GALATES 4 : 1 à 31+
24/04/2022 00:13JOUR 175 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
GALATES 4
1 ¶ Or, aussi longtemps que l’héritier est enfant, je dis qu’il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout ;
4:1-7
Paul poursuit son analogie avec un enfant qui passe le cap de la majorité (#Ga 3:24-26) en exposant le contraste entre la vie des croyants avant le salut (statut d’enfants et d’esclaves) et leur vie après l’obtention du salut (statut d’adultes et de fils). Cette illustration parlait aux lecteurs de l’apôtre, qu’ils soient juifs ou non, puisque Juifs, Grecs et Romains organisaient tous une cérémonie pour marquer le passage de l’enfant à l’adulte.
enfant. Le mot grec désignait un enfant trop jeune pour parler: un mineur, immature spirituellement et intellectuellement, impropre aux privilèges et aux responsabilités de l’adulte.
2 mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu’au temps marqué par le père.
des tuteurs et des administrateurs. Les « tuteurs » étaient des esclaves à qui était confiée la garde des garçons mineurs, alors que les « administrateurs » géraient leurs biens jusqu’à la fin de leur tutelle. Tuteurs et administrateurs avaient la charge quasi exclusive de l’enfant. Ainsi, en pratique, l’enfant placé sous leur tutelle n’avait pas un statut très différent de celui d’un esclave.
3 Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde ;
lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage. Avant notre « majorité », c’est-à-dire le moment où nous sommes venus à Christ pour recevoir le salut.
des principes élémentaires du monde. « Principes » vient d’un mot grec signifiant « rangée » ou « rang », utilisé pour évoquer des éléments de base tels que les lettres de l’alphabet. A la lumière de l’utilisation qui en est faite au v. 9, il convient d’y voir ici une allusion aux principes de base et aux rituels élémentaires des religions humaines. Paul qualifie la religion des Juifs d’élémentaire, au même titre que celle des païens, car toutes deux n’étaient qu’humaines et ne touchaient donc jamais au divin. La religion juive et le paganisme tournaient autour de systèmes du monde conçus par l’homme. Ils étaient encombrés d’un fatras de lois et de cérémonies à respecter pour obtenir l’agrément divin. Des principes aussi élémentaires sont frappés d’immaturité, comme l’est la conduite d’enfants encore placés sous la tutelle de leur précepteur.
4 mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi,
lorsque les temps ont été accomplis. Conformément au calendrier de Dieu, au moment où les conditions religieuses, culturelles et politiques voulues ont été réunies, Jésus est venu dans le monde.
Dieu a envoyé son Fils. De même qu’un père décide du jour de la cérémonie prévue pour que son fils passe au statut d’adulte, c’est à ce moment précis que Dieu a envoyé son Fils pour sortir tous ceux qui croient de l’esclavage de la loi. Jésus affirma maintes fois cette vérité (#Jn 5:30, #Jn 5:36-37 ; #Jn 6:39, #Jn 6:44, #Jn 6:57 ; #Jn 8:16, #Jn 8:18, #Jn 8:42 ; #Jn 12:49 ; #Jn 17:21, #Jn 17:25 ; #Jn 20:21). Le fait que le Père envoya Jésus dans le monde enseigne la préexistence de celui-ci en tant que deuxième personne de la Trinité.
né d’une femme. Cela souligne la pleine humanité de Jésus, et pas seulement sa conception virginale (#Esa 7:14 ; #Mt 1:20-25). Il fallait que Jésus soit pleinement Dieu pour que son sacrifice possède la valeur infinie nécessaire à la rédemption du péché. Il devait aussi être pleinement homme pour pouvoir légitimement prendre sur lui le châtiment du péché en se substituant à l’homme. Voir #Lu 1:32, #Lu 1:35 ; #Jn 1:1, #Jn 1:14, #Jn 1:18.
sous la loi. Comme n’importe quel homme, Jésus était tenu d’obéir à la loi. Au contraire de tout homme, il l’a parfaitement respectée (#Jn 8:46 ; #2Co 5:21 ; #Hé 4:15 ; #Hé 7:26 ; #1Pi 2:22 ; #1Jn 3:5). Du fait qu’il n’a commis aucun péché, il a pu servir de sacrifice saint pour les péchés, être celui qui accomplit toute la justice, c’est-à-dire celui qui obéit à Dieu en tout. C’est cette même justice parfaite qui est imputée à ceux qui croient en lui.
5 afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption.
ceux qui étaient sous la loi. Les pécheurs coupables, soumis aux exigences de la loi et à ses malédictions, qui ont donc besoin d’un Sauveur.
nous recevions l’adoption. L’« adoption » consiste à introduire au sein de votre propre famille quelqu’un qui est le fils d’un autre. Puisque les hommes non régénérés sont les fils de Satan, la seule façon pour eux de devenir enfants de Dieu, c’est de bénéficier d’une adoption spirituelle (#Ro 8:15, #Ro 8:23 ; #Ep 1:5).
6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba ! Père !
Esprit de son Fils. Il revient au Saint-Esprit de confirmer au croyant qu’il a été adopté comme fils de Dieu. L’assurance du salut est l’œuvre gratuite du Saint-Esprit et ne procède donc pas d’une source humaine.
Abba. Terme araméen d’affection que les enfants employaient pour désigner leur « papa ».
7 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu.
8 ¶ Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ;
4:8-11
Le salut se reçoit certes comme un cadeau gratuit de la part de Dieu (#Ro 5:15-16, #Ro 5:18 ; #Ro 6:23 ; #Ep 2:8), mais il entraîne néanmoins d’importantes responsabilités (cf. #Lu 12:48): Dieu exige de ses enfants qu’ils mènent une vie sainte parce qu’ils sont les enfants d’un Dieu saint, et qu’ils l’aiment et l’adorent (#Mt 5:48 ; #1Pi 1:15-18). Cette obligation est liée aux principes moraux et spirituels qui reflètent éternellement la nature de Dieu; cependant, elle n’inclut pas le respect des rituels et cérémonies propres à Israël sous le régime de la loi mosaïque, contrairement à ce qu’affirmaient les doctrines judaïsantes.
ne connaissant pas Dieu. Avant de recevoir la foi qui sauve en Christ, aucune personne non sauvée ne peut connaître Dieu.
dieux qui ne le sont pas de leur nature. Allusion au panthéon gréco-romain, avec toutes ses divinités inexistantes que les Galates croyaient adorer avant leur conversion (cf. #Ro 1:23 ; #1Co 8:4 ; #1Co 10:19-20 ; #1Co 12:2 ; #1Th 1:9).
9 mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ?
avez été connus de Dieu. Nous ne pouvons connaître Dieu que parce qu’il nous a connus d’abord, de même que nous ne le choisissons que parce qu’il nous a d’abord élus (#Jn 6:44 ; #Jn 15:16) et que nous ne l’aimons que parce qu’il nous a aimés le premier (#1Jn 4:19).
10 Vous observez les jours, les mois, les temps et les années !
les jours … les années. Allusion aux rituels, cérémonies et fêtes du calendrier juif, certes donné par Dieu, mais auquel il n’exigea jamais que l’Eglise se conforme. Paul invite les Galates, comme il le fera pour les Colossiens. #Col 2:16-17), à ne pas observer ce calendrier de façon légaliste, comme si c’était Dieu qui le leur demandait, ou parce qu’ils espéreraient en échange des faveurs de sa part.
11 Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous.
avoir inutilement travaillé. Paul redoutait que les efforts qu’il avait déployés pour fonder les Eglises galates ne soient vains, si ces chrétiens venaient à retomber dans le légalisme (cf. #Ga 3:4 ; #1Th 3:5).
12 ¶ Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous. Frères, je vous en supplie. (4-13) Vous ne m’avez fait aucun tort.
4:12-20
Après ses sévères reproches aux Galates, Paul change de ton pour lancer un appel fondé sur sa profonde affection à leur égard.
Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous. Paul avait été un pharisien orgueilleux, un propre juste, qui comptait sur sa justice pour son salut (cf. #Ph 3:4-6). Mais, quand il vint à Christ, il abandonna toute tentative de se sauver lui-même, plaçant toute sa confiance dans la grâce de Dieu (#Ph 3:7-9). Il encourage vivement les Galates à suivre son exemple et à éviter le légalisme des judaïsants.
13 Vous savez que ce fut à cause d’une infirmité de la chair que je vous ai pour la première fois annoncé l’Evangile.
Vous ne m’avez fait aucun tort. Alors que les Juifs l’avaient persécuté lors de son premier séjour chez eux, les chrétiens galates n’avaient fait aucun tort à Paul; ils l’avaient au contraire accueilli avec enthousiasme quand il leur avait prêché l’Evangile (#Ac 13:42-50 ; #Ac 14:19). Comment pouvaient-ils le rejeter maintenant?
une infirmité de la chair. Selon certains, la maladie à laquelle Paul fait allusion serait la malaria, peut-être contractée lors d’un passage dans les territoires côtiers de Pamphylie (cf. #Ac 13:13-14). Le climat plus frais et plus sain de la Galatie, et plus précisément celui d’Antioche de Pisidie (plus de 1000 m) où Paul se rendit lorsqu’il quitta Perge, l’aurait un peu soulagé de la fièvre causée par cette maladie. Quoique grave et handicapante, la malaria ne se manifeste pas de façon constante; Paul avait pu exercer son ministère entre deux accès de fièvre.
14 Et mis à l’épreuve par ma chair, vous n’avez témoigné ni mépris ni dégoût ; vous m’avez, au contraire, reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ.
vous m’avez … reçu. Les Galates avaient accueilli Paul en dépit de sa maladie; elle ne constitua jamais, à leurs yeux, un obstacle à sa crédibilité ou à leur accueil envers lui.
15 Où donc est l’expression de votre bonheur ? Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner.
l’expression de votre bonheur. Le mot « bonheur » peut se traduire par « bénédictions » ou « satisfaction ». Paul fait remarquer que les Galates avaient été heureux et satisfait de sa prédication de l’Evangile (cf. #Ac 13:48), et il s’étonne donc qu’ils se soient retournés contre lui.
vous vous seriez arraché les yeux. Il s’agit soit d’une figure de style (cf. #Mt 5:29 ; #Mt 18:9), soit d’une indication que la maladie de Paul avait affecté ses yeux (cf. #Ga 6:11). Quoi qu’il en soit, l’expression reflète l’amour profond que les Galates avaient exprimé au début pour l’apôtre.
16 Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité ?
votre ennemi. Les Galates ne savaient plus que penser, et en dépit de leur affection passée envers Paul, certains en étaient venus à le considérer comme un ennemi. L’apôtre leur rappelle qu’il ne leur avait fait aucun tort mais leur avait simplement dit la vérité, vérité qui leur avait apporté une grande joie.
17 ¶ Le zèle qu’ils ont pour vous n’est pas pur, mais ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux.
zèle. Démonstration d’une préoccupation sérieuse ou d’un intérêt chaleureux (le même mot est utilisé en #Ga 1:14 pour évoquer le zèle passé de Paul en faveur du judaïsme). Les judaïsants donnaient l’impression de s’intéresser sincèrement aux Galates, mais ils cherchaient en fait à les exclure du salut gratuit offert par Dieu et à obtenir de la reconnaissance pour eux-mêmes.
18 Il est beau d’avoir du zèle pour ce qui est bien et en tout temps, et non pas seulement quand je suis présent parmi vous.
pas seulement quand je suis présent. Paul encourage les Galates à faire preuve, pour l’Evangile de la grâce, du même zèle que celui qu’ils avaient démontré quand il était avec eux.
19 ¶ Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous,
Mes enfants. C’est la seule fois où Paul utilise cette expression affectueuse, alors que Jean ne s’en prive pas (#1Jn 2:1, #1Jn 2:18, #1Jn 2:28 ; #1Jn 3:7, #1Jn 3:18 ; #1Jn 4:4 ; #1Jn 5:21).
jusqu’à ce que Christ soit formé en vous. Contrairement aux motivations mauvaises des judaïsants, Paul cherchait à amener les Galates à la ressemblance à Christ. C’est le but du salut.
20 je voudrais être maintenant auprès de vous, et changer de langage, car je suis dans l’inquiétude à votre sujet.
inquiétude. Ce terme désigne un désarroi total.
21 ¶ Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’entendez-vous point la loi ?
4:21-5:1
Paul continue à opposer grâce et loi, foi et œuvres, et emploie une histoire tirée de l’A.T. en guise d’illustration ou d’analogie.
22 Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre.
deux fils. Ismaël, fils d’Agar, l’esclave de Sara (#Ge 16:1-16), et Isaac, fils de Sara (#Ge 21:1-7).
23 Mais celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse.
selon la chair. La naissance d’Ismaël fut provoquée par le manque de foi dont firent preuve Abraham et Sara envers la promesse de Dieu: ils tentèrent de la réaliser par des moyens humains, entachés donc de péché.
en vertu de la promesse. Dieu permit le miracle que naisse un fils, Isaac, à Abraham et Sara, à un âge où celle-ci était déjà ménopausée depuis longtemps et en dépit de la stérilité dont elle avait souffert toute sa vie.
24 Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar, -
valeur allégorique. En grec, cette expression désignait une histoire dont la signification dépassait le sens littéral des mots. Dans ce passage, Paul se sert de personnages et de lieux historiques tirés de l’A.T. pour illustrer la vérité qu’il veut transmettre. Ce n’est pas une allégorie à proprement parler, et il n’existe d’ailleurs aucune allégorie dans les Ecritures. En effet, une allégorie est un récit fictif dont la vérité est le sens caché, secret et mystérieux. L’histoire d’Abraham, Sara, Agar, Ismaël et Isaac est historique et ne contient aucune signification secrète ou cachée. Paul ne fait que s’en servir pour illustrer le contraste qu’il veut défendre entre la loi et la grâce.
deux alliances. Paul présente ces deux mères, leurs deux fils et deux lieux pour illustrer plus encore les différences entre les deux alliances. Agar, Ismaël et le mont Sinaï (la Jérusalem terrestre) représentent l’alliance de la loi; Sara, Isaac et la Jérusalem céleste, l’alliance de la promesse. Il est impossible que Paul ait établi ce contraste entre les deux alliances pour dire qu’il existait deux façons d’être sauvé, l’une prévue pour les saints de l’A.T. et l’autre pour ceux du N.T., puisqu’il avait déjà combattu cette idée (#Ga 2:16 ; #Ga 3:10-14, #Ga 3:21-22). Le seul but de l’alliance mosaïque était de montrer à ceux qui étaient soumis à ses exigences et à la condamnation qu’elle entraînait combien ils avaient besoin du salut par la grâce seule (#Ga 3:24), et surtout pas de représenter une autre façon d’obtenir le salut. L’argument de Paul, c’est que ceux qui, à l’instar des judaïsants, essaient de mériter leur justification en respectant la loi n’en retirent qu’esclavage et condamnation (#Ga 3:10, #Ga 3:23). En revanche, ceux qui reçoivent le salut par grâce, seul moyen de salut depuis le péché d’Adam, sont libres de tout esclavage et de toute condamnation.
le mont Sinaï. Symbole approprié de l’ancienne alliance, puisque c’est là que Moïse reçut les tables de la loi (#Ex 19).
Agar. Esclave de Sara, elle constitue donc l’illustration parfaite de ceux qui sont soumis à l’esclavage de la loi (cf. vv. #Ga 4:5, #Ga 4:21 ; #Ga 3:23). Elle était associée au mont Sinaï au travers de son fils Ismaël, dont les descendants s’installèrent dans cette région.
25 car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, — et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants.
correspond à la Jérusalem actuelle. La loi fut donnée au Sinaï et reçut son expression la plus parfaite dans le culte rendu dans le temple de Jérusalem. Les Juifs étaient toujours soumis à l’esclavage de la loi.
26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère ;
la Jérusalem d’en haut. Le paradis (#Hé 12:18, #Hé 12:22). Les citoyens du paradis (#Ph 3:20) sont libérés de la loi mosaïque, de ses œuvres, de son esclavage, bref des tentatives constantes de plaire à Dieu par les œuvres de la chair.
mère. Les croyants sont les enfants de la Jérusalem céleste, la « cité mère » du paradis. Contrairement aux enfants d’Agar, qui sont esclaves, ceux qui croient en Christ sont libres (#Ga 5:1 ; #Esa 61:1 ; #Lu 4:18 ; #Jn 8:36 ; #Ro 6:18, #Ro 6:22 ; #Ro 8:2 ; #2Co 3:17).
27 car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes point ! Eclate et pousse des cris, toi qui n’as pas éprouvé les douleurs de l’enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée.
Paul applique ce passage d’#Esa 54:1 à la Jérusalem céleste.
28 Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ;
enfants de la promesse. Tout comme Isaac hérita des promesses faites à Abraham (#Ge 26:1-3), les croyants sont aussi au bénéfice des promesses de rédemption de Dieu (#1Co 3:21-23 ; #Ep 1:3), en tant qu’héritiers spirituels d’Abraham.
29 et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.
celui qui était né selon la chair. Ismaël.
persécutait celui qui était né selon l’Esprit. Isaac, dont Ismaël s’était moqué pendant la fête qui célébrait son sevrage (voir #Ge 21:8-9).
ainsi en est-il encore maintenant. Les descendants d’Ismaël (les Arabes) ont toujours persécuté ceux d’Isaac (les Juifs). De même, les non-croyants ont toujours persécuté les croyants (cf. #Mt 5:11 ; #Mt 10:22-25 ; #Mr 10:30 ; #Jn 15:19-20 ; #Jn 16:2, #Jn 16:33 ; #Jn 17:14 ; #Ac 14:22 ; #2Ti 3:12 ; #Hé 11:32-37 ; #1Pi 2:20-21 ; #1Pi 3:14 ; #1Pi 4:12-14).
30 Mais que dit l’Ecriture ? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre.
Chasse l’esclave. Citation de #Ge 21:10 pour illustrer le fait que ceux qui essaient d’être justifiés grâce à leur respect de la loi seront chassés pour toujours de la présence de Dieu (#Mt 8:12 ; #Mt 22:12-13 ; #Mt 25:30 ; #Lu 13:28 ; #2Th 1:9).
31 C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre.
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