait à la fois au judaïsme, puisqu’ils se réclamaient de Christ, et au christianisme, puisqu’ils faisaient de la circoncision et du respect de la loi mosaïque des exigences incontournables pour le salut.
épier. Le grec évoque l’attitude d’espions ou de traîtres qui s’introduisent subrepticement dans le camp ennemi. Les judaïsants jouaient le rôle d’agents secrets de Satan, envoyés au milieu de l’Eglise pour saboter le vrai Evangile.
liberté. La loi n’est pas un moyen d’obtenir le salut pour les chrétiens; ils ne sont pas obligés de vivre selon ses règles cérémonielles externes et ne sont plus sous la malédiction s’ils y désobéissent, car Christ a porté lui-même cette malédiction au bénéfice des croyants (#Ga 3:13). Cette liberté n’est toutefois pas synonyme de licence, d’autorisation de commettre le péché (#Ga 5:13 ; #Ro 6:18 ; #1Pi 2:16).
asservir. Evoque l’esclavage absolu à un système insupportable, puisque basé sur une justice qu’il faudrait obtenir au moyen d’œuvres personnelles.
5 Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l’Evangile fût maintenue parmi vous.
Nous ne leur cédâmes pas. Paul et Tite (v. #Ga 2:3) ne bougèrent pas de leur position doctrinale: le salut par la grâce seule, au moyen de la foi seule.
vérité de l’Evangile. Le véritable Evangile, par opposition au faux évangile (#Ga 1:6-8) propagé par les judaïsants.
6 Ceux qui sont les plus considérés-quels qu’ils aient été jadis, cela ne m’importe pas : Dieu ne fait point acception de personnes, — ceux qui sont les plus considérés ne m’imposèrent rien.
Ceux qui sont les plus considérés. Autre allusion à Pierre, Jacques et Jean.
favoritisme. Les privilèges uniques dont jouissaient les douze ne leur conféraient pas, pour autant, plus de légitimité ou d’autorité qu’à Paul: Christ les avait tous envoyés en mission (#Ro 2:11). Paul ne se considéra jamais comme inférieur aux autres apôtres (voir #2Co 12:11-12).
7 Au contraire, voyant que l’Evangile m’avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, —
Les judaïsants accusaient Paul de prêcher un évangile déviant, mais les apôtres confirmèrent qu’il proclamait le vrai. C’était le même Evangile que celui prêché par Pierre, mais destiné à un autre public.
pour les incirconcis. C’est-à-dire à destination des incirconcis. Paul prêchait en priorité l’Evangile aux non-Juifs (mais aussi aux Juifs dans des régions à majorité païenne, car il commençait toujours par se rendre à la synagogue; #Ac 13:5).
Pierre pour les circoncis. Le ministère de Pierre s’adressait en priorité aux Juifs.
8 car celui qui a fait de Pierre l’apôtre des circoncis a aussi fait de moi l’apôtre des païens, —
celui qui a fait de Pierre … a aussi fait de moi. Le Saint-Esprit ne défend qu’un seul Evangile. Il avait conféré sa puissance, destinée à leur permettre d’effectuer leur ministère, autant à Pierre qu’à Paul.
9 et ayant reconnu la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis.
Jacques, Céphas et Jean. Ce Jacques était le demi-frère de Jésus (#Ga 1:19); il était devenu l’un des chefs éminents de l’Eglise à Jérusalem. Céphas (Pierre) et Jean (le frère de Jacques, l’apôtre dont le martyre est évoqué en #Ac 12:2), comptaient parmi les intimes de Jésus et étaient devenus les principaux responsables de l’Eglise de Jérusalem (voir #Ac 2:1-12:2).
colonnes. Met l’accent sur le rôle de Jacques, Pierre et Jean dans l’établissement et l’affermissement de l’Eglise.
la grâce qui m’avait été accordée. C’était la seule conclusion que pouvaient tirer ces responsables: la grâce de Dieu était ce qui donnait tant de puissance à Paul pour prêcher l’Evangile et pour contribuer à l’avancement de l’Eglise.
la main d’association. Au Proche-Orient, ce geste constituait un vœu solennel d’amitié et la marque d’un partenariat. Il signifiait que les apôtres reconnaissaient Paul comme prédicateur du véritable Evangile et comme un partenaire dans le ministère.
nous allions, nous vers les païens. Confirmation supplémentaire de l’appel divin de Paul au ministère, et pierre dans le jardin des judaïsants, puisque les apôtres l’avaient encouragé à persévérer dans son ministère si fructueux auprès des païens.
10 Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire.
nous souvenir des pauvres. Rappel pratique en direction de Paul et du nombre croissant de chrétiens d’origine païenne. Le nombre de chrétiens à Jérusalem connut une forte croissance dès le début (cf. #Ac 2:41-45 ; #Ac 6:1). En outre, nombre de ceux qui étaient venus pour la Pentecôte (#Ac 2:1-5) y étaient restés et n’étaient pas rentrés chez eux. Les croyants partageaient certes, au début, toutes leurs ressources (#Ac 2:45 ; #Ac 4:32-37), mais beaucoup d’entre eux étaient désargentés. Pendant des années, l’Eglise de Jérusalem éprouva donc des difficultés financières.
11 ¶ Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible.
2:11-13
Bref récit des jours les plus sombres de l’histoire de l’Evangile. Pierre s’était écarté des croyants d’origine païenne pour rester avec les judaïsants, alors qu’ils soutenaient des positions dont il connaissait le caractère erroné. Il avait ainsi donné l’impression d’accréditer leur doctrine et de rendre caduc l’enseignement de Paul, en particulier la doctrine du salut par la grâce seule au moyen de la foi seule.
Antioche. Cadre de la première Eglise d’origine païenne.
était répréhensible. Mieux traduit par « se trouvait condamné ». Pierre était coupable de péché parce qu’il s’alignait sur des hommes qu’il savait dans l’erreur et parce qu’il semait le trouble parmi les frères d’origine païenne.
12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis.
quelques personnes de l’entourage de Jacques. Pierre connaissait la décision du concile de Jérusalem (#Ac 15:7-29) et séjournait depuis quelque temps déjà à Antioche avec des non-Juifs. Quand les judaïsants arrivèrent, ils mentirent en se prétendant envoyés par Jacques et soutenus par les apôtres. Pierre n’observait plus les rituels mosaïques (#Ac 10:9-22), et Jacques ne s’était tenu parfois qu’à certains d’entre eux (#Ac 21:18-26).
se tint à l’écart. Terme grec désignant une retraite stratégique, dans le contexte militaire. La forme du verbe peut signifier que Pierre battit en retraite de manière progressive et insidieuse. Manger avec les judaïsants, tout en déclinant les invitations des non-Juifs alors qu’il les avait acceptées auparavant, revenait à apporter son soutien aux restrictions alimentaires qu’il savait pourtant abolies par Dieu (#Ac 10:15). Il portait de ce fait un coup sérieux à l’Evangile de la grâce.
par crainte des circoncis. C’était la véritable raison de l’attitude de Pierre: il craignait de perdre sa popularité auprès de ceux qui, dans l’Eglise, avaient des positions légalistes, judaïsantes, bien qu’il s’agisse de propres justes hypocrites qui défendaient une doctrine hérétique.
13 Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.
les autres Juifs. Les croyants d’origine juive d’Antioche.
hypocrisie. Mot grec qui renvoyait au domaine du théâtre: l’acteur portait un masque représentant une humeur ou un personnage. Dans le domaine spirituel, il évoque celui qui cache sa véritable personnalité en prétendant être ce qu’il n’est pas (#Mt 6:1-6). Ces hommes étaient engagés envers l’Evangile de la grâce, mais faisaient semblant d’accepter le légalisme juif.
14 Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ?
ne marchaient pas droit. En s’écartant des chrétiens d’origine païenne, Pierre et les autres croyants d’origine juive ne suivaient pas le chemin tracé par la Parole de Dieu.
vis à la manière des païens. Avant son retrait progressif, Pierre pratiquait la communion fraternelle et les agapes avec les non-Juifs, incarnant de ce fait l’idéal chrétien d’amour et de liberté dans les relations entre Juifs et païens.
forces-tu les païens à judaïser. En judaïsant lui-même, il laissait entendre que la façon de penser des judaïsants était juste.
15 Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens.
2:15-16
Les reproches que Paul adressa à Pierre constituent l’un des manifestes les plus frappants, dans le N.T., de la nécessité absolue et non négociable - de la doctrine de la justification par la grâce et par le moyen de la foi. La repentance dont Pierre fit apparemment preuve atteste de l’autorité apostolique de Paul et de sa propre soumission à la vérité (cf. #2P 3:15-16).
pécheurs d’entre les païens. Expression employée au sens juridique: les non-Juifs étaient des pécheurs par nature, puisqu’ils ne possédaient pas de loi écrite divinement révélée pour les guider vers le salut ou leur montrer comment vivre dans la justice.
16 Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi.
par les œuvres … par la foi. Dans ce v., Paul répète trois fois que le salut n’est possible que par la foi en Christ et non par la loi. La première fois, le sens est général: « un homme n’est pas justifié »; la deuxième fois, le sens devient personnel: « nous serons justifiés »; et la troisième, universel: « personne ne sera justifié ».
justifié. Ce mot grec fondamentalement lié au domaine juridique évoque l’acte d’un juge qui déclare l’accusé non coupable, et par conséquent innocent aux yeux de la loi. A travers l’Ecriture, il renvoie au décret de Dieu qui déclare un pécheur non coupable, entièrement juste devant lui, parce qu’il lui impute la justice de Christ tout en imputant le péché de l’homme et son châtiment au Sauveur sans péché
œuvres de la loi. Le respect de la loi est un moyen de salut totalement inacceptable, puisque la racine du péché se trouve dans le cœur déchu de l’homme, non dans ses actions. La loi servait de miroir pour révéler le péché, et non de remède à celui-ci.
17 Mais, tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là !
nous-mêmes trouvés pécheurs. Si la doctrine des judaïsants était correcte, alors Paul, Pierre, Barnabas et les autres croyants d’origine juive étaient retombés dans la catégorie des pécheurs: ils avaient partagé un repas et joui de la communion fraternelle avec des non-Juifs qui, à en croire les judaïsants, étaient impurs.
ministre du péché. Si les judaïsants avaient raison, alors Jésus avait tort et avait incité ses auditeurs à pécher, puisqu’il avait affirmé que la nourriture ne pouvait être source de souillure (#Mr 7:19 ; cf. #Ac 10:13-15). Il avait aussi déclaré que tous ceux qui lui appartenaient étaient un avec lui et par conséquent entre eux (#Jn 17:21-23). Par sa logique imparable, Paul condamne Pierre qui, par sa manière d’agir, a laissé penser que Christ aurait menti. Une telle pensée était totalement irrecevable, ce qui entraîne Paul à utiliser la négation grecque la plus catégorique (« loin de là »; cf. #Ga 3:21 ; #Ro 6:1-2 ; #Ro 7:13).
18 Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur,
les choses que j’ai détruites. Le faux système du salut par le légalisme, balayé par la prédication du salut par la grâce seule, au moyen de la foi seule.
19 car c’est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu.
je suis mort à la loi. Quand une personne est reconnue coupable d’un crime capital et exécutée, la loi ne peut plus avoir prise sur elle. Il en va de même pour le chrétien qui est mort en Christ (qui a pleinement payé le châtiment de ses péchés) et ressuscité à une vie nouvelle en lui: la justice a été satisfaite, et il est pour toujours libre de tout châtiment.
20 J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
J’ai été crucifié avec Christ. Quand une personne s’en remet à Christ pour bénéficier du salut, elle participe spirituellement avec le Seigneur à sa crucifixion et à sa victoire sur le péché et la mort.
ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Le vieux « moi » du croyant est mort, ayant été crucifié avec Christ (#Ro 6:3, #Ro 6:5). Le nouvel être du croyant a le privilège d’avoir Christ qui vit en lui et lui communique sa puissance.
s’est livré lui-même pour moi. C’est la manifestation de l’amour de Christ pour le croyant au travers de sa mort en sacrifice sur la croix (#Jn 10:17-18 ; #Ro 5:6-8 ; #Ep 5:25-30).
21 Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; car si la justice s’obtient par la loi, Christ est donc mort en vain.
Pour Paul, en prenant position en faveur des judaïsants et par conséquent contre Christ, Pierre niait la nécessité de la grâce de Dieu et déclarait par conséquent inutile la mort de Christ.
Christ est donc mort en vain. Une meilleure traduction serait « Christ est donc mort inutilement ». Ceux qui tiennent à pouvoir gagner leur salut par eux-mêmes sapent les fondements du christianisme et rendent caduque la mort de Christ.
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