LUC 23 : 1 à 56

09/01/2022 00:03

JOUR 70 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT

LUC 23

LUC 23 : 1 à 56 +
ÉTUDES EXPLICATIVES SUR LES VERSETS

1 ¶  Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate.

 

tous. L’ensemble du sanhédrin, composé de quelque soixante-dix hommes. Cependant, au moins l’un des membres de ce conseil, Joseph d’Arimathée, s’opposa à la décision de condamner Christ (vv. #Lu 23:50-52).

 

2  Ils se mirent à l’accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.

 

empêchant de payer le tribut à César. C’était un mensonge délibéré. Les membres du sanhédrin avaient publiquement interrogé Jésus sur cette question précise (dans l’espoir de le discréditer devant les Juifs), et il avait expressément confirmé le droit de l’empereur de lever l’impôt (#Lu 20:20-25).

 

se disant lui-même Christ, roi. Ils insinuaient ainsi que Jésus était un rebelle opposé au pouvoir de Rome. Cette accusation était aussi fausse que la première.

 

3  Pilate l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.

 

Tu le dis. #Jn 18:33-37 donne une version plus complète de la réplique de Jésus.

 

4  Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

 

rien de coupable. En dépit des tentatives forcenées des chefs religieux juifs pour accuser Jésus, Pilate reconnut avec satisfaction qu’il n’avait pas devant lui un insurgé. Cependant, il eut peur de la violence du peuple et n’osa pas le libérer. Il fut soulagé d’apprendre que Jésus était un Galiléen, car cela lui donnait une excuse pour l’envoyer à Hérode (vv. #Lu 23:5-6).

 

5  Mais ils insistèrent, et dirent : Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.

6  Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen ;

7  et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là.

 

le renvoya à Hérode. Hérode était venu à Jérusalem pour la Pâque, et Pilate saisit cette occasion pour se débarrasser d’un dilemme politique en envoyant Jésus à son rival.

 

8  Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle.

 

désirait le voir. L’intérêt d’Hérode pour Christ était suscité par le fait que celui-ci lui faisait penser à Jean-Baptiste, sa victime (cf. #Lu 9:7-9). A un moment donné, Hérode avait apparemment menacé de tuer Jésus (#Lu 13:31-33), mais depuis que celui-ci exerçait son ministère en Judée plutôt qu’en Galilée et en Pérée, qui faisaient partie du territoire d’Hérode, l’intérêt du roi se limitait, semble-t-il, à une vive curiosité.

 

9  Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien.

 

ne lui répondit rien. Il est significatif qu’Hérode ait été le seul des interrogateurs de Jésus à se voir refuser toute réponse de sa part. Cf. #Mt 7:6. Puisqu’il avait sommairement rejeté la vérité lorsqu’il l’avait entendue de la part de Jean-Baptiste, il était inutile que Jésus lui réponde. Cf. #Esa 53:7 ; #Ps 38:14-15 ; #Ps 39:2-3, #Ps 39:10 ; #1Pi 2:23.

 

10  Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence.

11  Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate.

 

gardes. C’étaient ses forces de sécurité.

 

le traita avec mépris. Hérode fit de Christ et des charges portées contre lui un divertissement pour amuser Pilate (v. #Lu 23:12).

 

un habit éclatant. Habit probablement différent de celui décrit en #Mt 27:28, qui était un manteau militaire. C’était un vêtement royal raffiné, certainement l’un de ceux dont Hérode avait décidé de se séparer.

 

12  Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.

 

amis. Ils avaient adopté la même attitude injuste et lâche à l’égard de Jésus.

 

13 ¶  Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple,

 

ayant assemblé. Pilate avait l’intention d’acquitter Christ (v. #Lu 23:14) et cherchait à avoir le plus grand nombre possible de témoins pour son verdict. Il s’attendait sans aucun doute à ce que sa décision mette fin à toute cette affaire.

 

14  (23-13) leur dit : (23-14) Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez ;

 

23:14-15

Pilate et Hérode prononcèrent le même verdict (cf. #1Ti 6:13).

 

15  Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort.

16  Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.

 

après l’avoir châtié. Cf. v. #Lu 23:22. Pilate trouvait Christ parfaitement innocent; il était cependant prêt à le faire battre de verges, dans le seul but d’apaiser les Juifs. Mais même ce châtiment, pourtant sévère, ne put assouvir la soif des chefs religieux qui réclamaient le sang de Jésus.

 

17  A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.

 

il était obligé. C’était une coutume juive bien établie (#Jn 18:39) que les Romains avaient l’habitude d’honorer.

 

18  Ils s’écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.

 

Barabbas. Voleur (#Jn 18:40) et meurtrier, il était d’une certaine façon impliqué dans une insurrection contre Rome. On ne sait pas si c’était par conviction politique ou par intérêt financier. Il est impossible de savoir de quelle insurrection il s’agit, mais de telles révoltes étaient courantes au temps de Jésus et annonçaient la révolte générale de 66-70 apr. J.-C.

 

19  Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre.

20  Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus.

21  Et ils crièrent : Crucifie, crucifie-le !

 

crucifie-le. La crucifixion représentait la forme d’exécution la plus douloureuse et la plus humiliante pratiquée par les Romains.

 

22  Pilate leur dit pour la troisième fois : Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.

 

la troisième fois. Pilate plaida à plusieurs reprises en faveur de l’innocence de Christ (vv. #Lu 23:4, #Lu 23:14-15). Ses paroles condamnaient non seulement les Juifs, qui exigeaient la mort de Jésus, mais aussi lui-même, puisqu’il livrait le Sauveur sans raison.

 

23  Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent :

24  Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait.

 

Pilate dit. La réaction de Pilate révèle son manque de principes. Son désir de plaire aux Juifs pour des raisons politiques (pour échapper au mécontentement de Rome) finit par supplanter son désir de libérer Jésus (cf. v. #Lu 23:20). #Jn 18:39-19:16 relate plus en détail les circonstances de sa décision.

 

25  Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient ; et il livra Jésus à leur volonté.

26 ¶  Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus.

 

Simon de Cyrène. Les trois Evangiles synoptiques le mentionnent.

 

27  Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.

28  Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.

 

Filles de Jérusalem. Rien ne permet de conclure qu’il s’agissait de disciples de Christ. Ces femmes pouvaient être des pleureuses professionnelles, dont la présence était indispensable lors de funérailles juives et qui accompagnaient probablement aussi des exécutions marquantes.

 

pleurez sur vous. La réponse de Christ est un avertissement prophétique. Luc est le seul à rapporter cet incident.

 

29  Car voici, des jours viendront où l’on dira : Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité !

 

Heureuses les stériles. Le temps allait venir où celles qui n’auraient pas d’enfant à pleurer seraient considérées comme heureuses.

 

30  Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous !

 

à dire. Citation d’#Os 10:8. Cf. #Ap 6:16-17 ; #Ap 9:6.

 

31  Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ?

 

bois vert …  sec. Jésus cite probablement un proverbe courant de l’époque. Le sens de ses paroles semble le suivant : si les Romains commettent de telles atrocités sur sa personne (« l’arbre vert » qui est jeune, fort, et qui est une source de vie), on peut s’attendre à ce qu’ils fassent pire encore à la nation juive (« l’arbre sec » qui est vieux, stérile et bon pour le jugement).

 

32 ¶  On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus.

33  Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche.

 

lieu appelé Crâne. Golgotha en hébreu et Calvaria (Calvaire) en latin.

 

34  Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.

 

pardonne-leur. « Leur » désigne ses tortionnaires, aussi bien juifs que romains (cf. #Ac 7:60). Les milliers de personnes à Jérusalem qui furent sauvées lors de la Pentecôte (#Ac 2:41) comptent peut-être parmi les fruits de cette prière.

 

ils ne savent ce qu’ils font. Ils ignoraient toute la mesure de leur méchanceté. Ils ne l’avaient pas reconnu comme leur Messie (#Ac 13:27-28). Ils étaient aveugles à la lumière de la vérité divine, « car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire » (#1Co 2:8). Leur ignorance ne leur donnait pas pour autant droit au pardon ; au contraire, leur aveuglement spirituel était la manifestation même de leur culpabilité (#Jn 3:19). Cependant, la prière de Christ en leur faveur, au moment même où ils se moquaient de lui, était l’expression de l’infinie compassion de la grâce divine.

 

35  Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !

 

se moquaient. Cf. #Ps 22:7-8, #Ps 22:17-19

 

36  Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre,

 

du vinaigre. Cf. #Ps 69:22

 

37  ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !

38  Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs.

 

cette inscription. Les quatre Evangiles la mentionnent tous, même si chacun d’eux en rapporte une version légèrement différente. Certains manuscrits de Luc et Jean (#Jn 19:20) affirment que l’inscription fut écrite en grec, en latin et en hébreu. Il est donc possible que les diverses variantes soient simplement le reflet de différentes traductions qui apparaissaient sur l’inscription. Il est encore plus probable que les quatre évangélistes se soient contentés de rapporter le sens global de l’inscription, chacun d’eux omettant une partie différente du texte. Cependant, tous les quatre rejoignent la version de Marc, selon laquelle l’inscription comprenait les mots « le roi des Juifs » (#Mt 27:37 ; #Mr 15:26 ; #Jn 19:19). Luc ajoute « celui-ci est » au début, alors que Matthieu commence par « celui-ci est Jésus ». La version de Jean commence par les paroles « Jésus de Nazareth ». Regroupées en une inscription unique, ces diverses versions pourraient donner « celui-ci est Jésus de Nazareth, le roi des Juifs ».

 

39  L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !

 

L’un des malfaiteurs. #Mt 27:44 et #Mr 15:32 rapportent que les deux criminels se moquaient de Christ en même temps que la foule. Cependant, alors que les heures passaient, la conscience tourmentée de ce malfaiteur le poussa à la repentance : lorsque le brigand impénitent recommença à injurier Christ (v. #Lu 23:39), il le reprit et refusa cette fois-ci de prendre part à ses moqueries.

 

40  Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?

41  Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal.

 

celui-ci n’a rien fait de mal. Cf. vv. #Lu 23:4, #Lu 23:15, #Lu 23:22. Même le brigand rendit témoignage à l’innocence de Jésus.

 

42  Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.

 

Souviens-toi de moi. La prière du brigand pénitent était à l’image de sa foi : il croyait que l’âme vit après la mort, que Christ détenait l’autorité sur le royaume des âmes des hommes et qu’il régnerait bientôt sur elles, même s’il était au seuil de la mort. De plus, sa demande que Christ se souvienne de lui un appel à la miséricorde de Dieu - révèle qu’il était conscient de n’avoir aucune espérance en dehors de la grâce divine et qu’il savait que Jésus avait le pouvoir de la lui accorder. Cette courte phrase prouve que le brigand avait une foi véritable, en vertu de laquelle Christ lui fit grâce et le déclara sauvé (v. #Lu 23:43).

 

43  Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.

 

paradis. Les seules autres occurrences de ce mot dans le N.T. se trouvent en #2Co 12:4 et #Ap 2:7. Le terme suggère l’existence d’un jardin (il est employé pour parler d’Eden dans la LXX), mais dans le N.T. il se rapporte toujours au ciel.

 

44 ¶  Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.

 

la sixième heure …  jusqu’à la neuvième heure. De midi à 3 heures de l’après-midi (Luc compte le temps à la manière juive).

 

ténèbres. Une éclipse solaire est à exclure, puisque la Pâque tombait systématiquement à la pleine lune (les Juifs utilisaient un calendrier lunaire). Il s’agit ici bel et bien d’une obscurité d’origine surnaturelle.

 

45  Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.

46  Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.

 

entre tes mains. Citation du #Ps 31:6. La manière dont Christ est mort s’accorde avec #Jn 10:18. Les victimes de la crucifixion enduraient généralement une mort beaucoup plus lente. Mais Jésus, dans sa souveraineté, décida simplement de rendre l’esprit (#Jn 10:18 ; #Jn 19:30) en le remettant à Dieu. C’est ainsi qu’il « s’est offert lui-même …  à Dieu » (#Hé 9:14).

 

47  Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste.

 

cet homme était juste. Selon #Mt 27:54 et #Mr 15:39, le soldat dit: « Cet homme était Fils de Dieu. » Il est possible que Luc ait donné une version équivalente d’une telle déclaration, ou bien, ce qui est plus probable, le centenier prononça les deux phrases.

 

48  Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine.

 

se frappant la poitrine. Luc est le seul à mentionner cette manifestation de remords et d’angoisse (cf. #Lu 18:13).

 

49  Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l’éloignement et regardaient ce qui se passait.

 

les femmes …  depuis la Galilée. #Mt 27:56 et #Mr 15:40-41 précisent que le groupe incluait Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques (le mineur) et de Joses (ou Joseph), Salomé, la mère de Jacques et de Jean, et bien d’autres encore. Les mêmes femmes furent présentes lors de son ensevelissement (v. #Lu 23:55 ; #Mt 27:61 ; #Mr 15:47), puis de sa résurrection (#Lu 24:1 ; #Mt 28:1 ; #Mr 16:1). Elles furent donc les témoins oculaires de tous les événements cruciaux de l’Evangile (cf. #1Co 15:3-4).

 

50 ¶  Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste,

 

Joseph. Les quatre évangélistes le mentionnent tous; Marc et Luc l’identifient comme un membre du sanhédrin; Luc est le seul à souligner qu’il désapprouvait le verdict du sanhédrin contre Jésus (v. #Lu 23:51).

 

51  qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres ; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu.

 

attendait le royaume de Dieu. Il croyait aux affirmations de Jésus. #Jn 19:38 le présente comme un disciple qui crut en secret.

 

52  Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus.

 

un sépulcre taillé dans le roc. Joseph, qui était un homme riche, avait certainement fait préparer ce lieu de sépulture pour les membres de sa famille, mais il ne l’avait jamais utilisé. L’ensevelissement de Christ à cet endroit accomplissait merveilleusement #Esa 53:9.

 

53  Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis.

54  C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.

 

la préparation. Le vendredi, le jour précédant le sabbat.

 

55  Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé,

 

virent …  la manière dont le corps de Jésus y fut déposé. D’après #Jn 19:39, Nicodème apporta cent livres d’aromates et d’aloès (qu’il s’était procurés probablement pendant que Joseph négociait avec Pilate à propos du corps de Jésus). Joseph et lui enveloppèrent le corps d’un linceul, avec les aromates. Les femmes, étant originaires de Galilée, ne connaissaient probablement ni Joseph ni Nicodème, puisqu’ils étaient judéens. En outre, ils étaient tous deux liés aux chefs religieux qui avaient orchestré la conspiration contre Jésus (v. #Lu 23:50 ; #Jn 3:1). Elles étaient donc déterminées à préparer elles-mêmes le corps de Jésus pour l’ensevelissement et retournèrent chez elles afin de préparer leurs propres aromates et parfums (v. #Lu 23:56). Comme le corps de Jésus devait être déposé dans le tombeau avant le coucher du soleil (avant le début du sabbat), elles n’eurent pas le temps de terminer la préparation du corps. #Mr 16:1 dit qu’elles achetèrent davantage d’aromates « lorsque le sabbat fut passé », c’est-à-dire après le coucher du soleil le samedi soir. Elles revinrent au tombeau le dimanche matin (#Lu 24:1), afin de terminer la tâche interrompue par le sabbat.

 

56  et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.

 

 

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