INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE JEAN

11/01/2022 00:04

JOUR 72 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT

JEAN 

INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE JEAN

L’Evangile selon Jean

 

Titre

       Le quatrième Evangile suit le modèle des autres: son titre original se limite à l’expression « selon Jean ». Comme pour les autres, « Evangile » a été ajouté plus tard.

 

Auteur et date

       Bien que le nom de l’auteur n’apparaisse pas dans l’Evangile, une tradition de l’Eglise primitive l’attribuait de manière ferme et uniforme à l’apôtre Jean. Un des Pères de l’Eglise, Irénée (environ 130-200 apr. J.-C.), était disciple de Polycarpe (environ 70-160 apr. J.-C.), lui-même disciple de l’apôtre Jean. Irénée a assuré, en s’appuyant sur l’autorité de Polycarpe, que Jean avait écrit son Evangile pendant un séjour à Ephèse en Asie Mineure, alors qu’il était d’un âge avancé (Contre les hérésies 2.22.5; 3.1.1). A la suite d’Irénée, tous les Pères de l’Eglise ont admis qu’il était bien l’auteur de ce texte. Clément d’Alexandrie (environ 150-215 apr. J.-C.) a rapporté que Jean, connaissant les faits relatés par les autres Evangiles et poussé par le Saint-Esprit, avait composé un « Evangile spirituel » (voir Eusèbe, Histoire ecclésiastique 6.14.7).

Des particularités internes significatives confirment la tradition de l’Eglise. Alors que l’apôtre Jean est désigné par son nom au moins 20 fois (parallèles inclus) dans les Evangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc), il n’est pas mentionné directement dans l’Evangile de Jean. Au lieu de cela, l’auteur préfère s’identifier comme le disciple « que Jésus aimait » (#Jn 13:23 ; #Jn 19:26 ; #Jn 20:2 ; #Jn 21:7, #Jn 21:20). Dans cet Evangile, plusieurs disciples occupent une place importante, ce qui rend l’absence du nom de Jean encore plus remarquable. La répétition de l’expression « le disciple que Jésus aimait » pour éviter d’utiliser son nom propre reflète à la fois son humilité et l’intimité de sa relation avec le Seigneur Jésus. Il n’était d’ailleurs pas nécessaire qu’il se nomme, puisque ses lecteurs savaient pertinemment qu’il était l’auteur du texte. En procédant par élimination à partir du récit des chapitres 20 et 21, on est conduit à identifier Jean au disciple « que Jésus aimait » (p. ex. #Jn 21:24 ; cf. #Jn 21:2). Puisque l’auteur de l’Evangile mentionne avec soin le nom des autres personnages du livre, il n’aurait pas omis le nom de l’apôtre, s’il avait été quelqu’un d’autre que Jean lui-même.

       L’anonymat de cet Evangile favorise les arguments qui établissent Jean comme auteur. Seul quelqu’un d’aussi connu et possédant son autorité prééminente d’apôtre pouvait en effet écrire un Evangile se démarquant autant des autres, tant dans la forme que dans le fond, tout en recevant l’accueil unanime de l’Eglise primitive. A l’inverse, les évangiles apocryphes, produits dès le milieu du IIe siècle apr. J.-C. et se réclamant faussement des apôtres ou de personnages célèbres plus ou moins proches de Jésus, ont été universellement rejetés par l’Eglise.

       Jean et Jacques (son frère plus âgé, #Ac 12:12) étaient les « fils de Zébédée » (#Mt 10:2-4). Jésus leur a donné le surnom de « fils du tonnerre » (#Mr 3:17). Jean était apôtre et l’un des trois disciples les plus proches de Jésus (avec Pierre et Jacques, cf. #Mt 17:1 ; #Mt 26:37). Il fut un témoin direct de son ministère terrestre, auquel il collabora personnellement (#1Jn 1:1-4). Après l’ascension de Christ, il devint une « colonne » de l’Eglise de Jérusalem (#Ga 2:9) dans laquelle il servit avec Pierre (#Ac 3:1 ; #Ac 4:13 ; #Ac 8:14) avant de se rendre à Ephèse (avant la destruction de Jérusalem, selon la tradition). C’est de là qu’il écrivit son Evangile avant que les Romains ne l’exilent à Patmos (#Ap 1:9). En plus de l’Evangile qui porte son nom, Jean a rédigé trois épîtres (Jean), ainsi que le livre de l’Apocalypse (#Ap 1:1).

       Du fait que quelques Pères de l’Eglise ont indiqué que Jean avait écrit à un âge avancé et qu’il connaissait les Evangiles synoptiques, plusieurs placent la rédaction de cet Evangile peu de temps après la composition des autres mais avant que Jean n’écrive ses lettres et l’Apocalypse, c’est-à-dire entre 80 et 90 apr. J.-C., à peu près cinquante ans après qu’il eut été témoin du ministère terrestre de Jésus.

 

Contexte et arrière-plan

La tradition affirmant que Jean connaissait les Evangiles synoptiques offre la clé de l’arrière-plan et du contexte: il a apparemment écrit afin d’offrir une perspective unique sur la vie du Seigneur (« un Evangile spirituel ») et afin de fournir des éléments supplémentaires et complémentaires aux Evangiles de Matthieu, Marc et Luc.

       Les caractéristiques uniques de cet Evangile remplissent cet objectif: premièrement, Jean rapporte une quantité importante d’enseignements et d’événements absents des autres Evangiles; deuxièmement, il fournit des explications aux événements relatés dans les synoptiques. Par exemple, quand les synoptiques débutent avec le ministère de Jésus en Galilée, ils sous-entendent un ministère antérieur de Jésus (p. ex. #Mt 4:12 ; #Mr 1:14); Jean, lui, fait le récit de ce ministère de Jésus en Judée (ch. #Jn 3) et en Samarie (ch. #Jn 4). En #Mr 6:45, après avoir nourri les 5000 hommes, Jésus demande à ses disciples de traverser la mer de Galilée jusqu’à Bethsaïda; Jean nous en donne la raison: la population allait introniser Jésus à cause de cette multiplication miraculeuse de nourriture, et il rejetait leurs efforts bien mal inspirés (#Jn 6:26). Troisièmement, l’Evangile de Jean est le plus théologique des quatre; il contient par exemple un prologue théologiquement profond (#Jn 1:1-18), des discours et des enseignements proportionnellement plus nombreux par rapport à la part narrative (p. ex. #Jn 3:13-17), et une doctrine plus approfondie sur le Saint-Esprit (p. ex. #Jn 14:16-17,26 ; #Jn 16:7-14). Jean a rédigé son Evangile en connaissant les synoptiques, mais sans s’appuyer sur eux pour construire le sien. Au lieu de cela, il a utilisé, sous l’inspiration du Saint-Esprit, ses propres souvenirs de témoin oculaire pour écrire (#Jn 1:14 ; #Jn 19:35 ; #Jn 21:24).

       L’Evangile de Jean est le second (cf. #Lu 1:1-4) à contenir une affirmation précise concernant le but de l’auteur (#Jn 20:30-31). Il déclare « ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (#Jn 20:31). C’est ainsi que se discernent deux objectifs fondamentaux: l’évangélisation et la défense de la foi. Le premier se voit dans l’utilisation fréquente du verbe « croire », que l’on retrouve une centaine de fois (les synoptiques l’utilisent deux fois moins). Jean a écrit son Evangile afin de fortifier la foi salvatrice de ses lecteurs et de leur assurer par là même qu’ils recevraient le don divin de la vie éternelle (#Jn 1:12).

       Le second objectif, l’objectif apologétique, est fortement lié à celui de l’évangélisation. Jean a écrit pour convaincre ses lecteurs de la véritable identité de Jésus: Dieu-homme incarné dont les natures divine et humaine étaient parfaitement unies en une seule personne, qui était le Christ (« Messie ») et le Sauveur du monde annoncé par les prophètes (p. ex. #Jn 1:41 ; #Jn 3:16 ; #Jn 4:25-26 ; #Jn 8:58). Son Evangile s’organise autour de huit « signes » ou preuves qui confirment la véritable identité de Jésus et qui conduisent à la foi. La première partie se tisse autour de sept signes miraculeux choisis pour révéler la personne de Christ et pour faire naître la foi:

1° l’eau transformée en vin (#Jn 2:1-11);

2° la guérison du fils de l’officier du roi (#Jn 4:46-54);

3° la guérison du paralytique (#Jn 5:1-18);

4° la multiplication des pains (#Jn 6:1-15);

5° la marche sur l’eau (#Jn 6:16-21);

6° la guérison de l’aveugle (#Jn 9:1-41);

7° la résurrection de Lazare (#Jn 11:1-57).

Le huitième signe est la pêche miraculeuse (#Jn 21:6-11) après la résurrection de Jésus.

 

Thèmes historiques et théologiques

       Conformément aux objectifs que Jean s’était donnés en matière d’évangélisation et de défense de la foi, le message général de son Evangile est résumé en #Jn 20:31: « Jésus est le Christ, le Fils de Dieu. » Le livre se concentre donc sur la personne et l’œuvre de Christ. En #Jn 20:30-31, trois mots ressortent (« miracles », « croire » et « vie »). Ces mots sont utilisés fréquemment tout au long de l’Evangile pour souligner le thème du salut en Christ, tout d’abord exprimé dans le prologue (#Jn 1:1-18 ; cf. #Jn 1:1-4) et développé de différentes manières (p. ex. #Jn 6:35,48 ; #Jn 8:12 ; #Jn 10:7,9 ; #Jn 10:11-14 ; #Jn 11:25 ; #Jn 14:6 ; #Jn 17:3). Jean rapporte aussi comment les hommes ont répondu à Jésus-Christ et à son offre de salut. En résumé, l’Evangile présente trois grandes vérités:

1° Jésus est la Parole de Dieu, le Messie et le Fils de Dieu;

2° il apporte le don du salut à l’humanité;

3° celui qui accepte cette offre de salut et celui qui la rejette connaîtront un sort différent.

       Jean présente en outre plusieurs thèmes secondaires qui renforcent son propos principal. Il recourt à des dualismes marqués (vie et mort, lumière et ténèbres, amour et haine, d’en haut et d’en bas) pour présenter des informations vitales sur la personne et l’œuvre de Christ et sur la nécessité de croire en lui (p. ex. #Jn 1:4-5,12-13 ; #Jn 3:16-21 ; #Jn 12:44-46 ; #Jn 15:17-20).

       L’expression « Je suis » apparaît à sept reprises pour souligner avec force que Jésus est Dieu et Messie (#Jn 6:35 ; #Jn 8:12 ; #Jn 10:7, #Jn 10:9 ; #Jn 10:11, #Jn 10:14 ; #Jn 11:25 ; #Jn 14:6 ; #Jn 15:1, #Jn 15:5).

 

Questions d’interprétation

       Puisque Jean a rédigé son Evangile dans un style et un langage clairs et simples, on pourrait en sous-estimer la profondeur. Comme c’est un Evangile « spirituel », les vérités qu’il évoque sont profondes. Le lecteur doit explorer ce livre avec attention et dans un esprit de prière, afin de découvrir les vastes richesses et les trésors spirituels que l’apôtre, sous la direction du Saint-Esprit (#Jn 14:26 ; #Jn 16:13), y a consignés avec amour.

       La comparaison chronologique entre l’Evangile de Jean et les synoptiques présente un défi, particulièrement en ce qui concerne le repas de la cène (#Jn 13:2): les synoptiques datent le repas de la Pâque le jeudi soir (le 14 du mois de Nisan) et la crucifixion de Jésus le vendredi, alors que Jean rapporte que les Juifs ne sont pas entrés dans le prétoire « afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque » (#Jn 18:28). Ainsi les disciples auraient mangé la Pâque le jeudi, mais pas les Juifs. En fait, Jean (#Jn 19:14) affirme que le procès et la crucifixion de Jésus ont eu lieu le jour des préparatifs de la Pâque et non après la consommation du repas pascal, de sorte qu’avec le procès et la crucifixion vendredi, Christ a été sacrifié au moment même où les agneaux de la Pâque étaient égorgés (#Jn 19:14). Cela incite à se demander pourquoi les disciples ont mangé le repas de la Pâque le jeudi.

       La réponse se trouve dans les différents calendriers que les Juifs utilisaient pour compter le début et la fin d’une journée. Selon Flavius Josèphe, la Mishna et d’autres sources juives antiques, les Juifs du nord d’Israël comptaient les jours à partir du lever du soleil. C’est dans cette région de la Galilée que Jésus et ses disciples ont grandi, à l’exception de Judas. Apparemment la plupart des pharisiens, si ce n’est pas la totalité d’entre eux, utilisaient ce système de décompte. Mais les Juifs du sud d’Israël, région qui avait pour centre la ville de Jérusalem, calculaient les jours à partir du coucher du soleil. Puisque tous les sacrificateurs vivaient nécessairement à Jérusalem ou aux alentours, comme la plupart des sadducéens, ils suivaient cette manière de compter.

       Cette différence a dû être source de bien des confusions, mais elle avait aussi plusieurs avantages. Elle permettait par exemple de célébrer légitimement la Pâque sur deux jours consécutifs, allouant aux sacrifices du temple une fenêtre d’exécution de quatre heures plutôt que deux. Cette façon de définir les journées a dû aussi réduire les conflits régionaux et religieux entre ces deux groupes.

C’est ainsi que les contradictions apparentes dans les récits des Evangiles s’expliquent aisément. Etant galiléens, Jésus et les disciples considéraient que la Pâque avait débuté au lever du soleil le jeudi pour se terminer au lever du soleil le vendredi. Les dirigeants juifs qui ont arrêté Jésus pour le mener à son procès, étant pour la plupart des sacrificateurs et des sadducéens, considéraient que le jour de la Pâque ne commençait qu’au coucher du soleil le jeudi pour se terminer au coucher du soleil le vendredi. Avec cette différence prédéterminée par la providence souveraine de Dieu, Jésus pouvait légitimement célébrer le dernier repas pascal avec ses disciples tout en étant sacrifié le jour de la Pâque.

       Une nouvelle fois, nous pouvons admirer la façon dont Dieu a souverainement et merveilleusement pourvu à l’accomplissement précis de son plan rédempteur. Jésus n’était en rien la victime impuissante d’hommes au projet maléfique et encore moins le jouet de circonstances aveugles. Chaque mot prononcé et chaque action entreprise étaient divinement dirigés et orchestrés. Même les propos et les agissements des autres à son encontre étaient sous le contrôle divin. Voir p. ex. #Jn 11:49-52 ; #Jn 19:11.

 

Plan

I. Incarnation du Fils de Dieu (1:1-18)

A. Eternité de Christ (1:1-2)

B. Œuvre de Christ avant l’incarnation (1:3-5)

C. Le précurseur de Christ (1:6-8)

D. Rejet de Christ (1:9-11)

E. Accueil de Christ (1:12-13)

F. Divinité de Christ (1:14-18)

II. Présentation du Fils de Dieu (1:19-4:54)

A. Présentation de Christ par Jean-Baptiste (1:19-34)

1. Présentation aux chefs religieux (1:19-28)

2. Présentation lors du baptême de Christ (1:29-34)

B. Présentation de Christ aux disciples de Jean (1:35-51)

1. André et Pierre (1:35-42)

2. Philippe et Nathanaël (1:43-51)

C. Présentation de Christ en Galilée (2:1-12)

1. Premier signe: l’eau changée en vin (2:1-10)

2. La foi des disciples (2:11-12)

D. Présentation de Christ en Judée (2:13-3:36)

1. Purification du temple (2:13-25)

2. Enseignement à Nicodème (3:1-21)

3. Prédication de Jean-Baptiste (3:22-36)

E. Présentation de Christ en Samarie (4:1-42)

1. Témoignage à une femme samaritaine (4:1-26)

2. Témoignage aux disciples (4:27-38)

3. Témoignage aux Samaritains (4:39-42)

F. Présentation de Christ en Galilée (4:43-54)

1. Accueil des Galiléens (4:43-45)

2. Deuxième signe: guérison du fils d’un officier (4:46-54)

III. Opposition au Fils de Dieu (5:1-12:50)

A. Opposition lors d’une fête à Jérusalem (5:1-47)

1. Troisième signe: guérison d’un paralytique (5:1-9)

2. Rejet par les Juifs (5:10-47)

B. Opposition durant la Pâque (6:1-71)

1. Quatrième signe: de la nourriture pour 5000 (6:1-14)

2. Cinquième signe: marche sur l’eau (6:15-21)

3. Discours sur le pain de vie (6:22-71)

C. Opposition lors de la fête des tabernacles (7:1-10:21)

1. Opposition (7:1-8:59)

2. Sixième signe: guérison d’un aveugle-né (9:1-10:21)

D. Opposition lors de la fête de la Dédicace (10:22-42)

E. Opposition à Béthanie (11:1-12:11)

1. Septième signe: résurrection de Lazare (11:1-44)

2. Complot des pharisiens contre Christ (11:45-57)

3. Onction de Christ par Marie (12:1-11)

F. Opposition à Jérusalem (12:12-50)

1. Entrée triomphale (12:12-22)

2. Discours sur la foi et le rejet (12:23-50)

IV. Préparation des disciples par le Fils de Dieu (13:1-17:26)

A. Dans la chambre haute (13:1-14:31)

1. Lavage des pieds (13:1-20)

2. Annonce de la trahison (13:21-30)

3. Discours sur le départ de Christ (13:31-14:31)

B. Sur le chemin du jardin (15:1-17:26)

1. Instructions aux disciples (15:1-16:33)

2. Intercession auprès du Père (17:1-26)

V. Exécution du Fils de Dieu (18:1-19:37)

A. Rejet de Christ (18:1-19:16)

1. Arrestation de Christ (18:1-11)

2. Procès de Christ (18:12-19:16)

B. Crucifixion de Christ (19:17-37)

VI. Résurrection du Fils de Dieu (19:28-21:23)

A. Mise au tombeau de Christ (19:38-42)

B. Résurrection de Christ (20:1-10)

C. Apparitions de Christ (20:11-21:23)

1. Apparition à Marie de Magdala (20:11-18)

2. Apparition aux disciples en l’absence de Thomas (20:19-25)

3. Apparition aux disciples en présence de Thomas (20:26-29)

4. Objectif de la rédaction de l’Evangile (20:30-31)

5. Apparition aux disciples (21:1-14)

6. Apparition à Pierre (21:15-23)

VII. Conclusion (21:24-25)

Voici du reste comment Jean rapporte les miracles et les paraboles de Jésus. Les miracles/signes, au nombre symbolique de sept, sont rapportés «… afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu…»:

1. la transformation de l’eau en vin

2:1-12

2. la guérison du fils de l’officier royal

4:43-54

3. la guérison d’un malade à la piscine de Béthesda

5:1-8

4. la multiplication des pains

6:1-15

5. la marche sur les eaux

6:16-21

6. la guérison d’un aveugle

9:1-34

7. la résurrection de Lazare

11:1-44

Les paraboles de leur côté sont remplacées par des enseignements destinés à faire découvrir la foi en Jésus:

1. l’enseignement sur la nouvelle naissance

3:1-33

2. l’enseignement sur le pain du ciel que seul Jésus donne

6:22-59

3. l’enseignement sur le bon berger

10:1-16

4. l’enseignement sur le cep et les sarments

15:1-6À

 

 

 

 

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

—————

Précédent